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Full text of "La survivance (1940-05-01)"

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.4 


Organe officiel de l'Association Canadienne - F rançaisede l'Alberta 


Une situation intolérable 


Comment ies Canadiens francais de POuest sont com- 


p'èt ement ignorés par Radio-Canada — Sept ans de! 
r'omesses mielleuses. . . sans lendemain. 


GROUPES UNIS ET RESOLUS 


Un événement, gros de conséquences, vient de se pro- 
duire dans la vie française de l'Ouest: c’est l'entente commune! 


réalisée par tous nos groupes des provinces des Prairies sur ja | 


question de la radio. Le “Manifeste” qu’on vient de nous faire 
tenir à ce sujet est des plus révélateurs. 

En premier lieu, le fait que ce document porte la signa- 
ture conjointe de nos trois associations provinciales. indique 
clairement que l'en entre dans une phrase nouvelle. On trans- 
porte chez-nous la méthode de coopération ces Alliés entre 
eux, dorénavant, Radio-Canada aura à transiger avec le bloc 
sclide de toutes les forces francaises de l'Ouest. Cette unité 
d'action laisse déjà entrevoir un redoubiement de vigueur, et 
la Société Radio-Canada ferait mieux de mettre immédiate- 
ment un terme au régime des belles promesses. . . sans réali- 
sation, et de trouver une solution satisfaisante à ce problème. 

Depuis sept ans, en effet, (et c’est là, un autre point ré- 
vélateur du manifeste), des démarches ont été tentées, à ai- 
verses reprises, dans le but de régler la question à l'amiable, 


EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI, LE ler MAI 1940 


2 


Jocument sur 


|RECLAMATION UNA UNANIME DES CA. 
| NADIENS FRANÇAIS DE L'OUEST 


BILLET DU NOUVELLISTE 


L Ménage 


5% 


Les Asociations nationales du ! du Manitoba, 
chewan et de l'Alberta présentent un front uni, et 
exigent que Radio-Canada fasse droit immédiate- 
mént à leurs justes revendications. 


APERCUS GENERAUX 


Comme nous avions laissé enten-|intolérable et qu'un redressement 
dre il y a quelques semaines, de | s'impose immédiatement. | 
nouveaux développements viennent Si l'on en juge par la teneur &u 
de se produire en ce qui à trait à | document, le problème du français à 
la situation faite par Radio-Canada | Radio-Canada entre aujourd’hui 
à l'élément français de l'Ouest. dans une phase décisive. En présen- 

Au nom de toutes les associations | ce de l’union étroite de toutes les: 

nationales des Prairies, M. l'abbé ' Associations de l'Ouest, on peut ë-| 
lmaugrécront, sans réaliser. que! Maurice Baudoux, secrétaire général | tre assuré que la campagne sern me- 
c'est pour eux qu'on se donne de l’A.C.F.C. nous a com: muniqué, née avec vigueur. De source auto- 
ttout ce trouble. ces jours derniers, un manifeste que | risée, nous apprenons même que jes. 


L 
|. 
| 
i Le premier mai arrive el avec! 
lui la période des déménage! 
ments ainsi que la Jamense sc} 
maine NON NOÏRS MÉMOT able au | 
grand ménag ge.” 

Tandis que les femmes, a” 
| bonnes mères courageuses et dé- | 
vouées, s’esquinter ont à balayer! 
et à épousseter, à déplacer les 
| moubles, rt frotter. qu ‘elles se 
Frise ont les mains à larer des 
irideaux noircis par la poussière 
Îde plusieurs mois, qu ‘elles s'ar- 
dehee ont les bras à nctloyer le 
‘plafond et Les murs, les hommes 


d'un gérant-général. 


[s.ne comprendront is que lidue reprodüisons: textuellement dirigeants de nos associations sont 
leur épouse où leur mère s'Épui-| ans notre présente édition. Ce do-| déterminés à agir énergiquement et 
sent ainsi pour leur rendre at- cument est d'autant plus important | à aller jusqu’au bout. On veut en 
trayañte la maison, pour les in- qu’il exprime, comme on le remare finir une fois pour toutes avec les; 
citer à y demeurer davantage cl quers, la volonté commune de tous | tergiversations de la Soc'été Radio- | 


_ venu.le temps d’un redressement.” ‘ 


--les-autres.services. fédéraux, doit être bilingue. Cette obligation: (ou peut-être Phabitude d'y vi 
‘est d'autant plus stricte qué là rädio”ést dévenie de nos jours: ære- plus lonylemps et ce sera. la 

: un instrument d'éducation populaire; et les autorités/causent: micilleure récompense el 
du tort aux 700,000 français en dehors du Québec, en leur re- 9? Peient sais songer à 


mais sans aucun résultat. N'y a-t-il pas là mauvaise foi évi- y à pas de soirée au club, pas 
dente? Est-il si difficile pour CBC de faire entendre du fran-!de veillée dans les restaurants 
cais en dehors du Québec, alors que les postes d'Angleterre et| ou les autres endroits publics 
tes Etats-Unis: en donnent régulièrement à leurs auditeurs?! qui vaillent une bonne pelile s6- 
La Scciété Radio-Canada trouve le moyen d'importer des pro- once de lecture, de repos, bien 
grammes américains (NBC) et anglais (BBC) et même ceux|ussis près du radio, à fumer sa 
de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie, et elle n'a pas réussi, pipe, sans jeter sa cendre par | 
après sept ans, à satisfaire ses propres contribuables françaislterre, et à lire son auterr dei 
du pays, ceux qui par leurs taxes la font vivre. Cela tient du|choix. | 
ridicule. Et cela doit changer. Pendant quelques jours ce sc-| 
| C'est d’ailleurs ce que laisse entendre le manifeste: “Nous |”@ le ‘grand remue-ménage, mars | à 
déclarons intolérable une telle situation, dit-il Nous croyons: 9% @ur& fini pour quelques M OS | 
\ et l'on commencera l'été soulûgé 
Ceux qui.seraient tentés de trouver exagérées ces reven-| d’un lourd fardeau. La maison 
dications feront bien de considérer le DISPIÈRe ac > la radio sous #74 Propre ct gaie, clle se Ier 
ses aspects principaux. plus hospitalière. 
Relevant du gouvernement fédéral, la radio, comme tou 51 Les enfants et 168 époux pren- 


teur 


pour leur faire compr endre qu'il iles groupes français du Manitoba, | Canada et à obtenir un sanrement.| 
de la Saskatchewan et de i'Alberta. 

Il rappelle d’abord les nombreu- 
ses démarches qui ont été tentées 
auprès des autorités de : ea 
da depuis 1933, afin d'obtenir un 
service convenable pour !la popuia- 
tion française. Les réponses reçues 
ont toujours été les mêmes: La £o- 
ciété Radio-Canada a promis, cha- 

que fois, .d’y voir “le plus tôt pos-. 
: sible”, mais rien, n’a encore été faiti 


immédiat et saisfaisant. 
Aperçus généraux 
Pour-bien comprendre Ja situa- 
tion présente nos lecteurs liront a- 
vec profit les détails sutvants que 
nous extrayons des publications of- 
ficielles. En 1933, la “Commission 
Canadienne de la Radiodif{usion®” é- 
tait établie par le gouvernement fé- 
déral afin de régir tous les problè-| 
r mes. de radio. Cette comraission fut 
après “sept ans”, ve ‘rémplacée, le 2 novembre 1986, par 
Le manifeste en vient à la conclu- | l'actuelle “Société Radis:Canada”, 
sion que cette situation est A ASPense | SOumISe au tontrôle du ere 


M. mi COMTE. S..FLEURY .….. 
VISITE EDMONTON 


. fusant. de se RÉSOUDRE" dans leur + propre 
traditions.’ : as 


- berté”: .:° S 


Observatoire 


ETUUNNNINEITTEELITEEILLEE 


- Concours de français en 


É ‘les de l'Ontario, du Manitoba et de 
-la Saskatchewan, a l'habitude d'or- 


# dé sara daiis. les écoles de cette 
; prôvince. 


“culture et leurs 


“Li- 


M: Donaten Frémont l’écrivait récemment dans la 

“La radio—instrument d'inf ormation, de culture et de 
récréation,—-occupe une telle place dans la monde aujour- 
- d'hui qu’il deviendra pratiquement impossible de garder au 
pays son caractère bilingue si ecile n’y travaille elle-même 
dans une certaine mesure. Les meilleures écoles ne réussi- 
ront pas à préserver notre langue chez les jeunes gé£néra- ‘ 
tions, si la radio s’obstine à ne parler qu'anglais.” 

Quelle ligne de conduite les asscciations françaises. de. 


: l'Ouest vont-elles tenir au juste? Le “Manifeste” ne nous le dit. 
pas, mais il est clair, qu'après avoir épuisé les autres moyens, | 


eiles s'engagent à fond et elles sont résolues à faire cesser d'aus- 
si criantes injustices. Nous sommes assurés qu'elles recevront: 
l'appui de toutes les bonnes vcicntés. La Société Radio-Canada 


ne saurait plus tarder la solution üe ce problème. 


P.-E. BRETON, OMI. 


ROTTTELELLELLETECELERTELE EEE EE EEEOE (EU CE TELE LE 


=! geons ni notre appui moral ni notre 
e= secours matériel. 
| 
sion belle. Ne la manquons pas Inu- 
tile d’insister. Dans une province 
| cosmopolite comme l'Alberta, il faut 
admettre l'importance, la nécessité 
même des concours de français.” 
© Nous savons gré à nos frères ou 


Alberta 


L'un des récents numéros de l’Ac- 


| tion Catholique nous apporte sous Québec de s'intéresser à nos pro- 


la signature de A.R. lentrefilet sui-| blèmes et nous les en remercions. 
vant au sujet de nos concours de! Nous espérons que, comme par x 
français en Alberta: passé, nos appels recevront une ré- 
‘ “L'Association ponse favorable. 


çaise de l'Alberta, à 


canadienne-fran- 
à l'instar de cel- 


Quand on nous plume 


aniser chaque ännée, un concours ; : . 5 
: ‘ Le “Droit” d'Ottawa mène de nou- 


veau le bal autour du Service’ :Civii. 


A la: fin de l'année scolaire, on! Dans un article très détaillé, il met |. 


récompense les. élèves qui ont obte-| devant les yeux de ses lecteurs a 

.nu le plus de succès et on, accorde 
. .quelques bourses ‘d’études aux ta- 
‘lents les plus brillants. 


| situation faite aux Canaûlens. -Tran- 


ministration: fédérale.‘ ; 
: Sur 145 positions. ayant-un. traite- 


Bien que touté récente, on véut 


“faire de cette initiative une’ ‘tradi-! ment de plus de $6,000, on en .ac- | 


tion; et nos compatriotes albertains : i corde 20 aux Canadiens-français;” qui: 


FR. s'imposent des sacrifices de toutes, pourtant forment le tiers de da: po” 


”. tilité de ces concours qui, tout en 
“5 stimülant l'étude de la langue.fran- 


‘ çaise, 
‘la faire aimer et sppiaer de. leurs triotes.. 


Ni . enfants. 


* eortes pour la conserver et l'enrichir pulation du pays. 
ne -davantäge d'année en ‘année. 


ment chez-nous, en Alberta, d' après 
un. relevé fait 'ces “doriires ‘années, 
sur 1500. positions - fédérales 80: Ë 
ne manquent pas non plus de | peine sont détenues par nos co 


C'est dire qu ils somprenpent l'u- 


AL: fat. 
e signe serisible ce Ia n'est. pas plus: rose. “Le “ : 


uerait du 26 ‘avril 


beaucoup de nous. En patriotes gé-| 
néreux et éclairés, ne leur ména- 


| AUTOUR DU GLOBE | 


Nous avons, aujourd’hui, l'occa-; 


| çais dans .Jes postes . élevés: de j'ad- | 


-Nous avons déjà. souligné ‘com: 


le. répéter sans “cesse: tres militaires a ‘situation | 


trouble, à leur fatigue, pour le 
simple plaisir de: créer qe la'joie | 
autour d'elles... 1 > 

se 

1 Qu'on maugrée un pee, ‘elles le! 


eonçoivent et ne s’en formalisent| Le Comte Serge Fleury, le distin- 
pus, pourru quon sache. “bou. | ué diplomate, l’auteur de tant de 
-gonner” rendre le pelit service |eharmantes études sur l’histoire du 
:de lecer n meuble pour retirer | XVIIIe siècle et d'essais sûr 1a 
ile tapis, enlever les doublés- France et l'Angleterre, était de pas- 
: châssis, planter quelques. clous, | sage jeudi dernier, à Edmonton. Il! ces de conceptions ét de coutumes. 

ete. D'ailleurs ce n’est pas pour fut l'hôte du “Canadian Club” à un| L’orateur a ensuite examiné les 
plaisir quelles s'imposent tout|dqiner donné en son honneur à l’hô- | erreurs qui ont été commises de part 
ce tracus, qu’ellas se donnent |; MacDonald, et a prononcé une|et d'autre par l'Angleterre et la 
toute cette misère. Si elles S’é-! Conférence qui a produit d’exceïten-| France au lendemain de l’autre 
coutaicnt parfois, elles aur aient |tes impressions chez ses audtieurs. | guerre entre 1921 et 1935. Loin de 
; bien envie de tout laisser là et s'attrister de cette constatation, le 
ide sauter par dessus la période come Fleury a déclaré que c'était 
du grand ménage; mais elles au conraire à travers les erreurs et 


| sont dE et. dévouées. | sie £ jamais laissé d'amersumel les interprétations parfois inexactes 
C’est là l’une de leurs nombreu- vaient jamais la tume | Que se créent les plus beaux mouve- 


ittants étaient N 4 s 
ses qualités. . que Le a _. ments. Il a vu là une raison pour é- 
SRE Es ; Ître- assuré qu’à l'avenir nous sau- 


rions les uns et les autres les é- 
cueils à éviter et que nous bâtirions 
en matériaux solides la maison de 
l’amitié franco-britannique. - 


En matière de conclusion, M. 
Fleury a ajouté qu'une des raisons 
pour lesquelles il envisageait avec 
calme l'avenir, c'était la collabora- 
tion très intime qui s’établissait en- 
tre le Canada et les deux empires. 


: Conférence au “Canadian Club” sur “Pamitié . 


anglo-française 
lois de chevalerie, le conférencier a 
mis en garde contre les pessimistes 
qui prétendent que l’amitié solide 
entre deux peuple était impossible 
à concevoir, en raison des différen- 


Après ‘avoir montré que les lut- 
tes qui avaient séparé au cours des 
siècles les. deux grandes races n’a- 


NARCISSÉ. 


LT 


PARIS. — On a procédé à l’ar- Ps togues a été reçu par Sa Sainteté 
restation de 74 cmmünistes dans la! Pie XII. Le cardinal doit partitr 
partie ouest de Paris. FE pôur la France, où il visitera les 


_ membres du gouvernement Me | 
CITE DU VATICAN. —— . Le car- | ‘en exil, à es 
dinal Auguste Hlond, primat de Po- | 


| —— Le. Canada mieux que personne 
| connaît les possibilités des deux ra- 
ces et.peut contribuer à une com- 
préhension et, à une confiance cha- 
que jour plus intime. -entre Ja France 
et. l'Angleterre, les: deux futurs 


constructeurs d’une ŒEuroze libérée. 


| MADRID. — Le ministère de sé- 
curité publique d'Espagne a com- 
mencé un nouveau recensement des 
étrangers, dans le but d'expulser 
ceux dont les activités pourraient 
être préjudiciables à la neutralité du 
| pays dans; la présente guerre. 


sait déjà à quoi ‘s’en tenir. 

| Et si vous avez l'audace de, pro- 
tester, vous passez pour un être dé- 
testable, un semeur de discorde. 
Faudra-t-il nous taire... quanä on 
nous plume ? 


| 
| 


‘Les Îles Faroe et le drapeau| * ni 
L canadien ÉONDRES.. — Un ut valant 
lun million de dollars; le “Lolanda” 
a été acheté par l’'Amirauté britan- 
nique pour ‘Ja modique sommé de 


85.00 doliärs. 


Les journaux nous rapportaient 
jhier que. pour la première fois les 
‘Les Faroe ont drboré ïeur. propre! 
drapeau: -croix, rouge, avec bordure 
blanche.et bleue, sur fond blanc. 

Les Iles Farce, possession du 
Danémark, - arboraient autrefois le 
drapeau de ce dernier pays. Mais 
depuis l'invasion de l'Allemagne. 
l'Angleterre a pris les îles sous sa. 
garde. Et les îles ont leur <drapeäu. 

Belle: leçon! ‘Pendant. que ‘chez- 
Lnous:l’on.se dispute dépuis des an- 
: nées, les îles Faroe n'ont Dee pris 


|. QUELQUE PART EN _ 
GE. — Un médein' de l’armée norvé-: 

gienne a. déclaré à la “British Unit:} ‘ 
ed Press’:que la Norvège a un 
l 
2e 


soin pressant ‘d’une quantité consi- 
dérable de médicaments pour soi- 
gner ses blessés de guerre. 


AMSTERDAM, : Héllande. + af. 
lpolice. militaire féuillait:les maisons’ os 


Nul ne tombe dans le 
combat qu'après avoir lais- 
sé tomber son courage. 
—$S. AUGUSTIN 


No. #0 


adio-Canada 


| des Transports. En définitive, c'est!série de stations radiophoniques 


le gouvernement fédéral qui a la|connues sous le nom de Réseau Na- 
haute main sur la radio. Notons, en |tional. L'une d'elles est située dans 
passant, que comme tous les autres les Prairies, à Watrous (Sask.) et 
services fédéraux la Radiô est et | est connue sous Je nom de CBK. Elle 


Fa la Saskat- doit rester bilingue par tout le Ca-|a une puissance de 50,009 watts. La 


nada. Société loue aussi pour ses pro” 
grammes certaines autres stations. 

Nous aurons l’occasion de fournir 
bientôt sur ce point des détails “ré- 
vélateurs”. Rappelons pour le mo- 
ment que le poste de Radio-Canada 
de Watrous, sur 985 minutes d'é- 
i missions par jour, donne en moyen- 
ne 6 minutes de français. Six minu- 
tes, voilà la part que l’on donne aux 
150,000 français de l'Ouest. C'est 
cette situation ridicule et intoïérable 
que nos Associations nationales 
veulent faire cesser. 


e Ce 
Manifeste 
des Associations n nationales provinciales des Prairies: 


J’ASSOCIATION D’EDUCATION CANADIENNE- 
FRANCAISE DU MANITOBA. 

L'ASSOCIATION CATHOLIQUE FRANCO-CANA- 
DIENNE DE LA SASKATCHEWAN. : | 
L'ASSOCIATION CANADIENNE-FRANCAISE DE 
L’'ALBERTA. RRRE | 


RADIO-CANADA ET LE FRANÇAIS 
DANS L'OUEST 


La Radio-Etat n'a jamais mais accordé une part. équitable ‘au 
français sur le réseau de l'Ouest canadien: NE 

Ce n’est pourtant point que nous nous soyions croisé les bras! 

Dès 1933, année de l'entrée en fonctions de la COMMISSION 


La loi qui régit la radio a été pas- 
sée en 1936. Elle pourvoit à ce que 
la Société se compose d’un Bureau 
de neuf gouverneurs. En pratique le 
Bureau des gouverneurs décide et 
surveille la politique de la Société. 
L'administration effective et le 
fonctionnement des postes relève 
La réglemen-: 
tation des programmes est confiée 
à la Société Radio-Canada. 


De ‘plus la Société possède une 


* -CANADIENNE-DE-LA-RADIOBIFFUSION“FASSO Cid tion ‘d'Educa- 


tion des Canadiens Français-du Manitoba a pris:l'initiative, ap- 
puyée par les Associations des’deux autrés ‘provinces, d’uhe cam- 
pagne de.requétes à l'effet que soient respectés les droits du 
français dans le nouvel organisme de:l’Etat:. 

| Lorsque, én 1936, li SOCIETE RADIO-CANADA fut appelée 


:.. | à assumer les fonctions. de la COMMISSION: CANADIENNE DE 


LA RADIODIFFUSION, et à en étendre le champ d'action, les 
démarches furent reprises à pied-d’oeuvre. La LIGUE DES RA- 
DIOPHILES FRANCO-CANADIENS, sous le patronage de l’Asso- 
ciation Canadienne-Française de l'Alberta, TRÉRe ‘alors la cam- 
pagne avec la vigueur que l’on sait. 

Elle fut suivie de près par la Drésentattene dun Mémoire de 
l'Association Catholique Franco-Canadienne de la Saskatchewan 
aux gouverneurs et gérants de la SOCIETE RADIO- CANADA 
réunis à Régina en mai 1937. 

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, puis plus tard 
le Comité Permanent de la Survivance française en Amérique se 
sont à leur tour, employés à réclamer justice. - 

Tout cela, Sans compter les protestations, réclamations et 
demandes réitérées des secrétariats des trois ROCH UPS aux 
pouvoirs publics et à l'organisme national. : 

La réponse de l'organisme fédéral n’a jamais. varié: des re- 
merciements pour les renseignements fournis et l'assurance qu’il 
serait remédié, le plus tôt possible, ë la situation: -dont nous nous 
plaignions. . 

Voilà sept ans que cela dure! 

Au nom des quelque 150,000 Canadiëns: ‘Français des Prai- 
ries, nous déclarons intolérable une telle situation. 

Nous croyons venu le temps ‘d’un redressement qui tienne 
compte du dualisme ethnique canadien. 


# 


Le président de l'Association d'Education Canadienne Fran- 
çaise du Manitoba, J.-A. MARION 


Le président de l'Association Catholique Franco-Canadienne 
de la Saskatchewan, Docteur L. ROY 


Le président de l'Association Canadienne Française de }l’Al- 
berta, Dr L.-0. BEAUCHEMIN 


UN NOUVEAU CONTINGENT 
DE CANADIENS VIENT 
| _D'ARRIVER EN EN ANGLETERRE 


LONDRES-—On ânnonce qu'un nouveau contingent mi- 
‘taire canadien est débarqué “dans un. port du. nord-ouest” et 
que: son arrivée en Angleterre’ coïncide avec celle du Premier . 


- groupe de. volontaires de Terreneuve.. 


Seuls les ‘Canadiens étaient en. uniforme, Les Terreneu- 


: viens étaient en civils. 


. LONDRES ET OTTAWA, ET 


“LE CAS DU GROERLAND 


rvivarice 


sr Aude ce 


Sr. 


LE MOIS 


Au Cycle de l’année, mai revient. Son nom séül évoque la 


penséé de la source qui chante.. 


De l'oiseau qui gazouille et jübile d'amour... 
De'la terre qui s’'émeut,; pour donner à l'homme, pauvre où riche, 
les jouissances de la verdure et de la flore .qui demain, embau- 


mera Ja vie. 


Mai évoque surtout, et c est pourquoi il est le plus beau des mois; 
le radieux souvenir, la vision presque de notre Mère, la Reine 


des Cieux, 


de sa gloire, de son éternelle félicité. 
. Le mois de Mai, c’est la fête de Marie, et quel coëur, né tré- 


_Jète de .saMère? 


ERIie à 1 


Tous lee soirs de ce beau mois, dans les églises, dans les moin- 


dres chapelles, 


retentiront en l'honneur de Marie, des RYRRES nn te @e 


reconnaissance, . d'amour! 


Ét plus que jamais; monteront vers’ ellé, avec la Lonranes ili- 


mitée que justifie sa ponte, nos 


juste... 


Ayez pitié de celles qui partagent avec vous, lé titre dé Mèré! 


.Notre Dame dela Paix, Be iez se nous! 
Protégez nos enfants, qui là-bas, combattent pour une cause 


_ La Sur 


Nous. tarde la 


3 
LS 


mere eee 


ditflemeh£ dé  üne ; Binque! Ët ça 
ré lui suffit pas! Êt il geint! Etui 
protestes: comme’ si on. lui: refusait 
son dû!. Non: mais, galopin, entrée | 


si 


DEMI 


: Ÿ : 
que tu t'’imagines par nasard que | 1 ÉTÉ 
ton salaire paye ce que tu manges? | ÿ 
—Je. dénande. pas grand'choëe, | Le [1 ÉCÉECELE 
—Tu demandes encore trop. un | 3 
; garçon de ton âge. doit remettre : : ; LIN | NI] 
tout ce qu’il gagne à ses parents et  C1] TR HN 
se contenter de ce qu’on lui donne. 
a on Mousse n 
—Oùi, pape. Be 
—Sais-tu combien jé" gagnaïs dans 2 6 FT 1 TL ff 1 
ma jeunesse, moi ? Cinquante sous — um 
[par jour, et le père me. ‘prenait. tout. 7. ET-T | É 
iJe n'avais que vingt sous pour mon! | 
dimanche, et si je m'étais avisé à 8 RORRSEER à 
pleurer pour aller au cirque, je me ; 
serais fait bien voir... Ah! on va 9 FETT | FTTTl 
des principes dans ce temps-là. 
prières; nos SUDpHGEHIONE. Quelques mois plus tard, Bécoup 19 Mn HRRERE 
È réncontra le patron de Gustave qui, | 1 
lui tendant la main, dit sans préam- | L RARE. 
mis Jun HRRAURE 
Eh bien, vous êtes content, ju 
augmenté lé fiston. HORIZONTALEMENT 


Le menuisier fut si surpris qu'il 
ne trouva-rien à répondre: 


softion 14 semaine proche 


1. Apeurée — 2. Reconstituant — 3.|1. Translucide — 2. Aiguiseur — .Pe-i 


MERCREDI - LE - ler MAÏ..1940 


71.8 9 10 


$1,00 tivrera 300 Swest Caps 
ou 1 tivre de. tabac à pipe Old Virginia 
aux Canadiens en service dans le 
Royaume-Uni et en France seulement. 
Adresse—"’Swest Caps'’ 
8.P. 6000, Montréal, P.Q. : : 


| 
: 
| 
| 
Î 
| 


La forme {a plus pure 
sous laquelle le tabac 
peut. être fumé." 


ER 
[1 


Î 
! 
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| 


VERTICALEMENT i 


AYEz Pine de nous tous, qui sommes vos énfants! 


ue mé e . —Un simple conseil en passant: Camarade — Acquisitions. — 4. A-|til rhisseau. — 3, Contient des grains, 

ë . te À # nn ai à 

A0 pieds, Chèque soir, 6 bonne ‘et tendié Mère, nous répan-|Vous avez torË de lui laisser.tant|Prégé de numéro — Salut latin Produit du pétrole brûlé. 1. RE 

drons dés fleurs, d'argent... Au revoir, au revoir. vivants. — 5. Réussite — Mit à|Possessif — Métaux — Note. — #. gence Havas annonce que les trou- Vous désirez faire un f 
des fleurs plus précieusés que la perlé, Et le banquier, toujours pressé, mort. — 6. Séduire — Petit ruisseau.| Courageux — Sert à la fabrication. pes allemandes avançant d'Oslo vers: RON REPAS? 


de certains vêtements. — 6. Serres a-, le nord le long de la vallée d'Oster-; 
vec un corûon — Requin. — 7. Se: dal avaient réussi à opérer leur li-; 
trouvent dans athée — Peu grandss.'aison avec le corps allemand de la. 


— $. Rien — Ne reconnais plus — 9.: hé de T dh La dépêcl 
gion de Trondheim. La dépêche 
GARD Ms PERS ÈrSe ‘de Havas dit que l'on croit que la. 


= Ventilé — Vas äu déhors. — 8. 


Colonne régulière dans un journal. 
= ÿ; Dieu de l'amour — Vases. — 10. 
Dééscendafts des Romains — 11. Pas- 
et n'ayant | 26e pi la filiëré. — 12. Obtenu -- 


plus précieuses que le diamant, fila. | 

plus belles qué les étoiles.. Quand il eut disparu; “Je père Ga- 
Nous déposerons à vos pieds, des milliers d’Ave, simir se remit de son.émotion. Les 
Cette fleur, souffle du Très-Haut, tombée.des JeVrES anesiques «mots lui. vinrent en foule, 


aui remémore en votre ‘âme divine, 


Venez au nt 


CHCIEL HOTEL CAFE 


Sous nouvelle administration 
. 0414 av. Jasper, Tél: 27444, Ed. 


.point de confident, .il.les. grommela 


la pure, sainte, incomparablé joié de Nätdteth! 


Nous crierons vers vous notre angoisse... 
De nouveaux Albigeois sont à nos portes... 


mais un espoir invincible nous anime. 
Oui, par vous, Notre Dame de la Paix, par votre chapelet, 


bénie, 
nous vaincrons l’envahisseur! 


“Mai ie HORORERS 


arme 


CHARLOTTE 


-: [ravis de la mère, au.moment où Bé- = 


A Bonne Ecole 


Le père Casimir Bécoup, que les 
jeunes appelaient “le vieux”, parce 
qu’il frisait la cinquantaine, posa sa 
varlope sur l’établi, redressa d'un 
révers de main sa grosse moüstäche 
rousse et dit: 

—Non, mais des fois, la bleusailie, 
faudrait pas vous payer nôtre fiollé. 


Quand le singe convoque quelqu” un; 


c'est jamais pour des compliments. 
Tous les ouvriérs approuvèrent: 


Alfred ‘et Édouard répondirent | 


presque ‘en même temps, tellement 
ils avaient hâté de raconter l’affai- 
re: 

—Eh bien, nous, le patron ne vou- 
lait pas. nous complimenter. . 

—Ni nous. .BavOnner. «« 

_—] voulait nous augmenter... 

_—Hein, qu'est-ce que vous en pen- 
sez? 

Et ils riaient, ces sn d’un rire 
triomphant... C'était leur premilér 
gain sérieux, et ils songeaient à la 

. joie des parents surpris lorsqu'ils 
“étaleraient sur la table de famille 
cette paye inattendue. 


Bécoup les laissa rire tout leur 
content, puis il déclara: 


—Vous avez räison de vous ré- 
jouir, les gars... Pour une bonne au- 
baïine, c’est.une:bonne aubaïne. 

—N'est-ce pas? . 

Seulement, à mon avis, une au- 
baïne, ça ne &e fête pas en égoïste, 
ça s’arrose, pas vrai, les copains? 

Naturellement les copains opinè- 
rent du bonnet. 

—Avec une tournée générale on 
vous tiendra quittes. — 

Les apprentis ne riaient plus.. 

Alfred baissa la tête et Edouara 
bégaya: 

—On ne demanderait pas mieux; 


au contraire, mais chez-nous, on ne|. 


nous donrié pas gras comme argénit 
de pôche. 
Le “vieux” reprit, goguenard: 
—Ce n'est que cela qui vous ar- 
rête! Vous n'êtes plus des enfants, 
- pourtant. < Si vos parents ne sont 


pas à la page, ils sont pardonnables, | 


ils n’ont pas marché avec leur.sie- 
cle, maïs vous, vous êtes du dernier 


bateau, Vous devez savoir vous y| 


préndre. . 
Comment demanda Alfréd.. 


“Ben, .on se débrouille, voyons. | 


Après tout, vous .n’êtes: pas obligés 
de fournir des chiffres..exacts. On 
diminue un peu le total -réel, et avec 
le différence, on peut régaler les 
amis, à <hargé de révanché, ‘bien 
éntéñdu. . 

Edouard tenta .de se défénire:. 

C'est ps “très loyal. 

Le père Bécoup eut un hausse- 

ment HépRuRe qui “emporté lé” 


.  Éisez nôtre circulaire de-:6: DABES qui a: ete délivrée : 
tue on à ne nn: Pau 


morceau: 

—Mais tout le monde fait ça, mes 
pauvres gosses; tenez, moi qui vous 
parle, quand j'avais votre âge, je 
gagnais $1.00 par jour et le pater- 
nel m'’octroyait royalement 20 sous 
tous les dimanches pour ma semaine 


Si je n'avais pas triché, où donc. que | 


j'aurais été avec mon 20 sous ? 


Les gamins, vaincus, päÿèrent la 


tournée ‘générale. : 

Et ils 8e disaient: en rentrant: “ 
en a de la “chance d'avoir, un papa. 
comme ça: £ 


= a 


+ 


Mais ce soir-là, “Gistive ne tous 
vait pas précisément qu'il avait de 
la chancé d’avoir un papa comme ça. 

Il réclamait à sa mère: un petit | 
supplément pour le lendemain. C’est 
qu'il y avait en ville.un cirque, ùn: 
cirque épatant, unique au .moñde, 
s’il fallait en croire les affiches, a- 
vec des troupes de chevaux savants; 
des .girafes, des éléphants .et des 
clowns: aux grimaces impayables. 


: Seutement le moindre. billet coû= 
tait $2.00, et le jeune Bécoup n’aväit 
pas. d'avance et ne. touchait de la 
Jibéralité f£miliale que $1.00 par se” 
maine. 

Le père arriva au “HOME où la} 
mère, à bout d'arguments allait cé- 
der. 2 

—Qu'est-ce que j'entends ? gro-}" 
gna-t-il; Monsieur n’est pas sâtts- 
fait? 


-[ tour. pareil!. Mais ça.ne se passera 


| shérif a été informé qu’ un cyclone 
a. soufflé sur, dés .Xégions . ruraies |. 


tout seul en. ,regagnant gon Jogis: 
—Un enfant qui n'a pourtant 

chez nous que de bons exemples et 

de . bonnes leçons, nous jouer. ui 


pas-comme-ça, ah! non, çn. ne se 
passera pas. comme ça! 

On: était aw-dernier jour de juin, 
et Gustave comptait. les-billets et 
les pièces de dla paye, sous.les yeux 


coup rentra.. . 

Tu. vois, dit la fume, il ap- 
porte bien gentiment son mois à sa 
maman. .… . 

L'homme d'un régard évalua la 
somme, reléva sa casquette, se plan- 
Le devant son fils. et lui demanda: 

.—C'est tout:? 

—Oui, papa. 

—Tu ne t'es pas trompé ? 

—Penses-tu ? Je. suis habitué à 

calculer. es . 

—Tu n’as rien oublié? 


Rien, le. compte. y est, c'est | 


‘comme de coutume. 
|: Non, dé compte n’y est pas: tu. 
as négligé d'y faire ue el 


' —Quoi ‘donc ? 
k E-Ton augmentation. 


de d'un animal de trait. 


CRPPNETEE so à 


Le jeune home prit ün air é- 
tonné: 

—-Mon aügmentation, je ne sais 
pas ce que tu veux dire. 

—Assez de fménsonges! crin le 
père d’une voix tonnänte. J'ai vu 
ton patron ét je suis fixé sur LE 
honnêteté. 

—Tu es bien sévère aujourd'hui | 
pour des babiôles que tout le monde 
se permet. : 

—Tü as de belles théortes. 

—On mé les a apprises. 

—Qui ça? ; 

—Des camarades. 

Et tu écoutes des blancs becs, 
qui sont tout indiqués, n'est-ce pas, | 
pour té donnér des conseils? 

. —Oh! mais, eux, ils ont été 


« 


à 


là. “353 A “4 
—C’ ést.un “pèré' dé fmitle, un “pè-l 
re à la pagé. ; 
.—Ah!.le: misérable! Son nom! | 
veux savoir SON nom! 
6 ésttoi, papa... 
‘Jean D'AVIGNON. 


NOUVELLES AMERICAINES 


“WASHINGTON. 2 Le Sénat a tion, lun des chevaux de bataille ‘cc 
adopté . les crédits de , $963,797, 475 | leur campagne électorale. 


pour da Marine, 
.crédits. sera’ affectée. à la construc- 
tion. de--deux. autres. cuirassés de 
45 ,000 tonneaux, d'ün porte-avions, 
de deux croiseuré, de huit-destroyers 


et de cing- vaisseaux. auxiliaires. 


ALEXANDRIA, Louisiane. — Le 


isolées. à à éñiviron, 55, milles d'Alexan- 
dria dans. les. environs - -des Yilles de 
Glenmore et d'Elizabeth. ‘ 


CAMBRIDGE; Mass. — Le ide: 
teur .Albeïrt:Bushnell Hart,..doyen 


—I voudrait aller au cirque; ex: | dés: historiens américäins, a prédit 


pliqua la mère. 


—C'est son droit et j'espère que | Unis seront:entraînés däns lä guer- 
tu n’as pas l’intention de le lui dé-|re par une invasion allemandé “vic- 
fendre. Qu'il y aillé, si lé coeur lui | torieuse” de V'Ârérique de Sud. 


en dit! 
.—AIl0#s, papa, tit: jüdicieusement 


‘Gustave, donne-moi $2.06. 


Bécoup. sursauta: 


..—$2.00! Tu n'auras pas un sou seulement six des trenté-huit cités 
de plus que d'habitude. Si tu tiens ‘ét villes filandäisés ont cl 
à ceite fantaisie; preñds ce qui te {aux boibardernents: des S6v' ot3, ur 


ranque sur tes économies. 
l'en ai pas. 


—Qu’ est-ce que tu. fais de tes | : 


cent sous du dimanche ? 
—Jé les dépense: - : 


à te “plaindre. 
—Poür' une fois qu’on pourrait me 
faire plaisir. . 
Le père be 


réproche. dé ne pa, lui, faire plaisir! 

“Un enfant qu'on a élevé. cornme un 
-| fs de. bourgeois! qui nous a coûté 
les es Ja.tête Fa sdn-instrue 


ä 


bee 


scie La lé il travaille! tran- 


k est” arrivé. pe eee rouge | 


{| dans : une. iñiterview. que les: Etats- 


WASHINGTON. — La. Cros: 
Rouge américaine à êté informéé 
| par. ses, représentants. à Helsinki que 


ran la récenté guerre. 


at 


NEW:VORK: — Le “Biseiya” jié- 
trolier à gesôliné allemand cépturé; 


sauér: 


Une partie de. ces |. 


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-et perfectionné par M. Earrr W. 
Biele ,ingénieure-en-chef de la. PA. 
et son, personnel. . 

WASHINGTON. — Le serréta- 


riat d'Etat 2- appris. que le capitaine 
-Robert:H. Losey, attaché militaire 


-Ladjoint des Etats-Unis à Stockhuln, 


Suède, avait été tué. pendant un raid 
-allémand au-dessus de Dombas, 
Norvège. 


WASHINGTON. — Kérisuke Ho- 
rinouchi, l'ambassadeur japonais, a 
déclaré après une entrevue de près 


‘Côrdelll Hull, que les: États-Unis et 
le Jäpon én étdient vérius à üne en- 
tenté réélle au sujét dés Indes oren 
tales hollandäaises. 5 


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! nations sont maintenant en märche, ! 


‘d'uné hébre vée lé sécrétaire d'état |: 


katchewanñ ét'del’Alberta,..& tour | 4. 


— Reposant. 


“NOUVELLES 
DE GUERRE 


(Suite de la page 3) i 
Î 
pas gagné du terrain. Le certain 


c’est que les deux partis manoeu-, 
vrent en. vue de la véritable campa- | 
gne à fond, qui n’est pas encore ; 
amorcée On n'en est de part et: 
d’autré qu'aux préliminaires, qui ne: 
manquent certes pas d'importance. 
Car, des positions qu’occuperont tes ! 
belligérants avant de se livrer l'as- ! 
saut final pour la position indisceu- | 
tée de la Norvège dépendra, sinon | 
l'issue générale de la guerre, «x 


borine école, avec un fameux maître. moins celle de la première manche. ! compris des unités qui ont servi | 
__Je voudrais le connaître celui-| Sur la mer, il est, évident que les Ar ‘dans la région montagneuse 


liés ont uné “vasté supériorité; elle : 
s’accr oit de semaine én semaine. | 
Sur terre, la guerre ne fait vraiment ! 
que s'engager. Jusqu’à la campagne | 
de Norvège, ce fut une guerre de | 
| siège plutôt que de mouvement. ‘Les | 


du point de vue militaire. Cela s’ac- | 
célérera. 
* CR | 


: Vendredi, 26 avril 


* En Norvègé, les armées qui s’6p-'| 


posent consolident leurs positions 
respectives. 
X XX + 

À Paris,.on signale des informa-: 
tions d’après lesquelles il est exact 
que des navires allemands chargés! 
de troupes ont. pris le large, dans! 
la Baltique, à destination apparente; 
de ports suédois; cela peut bien &ê- 
tré une manoeuvre de dépistage, le! 
but véritable de ces transports étant | 
quelque point du sud, en Norvège. | 

& % % 

Pour le reste, il ne faut jurer de! 
rien. La question de savoir s’il y a 
ou non des troupes canadiennes en 
Norvège se pose de nouveau, par 
suite de câblogrammes /selon les- 
quels l'affaire paraît de moins en 


i 
. 
‘ros et Storen. : 


moins claire. 


Samedi, 27 avril 
Une RÉBESUEr de Londres à Va- 


PRES EE 


‘liaison s'est effectuée aux environs! 
‘de Storen, à 50 milles environ au 
: nord-ouest de Roros et à la même | 
i distance de ‘Trondheim. La coionn<: 
motorisée allemande qui ax avancé: 
si rapidement le long de la vallée’ 
 d” Osterdal depuis 48 heures, aurait | 
‘réussi à enfoncer les troupes n&r-: 
végiennes dans la région entre Ro-; 


+k % *% 


Le peste de T.S.F. du gouverne | 
ment norvégien à Tromsoe a annen-; 
cé qu'un bombar dement allié du port ! 
de Narvik occupé par les Allemands: 
était imminent en avertissant tous. 
les civils d’évacuer la ville sans dé-; 


ilai. Le poste à également annonce: 


que de nouveaux contingents angras 
‘étaient débarqués en Norvège, y | 


du 
nord-ouest ‘de l'Inde. ñ 
| GP: #1 

(Le Devoir) | 
SR PSC SA ARR PR POSER TD 


‘” LONDRES. — A l’occasion de son | 


14ème anniversaire de naissance, la!” 


princesse Elisabeth a donné une fête | 


dont le caractère s'est ressenti des: 


rigueurs du temps de guerre. La, 


.| princesse, qui peut devenir reine un! 


jour, a reçu une douzaine d'invités: 
au Château de Windsor, où la fa-i 
mille royale à passé la fin de semai- 


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LE er MAI 1940 


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4 


2e. 19 De PEU 


No. 30 


LE PARTI DES INDEPENDANTS 


élus ont un caucus * 


Parmi lés ‘tiois- emplitéé äd gou” 
vérnemient. qui ‘sont morts dé faim 
au’ “Labrador. ‘après une panñe d'a: 
vion il y avait’ M:.:J.-C. Côté,. ingé-. 
nieur ‘civil et” frère de feu M. le Se- 
nateur Jéan' “Côté /d'Edmonton et 
oncle: du Liéitenant Ernest’ Côté ét 
de MM. Paul'et Jean Côté d’Edmon- 


là la vraiè sagesse, ’ : 
Ce’ soir, ‘devant le nie nous igne Fhomiage au Canada: 


allons demander avéc ferveur une . frariçais fes ti 
[bonne mort, paisible, ‘douce. Je rie | Pur “Re | 
suis rasé tout prêt ‘pour le gran® 
voyage. J'avais : peur de ma mai-|Times a commenté, en page édito-, 

greur, mais je me suis rappelé qu'on: iriale, le fait que des membres ca ! 
est poussière et que l’on rerourne | 22ème régiment franco-canadien ont| 


NEW-YORK. — Le New-ïorx {y 


LONDRES SONGE À SE DEBAR 


 SER DU PARTI COMMUNISTE 


indignation des députés et: du publie CONÈEe l'activité 
CHR - dé la “cinquième colonne | 


LONDRES. tienaiton des : que. ‘le budget de guerre de 810, 000,- 


| EDMONTON. — Les premières provinciale, dans le but ‘d’encoura- 
j mesures pour la formation d’une |ger et d'aider chaque division à éta- 
| organisation indépendante perma-;blir une organisation indépendante 
| nente en Alberta. ont été prises lors-| permanente.et aussi de dresser le 
| que 19 indépendants élus aux &iec-; programme défini de l’organisation, 
tions. provinciales du 21 mars ont. Les indépendants, élus comme 
| tenu une séance à huit £los, samedi candidats de la coalition des libé- 
Île 20 avril. dernier. raux, es conservateurs, des Ter- 
_Assemblés pour la première fois,| miers-unis-albertains et “autres  ad- 


ton. Noùûs ‘bublions: aujourd’hui des | en poussière, Je’ me suis calmé. Si été choisis pour monter la garde au' 

extraits de Jéttres’ touchäntes que | je puis être assez fort demain, je! palais de Buckingham. À 

M. Côté a. ‘écrites À son épouse et à | vous écrirai un mot encore. Voici ce qu'il.a écrit: 

son fils, péndänt les jours tragiques J.-C. COTE! 

où il vit venir la mort. : 
X + 


“A quoi les omibres de Louis xivi 
a de Napoléon peuvent-elles ‘bien 
.le 25 novervorei | pensér, maintenant? Des sentinelles | 
_— . ‘22 novembre 1939 | Chers deux chéris, | franco- canadiennes de Québec mon- | 

es deux chéris, - . | Mes deux compagnons ont chauf- tent la gardé, cette semaine, au pa- 
Malgré que nous n'ayons pas {fé le poêle toute la nuit; sans cela, : 


CRE 


‘députés au parlement:et du public 
‘anglais, au sujet de l’activité de la 
“cinquième colonne‘ sur le front do-! 


mestique, augmente de telle sorte 
:qu'on demande la suppression œu 
parti. communiste, - 


Le secrétaire dès affaires domes- ! amples. explications sur ses efforts | 


| 000,000 qu’ on est actuellement à à dé- 
battre, n'est” pas assez élevé. L'on! 
prétend que des sacrifices encore 
: plus grands ‘doivent être demandés | 
aux contribuables _ anglais. 


Sir John Simon, chancelier de lE-' 
chiquier, donnera, croit-on, de plus; 


iles. indépendants ont remis à plus 
itard le choix d'un chef partementat- 
2 jusqu’à ce qu’ils aient mieux fait 
: connaissance les uns les autres. Is 
ont nommé un comité provisoire de! 
sept membres pour représenter leur i | 
; groupement. 

Ces. délégués ont décidé de tenir: 


versaires du Crédit Social, ont una- 
nimement voté “d’agir en harmonie 
et en coopération pour traiter 
toutes les questions publiques sur 
le plancher de la chambre, tout en 
réservant à chaque membre le droit 
| d'exprimer en ‘tout temps ses opi- 
nions personnelles.” 


ques songe sérieusement, dit-on, à 


ltafe de Buckingham. Elles protègent ti . 


pour gérer les ressources financiè- : : en novembre une convention des re- | Ces dix-neuf indépendants forms- 


mangé depuis deux jours, les for ces | 
vitales tiennent encore bon; mais; 
nous sommes d’une grande faibiesse, 
Je suis allé voir mes pièges à quei-| 
ques arpents seulement. Je marchais 
comme un vieillard, canne à Ja mar ; 
Si nous n’avons pas de secours d'ici 
dimanche, nous aurons ‘été, rendre 
nos comptes au Juge suprême. Tous, 
nous avons gardé notre lucidité d’es- 
prit; ce sont les prières ferventes | 
qui nous ont donné. cette grâce. Je 
ne puis vous dire tout ce que j'au-; 
rais pu vous dire de vive voix Cela: 


nous n’aurions pu Échauner à la le cocur symbolique de l'empire bri- iter l'exemple du 

mort. Ce n‘est que pour retarder le tannique. La présence de sentinelles | Fr : Fr Cr re 
dénouement. 11 approche rapidemen: : ; franco- canadiennes en uniformes : FEES en Saphanaus t f 
Pendant ce temps-là, je sens eñ moi! ‘anglais sur les Plaines d'Abraran | re Do se _ 
que les grâces et la force d'y faire'a longtemps émerveillé le monde oc- : on ae ns LU He 
face ont été obtenues. Hier soir, de-! ‘cidental. Les Londoniens peuvent, de je Fe pre He es 
vant le Crucifix de la bonne mort, maintenant les voir dans leur propre ea rod Le 
nous l'avons embrassé: nous avons capitale tout comme le roi Cote Ée ON IAEBRES 
demandé pardon de nos fautes tous ! | VI, lorsqu'il quittera son palais. Ne 
ensemble. Nous avons renouvelé no-! 
tre foi en Lui qui a souffert pour: 


Pendant que les Étobges ie 
“Tous les rois de France, avec !sont engagées dans une lutte achàr- 
lcurs armées conquérantes, n ’ont pu ; née contre les Allemands cnvahis- 


;notre rédemption. Jos. Fecteau e| aceomplir ce miracle. C'ést en effet ! seurs de la Norvège,” et à la suite: 


moi nous avons encore renouvelé no- ; un trait d‘imagination, un hommage d'un nouveau bombardement‘ alle- 
tre ardent désir de recevoir les Sa-! ; aux Canadiens-français et un ‘avant- | mand dans la région de Scapa Flow, 


le parti: 


aurait été si doux de vous revoir un, crements de Pénitence, Bucnarisiie | goût d’une union cnelg tenues 
instant, même avant de rendre lei et Extrême-Onction. C’est là ma' plus étroite. 
dernier soupir, et de recevoir JEX: | plus grande peine, de mourir sans! 
trème- -Onction des mains .de mon/cette grande consolation de notre! 
cher moine! L'amour: que j'ai pour | Mère la Sainte Eglise. J’impiore ma | FE 

vous deux au dénouement : final est! bonne Mère la Sainte Vierge chaque : LE Ù DETRUIT 
sublime. A tous, parents chéris, a- minute du jour. Ce qu’elle me donne: 
mis sincères, je vous fais mes a-'de forces, la Puissante Invocatrice | 


dieux avec un grande serrement de ! auprès du divin trône! 
coeur. u 


i 
Maintenant, mes deux'enéris, nee : 
LAS " J.-C. COTE, isez vos forces où j'ai obtenu les: ; DOMMAGES DE 
k % % : | miennes. Vivez tous les deux en! 
le 24 novembre. leoHianauee d'idées et d'amour pour | Une incendie d’origine inc 
Vs den lès ile Christ. Vous aurez une vie heu- ie entrepôts des exportateurs 


Je ne croyais plus être capable de; reuse pleine de. bénédictions. Mon; 


claire, j'ai pu encore. me lever. J'ai: : des circonstances pénibles en app 


ancrage naval des’ îles’ ‘Oréades,” on f 
css] a déclaré en- chambre, des communes! di soir,'par la Royal Air Force, des 


Se ue 


LES ENTRE. 


POTS DE GAINERS LIMITED 


DE $300,090 . 


onnuc a ravagé ‘de. bonne heure 
Gainers Limited à Edmonton- 


Sud, causant des dommages évalués à environ 5300, 000. Les en-| 


vous écrire: Après trois jours à l'eau départ pour le grand inconnu: dans | îtr epôts étaient ‘totalement assurés. ; 
Une centaine de pompiers ônt dû travailler &arrache-| 


hou, 


été voir mes.pièges..Cela a pris tout : rence a été arrangé de cette façon | | pied pendant deux héyres avant dé pouvoir maitriser les flam- 


ce que j'avais de forces. Comme! par la Providence. 


d'habitude, rien dedans. Je prenes | | 


mes. L’entrepôt principal, immeüble de bois de deux étages: ‘con-|. 
Soyez courageux. Si Dieu” le per- -Fténant des cargaisons d’éxportation de bacôn, de boëüf, de lard, 


res de l'empire, pendant un discours 
qu'il prononcera en chambre des] 
communes. 


| J.-M. Keynes, économiste et con- 

seiller du. gouvernement, a approuvé 
les critiques du budget dans une let- 
tre au “Times” disant -entre autres 
‘choses: “Je. m'étonne de. voir. com- 
i ment le; pays. se rend peu compte 
des. sacrifices que la victoire exige. 

Le. gouvernement, aurait besoin de la. 
‘ moitié du revenu de.-la nation pour. 
| gagner la guerre.” . ‘, -: 

Au bombardement aérien de mar- 


} 


| 
| 


! bases de Norvège et . Dänemark, 
l'Allemagne a répondu par uñ nou-| 
vel assaut contre Scapa. Flow, au 
; knord de l’Ecosse. Un: communiqué 
anglais dit que des batteries anti 
aériennes et des avions de combat 
ont repoussé de nombreux av'ons. 
! Les raiders n'ont lancé que quel- 
| ques bombes qui n’ont causé ni dom- 
mages ni pertes de, vie. Aucune 


ee n'a été lancée apparemment | 


sur Scapa Flow proprement dit. 
UN SEUL DEPUTE . 


Bien que les ‘communistes dé’ Ja 
Grande-Bretagne n'aient qu'un dé- 
‘puté au parlement, William Galla- 
\ cher, et que le parti n'ait obtenu: que 


le tout: comnie, étant la volonté de |met, je veillerai sur vous deux aveci de Cuir et de boîtes à conserves à été détruit complètement. Le! 27,117 votes aux dernières élections 


ront à la prochaine législature l'op- 
position RÉHEMENIANE officielle. 


, présentants du mouvement indépen- 
dant de ie division ‘électorae 


AU JOUR LE JOUR ‘ 


"NOUVELLES ES DE GUERRE | 


Tuidi. 22 avril 
Scapa- Flow, dore Tes flés Oraules. 
La campagne, des. Alliés en “Nor- Ils s'en prendront en dernier lieu à 
vège reprend le premier plan, avec | Oslo. 
le débarquement .d’un corps expédi- 
tionnaire anglo-français transporté 


EX #% + 


‘Sans, encombre dans Îles eaux scan- 
! dinaves en fin de semaine et le com- 
? | mencement “d'opérations: militaires | 
de ce corps expéditionnaire, de con- 
cert avec des troupes norvégiennes. 
On parle de trois divisions, ou d’une | 
{soixantaine de mille hommes, dont! 
feraient partie des ..détachements 
-canadiens pris à, même la première 
division partie du Canada l'autom- 
ne dernier. Les Alliés ont débar- 
qué dans le fjord des Romsdals, Sur 
| lequel se trouve situé .Andalgnes, | 


ils ont commencé * ‘des opéritions ten“ 


J'dant à s'empärer ‘dé ces deux’ ports 


+ 


de mer, doft le “dernièr n'est qu'à 
230 milles des Îles Shetland Nes à ‘830 


tr 


se 


La base aérienne du Reich la plus 
rapprochée, jusqu'ici, de Séapa-Flow 
était celle de l’île de Sylt, à 510 mil- 


Îles de là. Les Alliés cherchent évi- 


demment à priver le Reich des bases 
nouvelles qu’il a établies au Dane- 
mark et sur le littoral norvégien er 
d'où il menace les communications 
anglaises dans la mer du Nord, am- 
si que l'ouverture de celle- -ci sur 
l'océan Atlantique. 
EX # 


Tandis que Londres affirme que 
îles transports alliés ont fait leur 


trajet sans être aucunement embar- . 


rassés par les Allemands, ceux-cl 
prétendent leur avoir coulé quelques 
transports et une ou deux unités 


[navales importantes, ‘ * . 


€ &K * 


Dieu. . Mon- sprit-est--encore -clarr;: tendresse et: amour. Soyèz' assurés, | feu.a épargné deux structtires dé. brique, Ja chämbre’des four: l générales de 1835, ils sont cepen- | 


L 
c'est une. des ‘grâces .que. j'ai obte= grâce à la Sainte Vierge, que je: naises, labattoir, les bureaux ét les cours de têtes de bétail. 


nues. Je veux quitter cette vallée ée vais mourir avec toutes mes facul-! ‘Gainers Limited -éxporten 


t au Royaume-Uni, aux Etats- 


| dant doués de la parole. 
Leur journal, le “Daily Worker:! 


VE 


larmes ‘avec ma lucidité d'esprit. ze tés d’esprit, conscient de laïsser uw: Unis, aüx Indes occidentales et en Orien, en: “plus. -de- ‘desservirs. Laoht 1e tirage “ést de-80:000: demande 


crois que les prières des Bénédictins ! , monde qui n'était qu’un lieu tempo-|la région d’'Edmoñnton'et le district de Vancouver; Mietoria, . -Cal-. 
“la: franchir. Oüi, je-lési raire. J'emporte dans la tombe un BATY * et PRAnen -où ils ‘ont des secursates Ms 


LES EU, TERRAIN D'ÉLECTION 


m'aident à 
aime, mes Bénédictins ils ne me par-| grand regret et un grand sacrifice: | 
tent pas de l'idée. ‘Au point de vue, ! celui de vous quitter. Je l'ai fait no-: 
spirituel, le Pére Prièur avait raiso: 1; .blement pour mon salut. | 
de les garder où ils sont (Magog). J.-C. COTE 
Je n'avais jämais pu ‘compre: ndre la: ‘ 
chose; mais’ je l'ai: comprise depuis: 
que je suis plongé dans mon mal- 4. mes deux. Chéris, 
heur ici. Il faut de l'isolement pour J'ai pu me lever aujourd’hui di- 
la vraie. prière, °°" ; manche. Depuis mardi que je suis 
D'ailleurs, ‘Saint- Benoît-du- Lac, à J'eau claire. Cela tient du miräce- WASHINGTON. — M. Martin 
est appelé à dévenir üñ ‘grand SaNC- | Jeux, Aussi, si tu voyais mon corps. Dies, président de la commission 
tuaire de recueillemént. Ï faut que C'est la désintégration complète de | d'enquête sur l'activité anti-améri- 
notre vieille province de Québec re- tons les éléments qu’il contenait a-'caine, a déclaré que ce comité es: 
devienne ce qüu’ellé était; une fer-lfin de soutenir la vie. J'ai fait la prêt à prouver qu’il existe aux E.- 
vente... une. usine Éb LE S'est| prière en commun encore ce matin. | Unis “une situation à la cheval de 


: Nous avons encore fait hotre sacri- | Troie” pire que Ja “trahison” attri-; 


% % 


DES AGENTS. 


le 26 novembre. 


| mort douce. Nous avons ‘offert, tou- Il expliqua qu il voulait parler des 
4 Le nos souffrances pour l'expiation | agents de puissances étrangères qui : 
CROMWELL | dé nos péchés et avons demandé par- occupent des postes de commande. | 
| don devant le Crucifix de la Donne Notre comité, dit-il, a des rensei- 
: mort. Que sa sainte volonté soit fai- gnements qui établissent que les 
L'hon. James R. Cromwell, minis- | te! Nous avons lutté chrétiennement | communistes et les nazis ont péné- 
tre plénipotentiaire des Etats-Unis ' pendant onze semaines. | .Îtré dans “les industries du trans- 
au Canada, donnera sa démission le Je fais des voeux pour qu'elle port, des communications, de la mu | 
21 mai prochain. “La décision de, exauce mes prières ct qüe l'heure de |rine, des utilités publiques et de l’a-| 
l'hon. Cordell Hull, secrétaire d’E-|la délivrance approche. ‘ .Îcier ainsi que dans les chantiers ma- 
tat à Washington, m'oblige à agxr| Je veux ce matin faire mes der- | ritimes. et les AISEURES d'a- 
ainsi” vient de, déclarer M. Cror: +; niers adieux. À mes cheïs bons, Pè-| vions.” Di 
well. M. Hull a décrété, en effet, que res Bénédictins, etc... J'espère ‘que: NEW-YORK. M. Herbert Foover 
si le ministre des Etats-Unis vou- | ceux-là t’aideront dans tôn maltièus | a déclaré que les Etats- -Unis avaient | 
lait préparer sa campagne pour saills sont” si bons! Je vais rejoindre commis “une colossale erreur politi- | 
candidature aux primaires du New- 
Jersey, le. mois _brochaïn, il devrait bons! Mon Eva et Claude chéris, je Russie des Soviets, Ila ajouté: 
se retirer du service diplomatique | vous ‘quitte pour J'éternité, avec ré-| valeurs morales seraient au moins | 
américain. M. Cromwell est mun:s- | signation et une foi inébranlable., | réaffirmées si nous rappelions notre 
tre'à Ottawa depuis le 4 janvier der- Mille baisers. ambassadeur et si nous Aommions 
Dier.…. œuù mermuncs mes pete ever axe un chargé d’affaires en guise de rè- 


N DE! F fice suprême, et avons demandé une | buée aux agents nazis en Norvège. 


J.-C. COTE 


LR 
” 


L'EMPIRE À DEUX MILLIONS … HOMMAGE AU | 


. D'HOMMES SOUS LES ARMES, CARD. VERDIER 


RL 
PARIS. — Une cérémonie. d'hoïn-. 


Le cent et l'entraînement nt accélérés- et se! 


ALLEMANDS 


ET SOVIÉTIQUES 


présèntant nominale. 


L'ancien président a publié “es: 
opinions dans üne revue hebdoma- 
daire américaine. Il affirme que 
souvent “les erreurs de politique é-‘| 


trangère ne peuvent être entière-" 


ment corrigées. Mais, écrit-il, 

nous commettons des erreurs, cela 
ne veut pas dire qu'il n'y ait plus 
rien à faire. Lorsque nous voyons | 
qu'il en résulte une désintégration 
persistante des valeurs décentes 
dans le nronde et :chez- -nous, il nous 
faudrait au moins réaffirmer notre 


attitude au sujet de ces valeurs.” 
Le 16 novembre 1933, lorsque le. 
président "Roosevelt 
Russie, M. Hoover affirma: “La mê- 
me situation existe... que lorsque 


le président Wilson refusa dé Ja re-} 
connaitre et la sagesse de cé refus 


a été. confirméé par 14 années de | 
terreur sanglante. :. et l'effort cons- 


més vieux palents qui ‘étaient si que et morale” en reconnäissant la | tant de Moscou pour détruire par-! rique dé huit jours aux deux palais 
“Les jtout les gouvernements démocrau- royaux, alors qüe les clés du roi. ont 


ques. 

Les hommes d’affaires américahrs 
en vinrent à appuyer cette recon- 
naissance ‘par suite de la perspective 
de grosses affaires. M. Hoover. ax. 
firme ici que durant les : six années 
écoulées depuis: lors Jüsqu’à linva- 
sion russe en Pologne, ‘ ‘nous avons 
vendu environ .$200, 000,000 de mar- 
chandises à: 160, 000, 000- ‘de Russes. 
C’est là moins - de sept; -pôur ‘cent de 
ce que nous ‘avons vendu à 10, 000, | 


reconnut. la / 


que la gugrre cesse, ; ;et: haque : di | 
manche les. communiste Ro 
rides. discours à ‘Hyde Park pour dé- 
jinoncer le gouvernement. . 


Le “Daily Herald”, 


organe du 


4 parti ouvrier, dit que Iles ministres 


a cabinet portent attention à la 
[nouvelle qui circule que de la pro 
‘ pagande communiste se fait dans 
les manufactures. Les membres du 
! gouvernement, dit- il, s'inquiètent 
‘des ‘allégations que le parti a agi 


conime agent direct d'une puissance | 


| étrangère en Fe IvIons Étraies avec 
| l'ennemi. 


“ LE] ROYAL De, 4 
| À TÉRMINE 
SA GARDE 


4 


à 


Le. roi et la reine! assistent! 
| à la relève de la garde — 
La reine porte une feuil- 
le d’érable 


LONDRES. — Les soldats‘ ‘cana- 
|diens ont terminé leur Garde nisto- 


l'été remises par les Ecofsais, ‘de To- 

jronto à un détachement des Gold- 
|streäm Guards, au palais de Bucx- 
| inghan. | : 

‘Le toi, portant l'uniforme, de ma- 
réchal, et la‘réine sont apparus à 
l'entrée Principale du” pälais. et ont, 
‘assisté à Ja remise des. ‘clés par 
‘capitaine ‘ Mäckenzie Robinson . au 
major ‘sir. George Forestier-Watxer, 
commandant des Goldstream: ‘Guards 


‘Sa Majesté la réine Elisabéth, qui 


DANONE jusqu'à ’à R limite des ressources en|mage populaire au cardinal Verdier | 000 de Canadiens durant la même|est colonélle-en-chef du Yégimênt é- 


hommes 


étiez 
‘: QE 


LONDRES —: Le gouvernement a anñonicé s'qué de Verdier:-né humble parmi: les hum. 
britannique a maintenant sous les armes ‘deux fnillions d’honm- 


vendu près de $500, 000, 000, ‘soit plus! 


| a eu lieu à Notre-Dame, où ir re-| période. Fait étrange: Durané es cossais de Toronto, portait une rove 
cat «a: pose. Mgr Courbes donna “une allo- six ans qui ont précédé da reconniais- lävaride et une feuille. d'érable à| 
cution où il rappela que lé cardinal | sance de là Russie, nous lui avons lépaule. ; 


RTE 
Un pèu avant” la céréinonte, cs 


lbles, entendait être le cardinal des du double.” Dépuis la date’ de. la! souverains avaient assisté, du. bai- . 


{ 
mes, à l'exclusion dé la marine royale ct des marins’ ainsi QUE | “travailleurs”. Le théologien mora-| reconnaissance, ‘nous avons acheté con aù défilé lent dès ‘deux déta- 


n 


de: là marine marchande et de la Royal Air: Force. . 


liste et. sociélogue consacra. à sd pa- plus de $300, 000; ,000. d‘or de la Rus- chements! ét" avaient. peçè. une .ova- 


On précise aussi due les armées en France et dans ps st trie, sa vie à étudier et à mettrelsie, à $35 l’once, en ignorant le. fait | tion de la foulé qui ‘s'était massée à 


central'sont augmentées régulièrement. : ‘En plus des” hommes | av point les problèmes sociaux. En}° ‘qü’utie ‘bonne-‘partie dé cet 6r 'ést. 
sous les armes présentement, PErmipire a des réserves dc Capi-| pleine Grise économique “il ;eu T'au- | 


tal-humain tel que celui qui est. constitué par là poliéc, le PCT-| dace de faire surgir du soi plus de 


sônnel des services de la défense” civile; ‘le ‘personne! du trans- cent églises. Mgr Courbe dit en ver:. aù rouvernément ‘soviétique . à .dé- | 


produié “par ‘lès doigts ‘Sanglants” |: 


l'extérieur. de. la grillé dû ‘palais. ï 
* Le‘ roi ‘ét’ la: reine sônt: er 


des-ertlés sibériens et que cela. “aide | descendus: dans: Ta cour” ‘intérieure, 


port: ëivil et” les. ‘érganisations ‘dé: travailleurs dans l'industrie iminant: “Dans cette cathédrale. qui f'truire ‘les: pétites. nâtions.” 


De <a «7 


de guerre et-dans Ics autres services : publics." ” COUT 


e ‘labrite toutes les gloires de‘la Fri ane | 
On dit que l’âge moyen du. soldat briéannique est de. “26! ce, 1 vous: êtes: venus vous, travailleurs | Lorve nir:dans les “affaires_domestt- 
ans. Le: cormuniqué Au. Ra ajoute ‘qu avc ja loi dc!fier 5, pus, joÿeux et mie amétféaines. n ‘lui. te f nal. 


matches. : fe. Ja faim” 


tas a at “Hate. Unis 


“paix: ue à ie à 


je ] minée 
= gagnaient € casernes. e Wei 


ton - les: 1e 


"cours au cri de “Gocd old Canada 


ME EST! On ciéhrait samedi la fête de Hit- 
F % ler, en Allemagne, —"ï} vient d'avoir 


[51 anis —et il fallait communiquer 


LE NA 


Lmés, de chaque côté des Mie du PAE: ae e ‘Alberta, et'Te'sûus-It0u- 


DÉNONCE PAR 
UNEVEQUE 


Mgi Koñrad. Grdeber: arr! 
chevêque de Friboutg; s’é-! 
lève contre la contämina-| | 
tiom de la jeunesse alle- 
mande. 


t 


| 


BERLIN. — Une lettre Pa 
que Son Exc. Mgr Konrad Groever, 
archevêque de Fribourg, Baue, me | 
blia à l’occasion du “dimanche des 
enfants” attaque l'influence de l'E- 
s|tat allemand sur l'éducation de la 
jeunesse du pays — _ particulière | ni 
ment sur les jeunes filles. Cette let-: 
tre dit que dans certaines paroisses ; 


| d'assister aux cérémonies religieu- 
ses et elle déclare ceci: “La jeunes- 
se allemande, appartient, à Dieu. El- 
le n'appartient ni à la nation ni à 
PEtat. Au naine l'avenir prou-' 
vera, comme.le passé l’a prouvé. au 
| peuple allemand, que la jeunesse é- 
a dans la foi du Christ ne dés: 
honore pas la nation et ne met pas 
| l'Etat en danger.” 
La lettre fait allusion indirecte- 

ment aüx appels des nazis pour que 


-même si elle ne sont pas mariées, 
dans le but de renforcer la nation. 
“A notre profonde affliction, nous 
avons à noter que notre jeunesse fé- 
mihine a surpassé la jeunesse’ mas- 
culine dans sa conduite indigne ét 
insensée, dit-il Nous devons noter 
avec indignation que des jeunès fil- 
les, qui. ne.sont pas encore ‘adultes, 
deviennent mères, tandis que leurs 
mères, telles des enfants irréfléchies 
ferment: leurs oreilles et leur cons- 
cience”#sr »<. 


» DATES epoumens eus 


ENS 


QUATRE CA 
DÉS AVIAT 


x 


PISPARUS 


les jeunes femmes aient des enfanis, | 


‘à la population du Reich de bonnes 
nouvelles, même plus où moins bien. 
| fondées Paris s'accorde avec Lon- 
‘dres pour affirmer que les Alliés 
n'ont perdu dans cette expédition ni 
un homme ni une barque. 

 @ + 


Sur les autres points d'Europe, 
il n’y a rien de sensationnel, sauf 


| que le littoral du Danemark a subi 


un premier bombardement aérien di- 
rigé contre les avions du Reich; et 


que la Suède s’est vue survoléc par | 


plusieurs avions 
: mands. à . 


Mardi, 23 avril 
.Le’conseil suprême des Alliés rêu- 
ni à Paris avise aux progrès de la 


campagne Militaire et navale du cô- 
Îté de là Scandinavie. Cette campu- 


de guerre alle- 


6 J allemandes on empêche la jeuness-!gne prend .une tournure des plus 


actives; les Canadiens ainsi que les 
Français s’y battent à côté des An- 
glais et des Norvégiens. 
FO # + 

Le Royaume-Uni apprend de Sir 
John Simon quels nouveaux impôts 
et quels déboursés énormes les conu- 
tribuables anglais devront affronter 
pendant la prochaine année de guer- 
re. ie | 
Jeudi, 25 avril 

Alliés et Allemands se disputent 
les points stratégiques et les voies 
de:chemins de fer d'importance pour 
la rapidité de leurs communications 
en Norvège. Les raids aériens se 
multiplient des deux côtés. Les Alle- 
mands disent avoir offert jusqu'ici 
une résistance. victorieuse aux trou- 
pes alliées déjà débarquées en Scan- 
dinavie; tandis que les Alliés affir- 
ment avoir fait du progrès dans des 
circonstänces . difficiles, . -S'ils n'ont 


Ho Does {Suite à la page 2) 


NADIENS AU NOMBRE 
URS 


TUES OU 


unies par “lé ‘ministère: ‘de l'Air, 


Lole: contient les noms de 113! 


accompägnés d'officiers” impériaux |hommes, dont-31 -morts, 10 blessés. 
‘Jet canadiens “Les ‘deux: .détuenc- et"72" disparus et probablement | 

M. Hoover accuse la Russié d'in- | ments ont présenté les: -apmes au. rol. 

Puis:la fanfare: us VHS Loue - 


morts, . 


ee non mentionnée... 


Le: és Céfiadiens sont: ‘e’ LiBuishant 
PRE n M-W.: Dohaldéôn; 


tenant d'isiation F4 “De “Mideletons 


| SEONDRES. — Quatre Canadiens de. Ho +. Manitoba, qui mau- 
sont: inscrits sûr la ‘liste des pertes, quent à. l'appel et.qu'on..croit avoir 


été: tués .aù combat: le. lieutenant 
d'aviation J.A.C. White, d'Oshawa, - 


: Ontario; rapporté. comme. disparu et 


:qu'on:eroit..avoir. été tué; le sous- 
lieutenant - d'aviation... BD. - Aldous, 
| de * Vicoria,-… Colombie-Britannique, 


: ds * [rapporté. comme. manquant à l'appel. 
te Cette Jisté a ‘été. faite «pour une 
st 


"(Les “Patents dé‘ ‘Doñaldson, * 
Létbridge, : 
e 13*a 


la” one HE ins LR. 


de. 


K {ri “On éroit: qu‘ ‘it fut : De 
miêlé”à des” opérations au-désus de | 


PAGE ! 


L'ÉDUCATION CHRETIENNE DANSE; 
LA FAMILLE 


D'après les exemples de la vie de saint Jean Bosco 


x: TE D 0 t 


LOUE CE l’Ascension 
Saint Jean Bosco est le Santo mo-lque dans les conditions ‘actuelles de PRESS 
derne ‘italien le plus populaire. Re-|la vie sociale, l’urgente préoccupa- | Evangile 
cevant des nouveaux mariés, au jourition du pain quotidien leur rend | 
même de la fête de ce grand édu-|parfois difficile l’accomplissement | :(S. Jean, ch. XV, v. 26 ct 27, ct 


parfait d'un devoir aussi essentiel. chap. XVI, v 1 à 4) 


Telle était également la situalion,| in ce temps-là, Jésus dit à ses 
quand Don Bosco songeait déjà à ! disciples: Lorsque le Consolateur 
aider et au besoin à remplacer 1es sera venu, cet Esprit de vérité qui! 
parents dans cette fonction si grave: ‘procède du Père, rendra témoignage | 
qui est la leur” ide moi; et vous aussi vous en ren-| 

L'éducation qu’il donna s’inspira | drez témoignage, parce que vous ê- 
de celle qu’il avait reçue et ainsi, |tes avec moi dès le commencement. 
dit le Pape, “la mère qu'il eut expli- | Je vous ai dit ces choses afin que 
que en grande partie le père qu'il| vous ne soyez point scandalisés. Il 
fut pour les autres.” Il appela “ora-| vous chasseront de leurs synago- 
toire” l'oeuvre qu'il fondait, parce | gues, et le temps même approche où 
qu’il voulait en faire surtout un lieu | quiconque vous fera mourir :croira 
de prières, comme l'avait été la|rendre gloire à Dieu. Ils vous trai- 
maison de sa mère, “maman Mar-|teront ainsi parce qu’ils ne connais- 
guerite”. ‘Imaginez la jeune veuve sent ni mon Père ni moi. Mais je 
avec ses trois enfants agenouillés ! 


: vous ai dit ces choses afin que, 
pour les prières du matin et du soir; | quand ce temps arrivera, vous vous 
CRE lvoyez-les semblables à de petits a- 


souveniez que je vous les ai dites. 
gneaux, dans leurs habits de fête, 
BOITE AUX retirés avec soin de l'armoi-| REFLEXIONS 


cateur de la jeunesse, le Pape Pie 
XII a voulu tirer de l’enfance et de 
‘l'oeuvre de ce saint des leçons pour 
tous les foyers chrétiens. Il rappela 
d'abord que le jeune Jean Bosco na- 
quit de parents pauvres, et qu.il 
perdit son père tout enfant. Mais il 
avait une mère admirable. 

“Quand Dieu confie un enfant à 
des époux chrétiens, continua le 
Saint-Père, il semble presque leur 
répéter ce que la fille du Pharaon 
dit à la mère du petit Moïse: Prends 
cet enfant et élève-le moi: Les pa- 
rents dans le plan divin sont les 
premiers éducateurs de leurs en- 
fants. Il faut toutefois reconnaître 


re, se rendre à la bourgade de Mu- 
rialdo pour assister à la sainte me- 
se. L’après-midi après le repas fru- 
gal dont le seul dessert était un 
morceau de pain bénit, les voici ré- 
unis autour d’elle. Elle leur rappelle 
les commandements de Dieu et de 

Qui était saint Christophe, et! l'Eglise, les grandes leçons du caté- 
pourquoi les catholiques l’honorent-|Chisme, ce qu'exige notre salut; 
ils? puis elle raconte, avec la poésie dé- 

_Saint Christophe naquit en A- licate des âmes pures et des ina | 
rabie au troisième siècle. Ïl était nations populaires, l'histoire tragi. | | 
païen mais il se convertit, et c'est | 17° Rue done nel et du méchant! is devons chercher notre force et 
à son baptême qu'il prit le nom de Caïn, l’idylle d’'Isaac et de Ro no lumières. Si nous sommes per- 
Christophe (porteur du Christ). Il le mystère ineffable de Bethléem, sécutés par les méchants ou affli- 
fut martyrisé pour la foi et l'Eglise la mort douloureuse du bon Jésus, igés par les souffrances, ne perdons 
célèbre sa fête le 25 juillet. mis en eroix pour nous sur le Cal- rien de la fidélité que nous devons 

C'est tout ce qui est historique- vaire. Qui peut mesurer l'influence au Seigneur. Armons-nous de cette 
ment certain. Mais d’après une lé- profonde. dés premiers enseigne” pensée: Je souffre pour un Dieu jus- 
gende, Christophe, qui était un vé- mens Men . te et bon; il connaît mes peines; il 
ritable géant, portait les voyageurs! ‘La religion est donc le premier me les a annoncées par avance, il 
d’un côté à l'autre d’un torrent im- fondement d’une bonne éducation. |saura bien un jour m'en récompen- 
pétueux où il n'y avait pas de pont.| Mais don Bosco voulait que la rai-|ser. 


Un jour un petit enfant demande à| Son lui fût associée, la raison illu- 
traverser le torrent. Christophe le|minée par la foi, qui consiste sur. 
prend dans ses bras èt se lance dans tout dans la mesure ct la sagesse PETIT CATE-. 


les flots. Mais le petit enfant deve- dans Péquilibre et l'équité. Serait-il 
nait de plus en plus lourd, et rendu raisonnable, par exemple, de vouiorr 

De quelle: : manière HE il exeréer 
la charité fraternelle?. 


Tant que nous sommes -sur cette 
terre, dans ce lieu d’exil, notre vie 
est un mélange continuel de biens et 
de maux. Nous y avons quelque 
joie, parce que Dieu ne nous aban- 
donne pas; nous y avons des afflic- 
tions, parce qu’il faut que par la 
patience nous méritions une . vie 


RE FPE ARR ne 


nés ni abattus. Jésus-Christ nous 
donne son Esprit pour consolateur 
et pour maître: c'est en lui seul que 


à l'autre rive, Christophe tombe é- corriger un enfant des défauts don 
on Jui donne chaque jour le specta- 
cle? de vouloir qu'il soit soumis et 
obéissant, si on critique en sa pré- 
sence les chefs, les supérieurs ecclé- 
siastiques et civils, si on désobéit 
aux commandements de Dieu ou aux 


puisé. L'enfant était le Christ lui- 
. même, et il se fit connaître par un 
miracle, 
Au Moyen-Age on regardait saint 
Christophe comme le protecteur des 


voyageurs et on mettait sa statue le 
© ong. des ; routes et à. l'entrée’ des justes lois de l'Eglise? Serait-il rat-| —Il faut exercer la char té fra- 


FE ports. Aujourd'hui, re ‘ nombre | Sonnable de vouloir que vos enfants | ternelle avec respect, humilité, gé- 
#: 
d'automobilistes tiennent à mettre! Soient loyaux, si vous vous condui-! nérosité, amitié et patience. 
une médaille de ce saint dans leur | 5° avec ruse; sincères si vous men- 
voiture. Cette pratique procurera | t22; Æénéreux, si Vous êtes égoïstes; | fraternelle avec respect? : 
certainement des avantages spiri-|Charitables, si vous êtes avares;| —Exercèr : 
tuels si l'on se recommande à Dieu| doux et patients, si vous êtes vio-|avec respect, c'est se rappeler que 
: : sai : lents et vous vous mettez en colère”. 

par l’intercession de saint Christo- S 
phe. Mais pour cela il ne faut pas! Et le Pape de rappeler encore “ 


Qu'est-ce qu’exercer : la. ‘charité 


se rendre indigne des faveurs de|exemples d'ardeur au travail que 
Dieu, ce qui atrive lorsque l’auto-| Don Bosco avait reçus de sa mère, 
mobile est transformée en une occa-|et qu'il avait donnés plus tard aux 
sion de péché. enfants qu'il éduquait. 


" + + + “Faire de la peine à son père ou 


voir, avec Sa dignité souveraine, 


misérable ou du plus déchu. 
Qu'est-ce qu'exercer Ja 

fraternelle avec humilité? 

à sa mère, continua le Saint-Père, 


firmation qui semble étrange. On y 


tat et l'Eglise. Que faut-il penser 
de cette assertion? 

—Cette déclaration est incomplè-|;,$e dune tendresse vraiment ma- 
te et tend à produire la confusion! &..nelle, Les parents doivent donc 
dans Îles esprits. Elle pourrait faire sacrer à leurs enfants la mit: 
croire que l'Etat, étant mis sur le leure partie de leur temps dont is 
même pied que l'Eglise, se suffit! qisposent, au lieu de le dissiper lom 


à ae et n’a pas à se a | d'eux, parfois dans des distractions 
per des enseignements de l'Eglise, ! périlleuses ou dans des lieux où ils 


ce qui est faux. . | rougiraient de les conduire. 
L'Etat est une institution divine.| «gi l'amour est ainsi dirigé par la 


Pour parler avec plus de précision il |‘ raison et la raison illuminée par 


faut dire que l'Etat, avec son au-|pecprit de foi, l'éducation familiale 
torité civile, est exigé par la loi! ne sera pas sujette à ces variations 
naturelle. Dieu 2 créé l’homme et | qui trop souvent la compromettent: 
veut qu'il se développe au point de Jaiternatives d’une fablesse indulgen- 
vue physique, intellectuel et moral. l& ot d'une sévérité bourrue; passa- 
Mais pour atteindre ce développe- |, q’une condescendance coupable, 
ment, l’homme a besoin du secours Qui laisse l'enfant. sans guide à une 
des autres, et pour cela il doit vivre correction violente, qui le laisse 
en société avec les autres hommes.|.;ns secours. Au contraire, la ten- 
Mais la vie en société serait impos- | dresse expérimentée d'un père ou! 
sible sans une autorité pour el d'une mère, à laquelle correspond ta 
au bien commun et pour diriger tou-| confiance de l'enfant, distribue avec! 
tes les activités vers ce but. L’auto-|,,e égale modératon, parce qu'elle! 
rité civile à donc une origine divine. |! st maîtresse d'elle-même, et avec! 
Aussi l'Eglise enseigne-t-elle, avec|,} égal succès, parce qu’elle possède | 
« TApôtre saint Paul, qu’il faut être |]. coeur de ses enfants, les éloges! 
soumis à l'autorité légitime. C’est|mérités et les blâmes nécessaires. | 
“Cherche à te faire aimer, disait}! 


‘pour cela que les évêques canadiens 

L La , - g 

ont loyalement accepté l’autorité| Din Bosco,.et alors tu te feras ober 
facilement”. ‘Puissiez-vous, 


un bienfaiteur important. 
Qu’es-ce qu’exercer la charité fra- 


“tretenir et la propager. 


garder. 


cesse de prier. 


qui peut nous y conduire. 
La préserver de tout ce 


et de tous les jours. 

L'entretenir. Donc fuir 1 
diminue; donc la nourrir et 
ment par la manducation fr 
vie, qui est la vie. 


devez être pour vos enfants 


| 


chers | 
jeunes époux, futurs pères et mères 


britannique après la conquête A 

Canada en 1759. Sans le sonne] 
._ des évêques de Québec, qui suscita 

le dévouement des miliciens catho- 

liques en 1775 et en 1812, l'Angle- 
terre aurait perdu ses dernières co- 
lonies en Amérique du Nord. 

Mais l'Eglise est une institution 
divine à un titre plus spécial. ue) 
n’est pas exigée par la loi naturelle 
seulement, mais aussi par le droit 
1 positif divin. C'est le Christ, le Fils 


de famille, reproduire dans vos; 
foyers quelque chose de ce. saint! 
idéal.” 


ÉD mn me 0 
EEE 


c'est une grande grâce que d 


SYDNEY, Nouvelle-Ecosse, — 2 
membres de l'aviation militaire ca- 
nadienne, tous deux natifs d'Ottawa, 
ont été tués au moment où un train 

de Dieu, qui l'a établie et qui lui a de marchandises du: Canadien Na- 

: donné sa propre autorité divine. . tional frappa leur automobile. à un: 
ë ‘vous “écoute, ” m'écoute’. Gomme | passage à niveau à trois milles dici! 
‘mon Père m'a envoyé, moi aussi jel 
-: “vous envoie.” Le Christ lui a aussi | 
-- assigné le but qu’elle doit poursui-| LONDRES. — Des avions de re- 

ivre, le salut éternel des âmes. L’'E- | connaissance anglais ont parcouru 

lise n’est donc pas sur le même 800,000 milles en 800 nevolées au- 

-piéd que l'Etat, mais lui est bien su- : dessus de l'Allemagne agrandie, de: 

- périeure. Elle lui est d'autant su- puis le commencement de la guer- 

périeure que le bonheur . éternel estlre, annonce un porte-parole de lä 

supérieur aux biens de ce monde, Royal Air Force, 


Mais nous ne sommes pas se 
vres de charité spirituelle. D 
de son prochain. (Eccles. X 
l'infini bienfait de la grâce 


“Et vous qui, après avoir 


restre, ou éncore esclaves de 


, 
* 
PR RE CURE 


LITURGIE 7 


Diranche dans l'Octave del “Ce que l’homme sème, dit l’'Ecri- cri | d'âme après échange d'âme. Vous 


meilleure. N'en soyons point éton-| 


la charité fraternene!: 


| Jésus-Christ s'identifie à tout pau-| 
vre ayant besoin de secours, et le! en contribuable acquittant avec re-| ligne du mal. Dans la ligne du bien, 


sous les apparences même du plus; 
charité : 


/ | —Exercer la charité fraternelle! 
J'ai lu, dans un journal, une af- | c'est la plus grande douleur pour un | avec humilité, c’est être persuadé: 
Ur . Ylenfant bien éduqué” Se souvenent, que les biens spirituels et temporels | 

ER nn on pe de sa propre ss D saint Ta dont on dispose ne viennent pas de, RE a ve, 

institutions également divines: VE- légsen “voulait que l’éducateur cher- | soi et ne sont pas pour soi seul, et | 

Le son principal moyen d'action, Que, étant un simple intendant, il 

i dans une sollicitude constante, ani- sesait injuste et sot de se prétenare 


LA GRACE 
La grâce nous devons la posséder, la préserver, ‘l'en- 


La posséder, donc la demander, et l'ayant reçue, la 


En respirant, nos poumons aspirerit l'air pur qui doit 
vivifier le sang: la prière est la respiration de l'âme, c'est 
elle qui attire la grâce: Demandez et vous recevrez. Le 
corps qui cesse de respirer cesse de vivre, ainsi l’âme qui 


Garder la grâce. Donc fuir le péché mortel et tout ce 


Ignorance, erreur, séductions sont périls de tous les èges 


La propager. On ne garde pas pour soi la vie qu'on a. 
reçue. Il faut la communiquer. à d’autres. Parents, vous 


teurs de la vie naturelle, mais’ encore des transmetteurs 
de la vie de la grâce. Ne leur faites pas attendre” le bap-: 
tême, donnez-leur l'instruction des vérités chrétiennes, 


à prier, menez-les à la Table eucharistique. 

L'obligation de propager la vie surnaturelle n'incom- 
be pas seulement aux parents à l'égard de leurs enfans; 
elle s'impose en quelque mesure à tout chrétien par rap- 
port à ses frères. C’est le devoir spécialement des prêtres, 
ministres de Jésus-Christ et par état ses coopérateurs. 


-sera le moyen le plus assuré de le: garder pour vous-mê- ||: 
.mes.et de le posséder à jamais. i 


‘s'éteindre en vous la vie divine, absorbés par le souci des 
‘intérêts du temips, emportés par ‘le: tourbillon de la vié ter- - 


--qu’il en ‘est temps encore sortéz de ce: périlleux état, et” 
FHCESUSQLEZ en vous l'esprit de Dieu. DE 


£a rio 
LES SUITES DES MAUVAISES se 


LECTURES 
RÉSULTATS, 
EMPLOYEZ LA 


vous êtes laissées etre Et le 


Le vieux proverbe qui dit: «pis- | tour fut joué. . + 


moi -qui tu hantes, je te dirai qui tu! C'est bien pour cela que — saw 
es”, s'applique au cas. des iiseuses | chez les déjà-vicieuses — les rvrates |: 
à: l'égard de .ce qu’elles lisent. Car | livres dangereux .et ‘pervertisseurs 
Île livre est une compagnie. À sont pas ceux qui parurent l'être 
on fréquente sinon quelqu'un, du aux premières pages. .Ceux-là _. 
Le des idées, des opinions, des | voquent défiance On reconnaît d'ins- | . 
l'états d'âmes et de vie. Et cela est !tinct qu’il y a Jà le “fruit. défendu”. | : 
vrai, surtout du roman. Consciem-} Une ‘iniseription surgit sur laquelle | 
a ou non, on y prend des con-!8se lit: “Passage interdit! II y a pe-| 
let intimes. Sous bois, dans les af-; ril de mort à traverser” Ils ont l'at- 
lées d’un jardin, chez soi, le ivte l trai du mal, oui, mais en même | 
est une présence, Présence très pro-; {temps et aussitôt, ils en ont la fai- | 
che, là, tout à côté, à portée des ‘ l blesse en face d‘une conscience droi- |. 
yeux et de la main. On peut, à son ! te et forte à qui le mal donne envie 
gré, s'entretenir avec elle. de vomir. 


A force de la fréquenter, de l'é-! En politique, l’homme “pense” (7?) 
couter, cette compagnie muette maïs | comme son journal que, dailieurs, 1r 
influente, on a chance de penser, de : a choisi parce que ce journal “pen- 
rêver, de vouloir comme elle. | sait” comme lui. Tous les matins, 

Aussi, en règle générale, montrez- | il l'avale, comme un alcoolique son 
moi ce que, comme journal, revue ou “petit verre.” Et avec le journal il 
livre, vous avez lu assidûment de- | avale toute la cuisine que le journal 
[BUS quelques années, fe vous dirai |lui donne à avaler. Et tout passe. 
ia vous êtes. Vous ne l'étiez pas! Même le pire même l'invraisembla- 
peut-être au début; vous l’êtes deve- | ble bête”. L'homme croit. Il croit à 
nues. Oh! cela s'opère silencieuse-| son ournal. Il ne le discute guerre. 
ment, mystérieusement, impercepti-| 11 le “dévore” et en assimile fatale- 
| blement, mais réellement. Les influ- | ment les haines, les partis-pris, les 
l'ences secrètes et insoupconnées ne points de vue, les emballements, 
sont-elles pas souvent les plus effi- En religion, lisez des pages | ve 
| caces et les plus profondes à cause pies; souvent: des pages moqueuses, 
de leur discrétion même qui, en leur ! vous finiréz par avoir la moquérie 
donnant l'air de ne pas agir, fait aux lèvres, ‘ ‘ou à l'âme, Et par mille 
qu'on n’a pas l’idée de se défendre | riens, un jour où l'autre, vous vous 
| contre: elles? Brutales, grossières, | trahivez. .. Lisez Fobjectioh, sans i- 
on leur ferait face. On $e mettrait're la’ défense, et vous ‘verrez, en 
ren état de résistance, on aurait. des\ vous: le résultat, ‘Preniier temps, une 
réflexes vigoureux et des refus nets. | l protestation; deuxième ‘temps, une 
| Mais quand c’est sournois et insai- | résignaion; troisième temps, une ac- 
sissable, on s’abandonne tranquille-; coutumance; quatrième temps et in- 
iment, inconscient du mal qui enva- | définiment, une adhésion secrète. 
hit et de l'enveloppement qui à la ŒEn morale, lisez le livre sans pu- 
fin étreint jusqu’à étouffer. | deur; qui ne respecte rien; qui salit 

Voyez pour les gens qui ont le! et sensualise tout ce qu'il traite. 
i plus d'influence sur vous. Comment, Après celui- là, lisez-en un autre, pa- 
[Vont- ils prise? D’un “coup? sondans | reil ou pire. Et encore un autre. Que 
sur vous comme un vautour sur un; | reste-t-il en vous de votre eee 
moineau? Très probablement non. le d'âme? Traïînés là-dedans, vous;! 
Plutôt petit à petit. Jour après jour, verrez s'ils sont blancs, maintenant, | 
renconre après er échange" les. ‘pétales: du.lis! Que sera: pour! 

- : nn jvous ‘désormais, l'amour? Une sen:!|l: 
TT +. + sualité égoïste: Quersera.la-Tidélité? L 
‘Unervitenle obéissance à des pre- 


ture, c’est ce qu'il récoltera.” 


3 générations 
y ont mis 
leur confiance 


façon, le résoudre, puisque c'est se 


donner un droit illimité à n'importe 


appeler 


suites, 
Certaines jeunes filles, debout dans 
le soleil couchant, la main sur le! 
coeur, prononcent solennellement: : 
“J'ai beaucoup lu! cela ne m'a. ja-! E 
mäis rien fait!” Sont-elles sincères ? i- 


lusion. -dans Jeur sincérité? Cette }; 


“ea:ne fait plus.:rien”, n’est-ce pas. niers, 
plus inquiétant: que quand: “ça. faits 

quelque: chose?” On doit :surveit: 
ler. ses: lectures, (surveiller. égale : 
veiller: sur) comme. .on : surveille ses 
fréquentations et pour des raisons 
qui, dans les deux cas, sont senst- | 


excessif, c’est entendu, ni d'étroi- 21,403,186. 


“JEUDÉ VENDREDE & 


A 


|érnetts avec générosité? 
‘_Exercer la charité. oem qu’il -est. si::‘simple de: re 


EEE RTE ul AUTOS 


l'avec générosité, c'est : dépasser : la |: nier. Que. sera le: éevouement-l5 
volonté étroite de-ne.faire. profiter | La: de des: :stupidités:.et:. une 
autrui que du pur: superflu de. biens | manière candide de. se;: rendre: mali 
lou--de temps, ‘et consentir alègre- |‘heureux. <. Que: sera. la:vie.de fa:: 
ment à donner: davantage et. même a mille? Un. esclavage. Que sera . le} 


OL 


FC 


DIU RE HELP) 


ur ŒEATON€C 


ltres.. : [Que‘sera la. conscience ? Une. vieille, È 

‘| Qu'est-ce qu’exercer la charité fra- mégère à gifler,”. Vous aurez, d'âme 

ternélle: avec amitié? “de vos. lectures, el, par: elles, tour 
L-Exèrcer la charité nt unmonde de. pensées, de sentiments, | 

| avec amitié, © est agir non pas avec | de désirs et de jugements en accord 

| condescendance, ni en froid distri- ! avec elles. 

buteur de secours ou de conseils, nil Et cela est surtout vrai dans Ja 


comme un frère qui met son coeur | Moins rigoureusement vérifié. Sur 
| ce point se reproduit le phénomène 
habituel qui fait que — osez le nier! 
— il est plus facile de descendre| 
la charité fraternelle,a-! que de monter; moins pénible de dé- 
| choir que de progresser; plus ins- 
{tinctif de ‘s’abandonner au plaisir! 
| que de s’acharner au devoir. La na- j 


_iture: travaille oins à l'autonine où! 


I est certain que la guer- 
re. occasionne aux individus. 
comme aux sociétés. bien 
des dépenses. Maigré . la 
guerre; vous. devez. surveil- Æ 

ler .votre élégance. L'argent 


là aider son frère. 
| Qu'est-ce , qu'exercer la charité 
! 


! fraternelle avec patience? 


| 

| 

| gret son impôt ou sa corvée, mais malheureusement, c’est moins sûr . 
| 

| 

! 

| 

t 

Exercer 
l 


vec patience, c'est garder le catme, 


| malgré l'iñgratitude et l'oubli. 


R. ” elle se laisse mourir qu’au priiténios| que vous.emploierez. à être | 
‘ (Extrait de la Semeuse, revue del où élle s'efforce. de. vhvres. - --.l Re es Joe 6 me 
la : Jeunesse féminine du diocèse |” “Gependant, Dieu merci, les. lectu-.| JOUTS : : 


vous désiréz être. bre 
“alléz -chez : 


TJ. LAFLEC HE 


d'Autun). 


-:res bonnes sont bonifiañtes. Elles | 
déposent dans l’âme des” graines de 
i vie; ellès y versent des gouttes del 
: lumière. Levain silencieux, mais ae- | 
‘tif, les idées rêçues ‘opèrent à l'in: 
‘time de l'être à la façon d’un rêve 
jaui absorbe et d’un idéal qui solli- 
| cite des énergies. : 
j Déjà donc, par le seul choix de ses 
‘lectures et par les préférences don- 
‘nées dans un sens ou dans l'aurre, 
jon montre ce qu'on est, on trahit ce 
iqu'on accepte de devenir et on en- 
jose la responsabilité qu’en fait,’ 
-par ses lectures, on deviendra. Dire: 
“Je lis n'importe quoi” c’est équiva- : 
| lent de dire: “Je me résigne à n'im-! 
| porte qui”. À peu près comme, à 
ise nourrir n'importe comment, on 
! court, de parti pris, le risque de 
|s’endommager la santé si surtout on! ° 
sait, pour en. être averti, que tei’ 
genre d'aliments fera du mal. Pro- 
Inoncer après le “Je” n'ai pas ll 
|cela!! le bien connu, c’est mentir: 
et tenter un “effort vain pour laver | 
ses mains ‘éales. : î 
. A- -t-on décemméñt le droit d’igno-! 
rer les résultats habituels de la lec-: 
ture chez les lecteurs? A-t-on, par: 
conséquent, le droit de se désintéres- | 
ser de ce qüi suivra? La plus vul-' 
igaire honnêteté oblige à répondre: 
| “Non!” Les leçons de la vie sont 
‘ltrop criantes pour qu'on ne lés ‘en-; 
| tende “pas. Vos lectures dans une 
mesure malaisée à déterminer, mais | 


10453 AVE JASPER 


qui la peut mettre en danger. 


e DÉCHÉ véniel délibéré qui la . 
la fortifier plus particulière- 
équente du pain qui donne la 


noh seulement des transmet- La boite 


‘En vente 
SIROP DE MAIS ‘Bee Hive 
: . Chaudière AC eut 
EMPOIS 

En vente 

. SAVON DE BUANDERJE ‘Ivory. cos 
Paquet 
POUDRE ‘Bon Ami 


e lés connaitre: apprenez-leur 


uls tenus à pratiquer les-oeu- |! certaine, vous ônt faites ou défaites. La boîte :....... 
ieu.a donné à chacun charge | Ce qui, ici, est rai de vous, ést| - CEREALES “Giiespie Mad” 
VIX, 12.) Procurer à d'autres Î vrai des autres. Cé qui est vrai des ! ‘En vente 


et donc de la vie éternelle | autres est vrai de vous. "i 


D'où, inexorablément ; posé dévaitl 
toute conscience ‘droite, .le probienie l 
moral de la. lecture: -Ce n’est pas uni}. 
problème imaginé. par des More | | 
tes :soupçonneux qui prennent plai i 


Pikc's Stccle Briggs Mackenrie 

. LE PAQUET: ui 

OIGNONS POUR SEMENCE “À 2 | 
“Onipn. Sets” la : re c; 


reçu cette grâce, avez laissé 


CRETE 


vos: propres passions, pendant | 


C'est’ un problème. réel: quà | 
moins d’aveuglement volontaire 
est contraiñit de voir inscrit. sur’ %1|- 
tabléau. Le nier, c'est encore, à sa | 


er BONNABEL 


“MERCREDI, 


| QUEBEC. — M. le Chanel 


| Si elles le sont, n’y a-t-il pas de l’il-; Perron, . de Parchevêché de Québec: 
a. Été nommé vicaire général du dio- 
belle insensibilité n'est-elle pas ux |Cèse de Québec ,pour succéder à Mg 
début: d'indifférence morale ? Quand | B.:P. Garneau, décédé ces jours der; 


Jours-Aubaines Eaton 


LERESEL EEE EEE CEECEECEE EEE EECECEEEEEEECREESECE CCE 


CCCELCEELECECC EEE EEE ENST EEE EEE EN EENRE EEE EE TES PEN 


- CITROUILLE AYLMER. 2 Cho Fe 


CPCEPLELLELECE EEE CEE CEE CE PE PEER EEE NES EEE 


ÉCOLE EE EEE EE TE ENT ETS EE ETES EC ET ETES 


CLECOIP EE ELEC ELEC PECETEP EEE CES EE EEE PET EE CEE ENCE ECC EE TEE CEE EEE 


DS Je MOrCCUL 


M Wsison 


tesse mesquine. Mais il ne faut de 
“scrupule excessif” 
quel livre sans avoir à se soucier des | n’est que prudence normale, ni “. 
seraient-elles désastreuses. | troitesse mesquine” ce qui n'est que. 
j bon sens et sens moral. 

‘P. M.-A. Bellouard, 


JP 


pe 


: NEW-YORK. — D'après l'annuat. 
-re.officiel de 1940, publié par P.-J4 
i Kenedy and Sons, de New-York, li 
population catholique dex E, -Un$ 
blement les mêmes. Pas de scrupule | de l'Alaska et des îles Hawaï est dé 


AMEDI les 2, 3 et 4 MAI 


Lisez, notre. .circulaire: -de 6: pages qui a été délivrés 
aujourd’ hui--à&:rotre.:porte 


ÉMACHÈTE BEN: FQUL ACHETE: CHEZ EATON" 


| j due WE SUT'RUA NII es 
se: priver ou à 5e. gêner pour les- -au-} devoir? Une servitude à,.secauer. ill. .: ..…. :: ,ÆDMONTON, rs a GA NA DA 


BLE. D'INDE ‘Aylmer’ BLANC ou “Golden Bantum’ 


7: boites 25c 


9 a 39; 10 lbs 69 


2 pats 1dc 
12c 
Loc 
*. pats 25c 


, GRAINE DE SEMENCE DE FLEURS. ET DE LEGUMES 
PA 10c. 15c 


“Multiplier Css 1 Ûc 


ce qui 


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Régmren ss D 
+ 


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ie Loin. d'être une. ‘invention ou-une découverte de l’esprit humain, ! 

- l'agriculture serait:donc partie de la création, la continuation ou | 
-le prolongement. de l'oeuvre créatrice du Tout-Puissant. Voyez 
en effet. Quand: Dieu, ñous dit le livre que je viens de nommer, 
‘voulut éréer ün être qui: portat: sa: -léssemblance, il prit de la terre 


- est" ‘le‘plus noble de tous les travaux. 


 véez le livre le-plus.ancien et le plus digne de tout respect, la 


a Hommes écrivant sous: l'inspiration ‘du Saint-Esprit, proclame] 
que" 
| 


. :#6lè-t-il pas que c’est: Dieu qui l'a fait, et le ‘premier fruit que‘la 
Lou terre a produit ne serait-ce pas le:corps de l'homme? Ensuite 


 sârdât”. C’est l’ordre-de Dieu, c'est la parole du SaintEsprit. 


_ n'auront -amais la douleur de les voir délaisser la terre qu'ils 


ps 


“MERCREDE- LE ter MAL 1948 


ur 


ss je rondrats vous tale admettre que le travail de la terre 


“D'abord, . quelle .est son origine? Si vous voulez la voir, ou- 


Sainte: ÆEcritüre: Dans ce livre vous verrez que le plus sage des 


PREVENIR L'ANEMIE DES 
PORCELETS 


à ‘agriculture’ a été .Créée, par.Dieu, “creatam ab Altissimo” 


En nous basant sur l'expérience] cacte 
acquise dans la conduite de la por- 
cherie de la Station Expérimentale 
de Ste Anne de la Pocatière depuis 
au-delà de 25 ans, nous croyons die 
pour prévenir efficacement l’anémie 
chez les porcelcts il faut mettre en 
opération les quatre facteurs sui- 
vants: a) éviter la diarrhée chez les 
porcelcts; b) permettre aux porce- 


casionner une indigestion cet la 
diarrhée chez les petits. Quand ‘le 
cas se présente, il faut lui donner du 
soda à pâte à raison d'une cuillerée 
à soupe dans Ja ration pour trois 
repas consécutifs. Si la mère vient 
en chaleur, les porcelets auront ins- 
vitablement la diarrhée et ils seront 
exposés à devenir anémiques. Dès 
que la truic donne des signes «ec 
chaleur, on doit immédiatement 
ce; c) faire en sorte que Îes porce-| chercher à l’enrayer en lui donnant 
lets prennent le plus jeune possibie, | dans sa ration une cuillerée à soüpe 
d’autres nourritures que le lait delde soufre pour trois repas consécu- 
leur mère; d) faire absorber aux|tifs et en diminuant la ration de 
porcelets du fer sous une forme! moitié. 


quelconque. Ces réformes sont dan Les moyens employés pour clon- 


| ner de l'exercice aux porcelets et les 


dans sa main,.il‘ la ‘pétrit; il: l'anima de son souffle, et le premier 
homme reçut la: Vie. Le premier travail de la terre, ne vous sem- 


1 lhomme fut établi le roi et. le maitre de toutes les choses créées 
“ét placé dans ie paradis pour qu ‘l:le cultivât .et pour qu ‘il le 


. C’est là la première donation, la première concession de terre, 


de la grande famille humaine reçoit la terre que le Seigneur lui 
donne. pour la cultiver et pour la garder, de même que les fils 
de cultivateurs recoivent le patrimoine familial pour le cultiver 
et-pour. le garder. Si les pères de famille ‘agriculteurs n imposent 
pas toujours cette condition, c’est qu'ils espèrent que leur amour 


de a terre leur survivra dans le coeur de leurs enfants, et qu'ils | plication rigoureuse et délicate du 


fait que pour les porcelets la pério- 


donnent, cette terre. toute baignée et fécondée de leurs sueurs de critique pour l'anémie est à par- habituer jeunes à prendre d’autres 


complétées, 
fourrure en fonctionnement au Ca-: 


2. _ 7 D £a Survivance 


| Aux Ferm 


lers 


Animaux à fourrures 
D'après les dernières statistiques 
le nombre de fermes à! 


— 


nada on 1938 étail de 10,455, sc dé- 
composant ainsi: renarde 8,073; vi- 

sons 2,222; divers 160, classés conr- 
me suil: ralons laveurs G6; putois 
30; martes 11; myopotame ou cny- 

pous (nutria) 10; ES ne 2; pe-i 
kansl; rats musqués 50: ct custors 
10. Ceci représente Nan 
suivante sur 1927; renard 472 ou 1! 
pour cent; visons 795, ou 56 pour 
cent; divers 8, où 5 pour cent, et une! 
augmentation de 1,276, ou 14 pour 
cent, sur le nombre total des fer 

mes à fourrure. 


F abrication des conserves 

Le rapport préliminaire sur la 
quantité de fruits et de légumes | 
mise en conserves au 


PAGE 8 


D TE 


POUR ELOIGNER LES MITES 


Des vêtements 


‘ Maintenant que le printemps est|ton à fromage, à l'intériuer même 
| venu et que le temps se réchauffe, } du ‘piano, que l’on tiendra fermé 
Ka se dépouile généralement de ses | quand on ne s’en sert pas. 

| gros vêtements d'hiver pour en por- Il est à noter que les larves des 
| ter de plus légers. C'est aussi le mu-|mites des draps et des tapis pcu- 
ment de lannée où les miles des | vent se développer dans beaucoup 
. vêtements et des tapis, déploient le] d ‘endroits d'accès difficile. comme 
: plus d'activité ct causent d’immen n-jpar exemple les globes de lampes 
| ses dégâts en rongeant les Fourru-|renversés, les conduits d'air des 
res, les vêtements de laine et les|fournaises, les fentes du plancher, 
Lautres matériaux d'origine animale. | derrière les plinthes où même dans 
{Il est vrai que ces insectes se rene Ie panier où l’on dépose les vête- 
| contrent à peu près partout; il n’y a: ments à raccomoder. Les vêtements 
; guère de maison où ils ne s’en trou- | rejetés laissés dans le soubassoment 
lve au moins quelques-uns, mais on où dans l'atlique sont aussi très 
| pourrait prévenir beaucoup secs dé- | souvent un foyer d'infestation. Le 
|F gâts si l'on connaissait les oVAE: meilleur moyen d'empêcher la for- 
 répressifs à appliquer ct si l’on fai- | mation de ces foyers est de faire 
sait preuve de prévoyance. La lutte | un nettoyage périodique, de tous les 
i contre les insectes, et spécialement | endroits où les mites peuvent se 
‘Îles mites des vêtements ct des ta-|cete solution pour traiter les carpet- 
pis, exige pour réussir des cfforts!les, les tapis, des deux côtés. Un 
| méthodiques et laborieux. { balai aspirateur aide beaucoup à 
{Avant de serrer pour l'été les vê-| faire un travail compict. 

tements, les couvertures, où tous lesi Pendant l'été, quand la familte 
articles de ce genre sujets à être: part pour les vacances et que la 
maison cest fermée tout l'été, c’est 


‘et où. ils ont laissé quelque. chose de leur âme. C’est ainsi que 
_ les intentions de Dieu sont transmises d'âge en âge en passant 
par les coeurs des pères de famille agriculteurs avec les quels il 
partage:les soins de sa Providence ainsi que son autorité et sal 
baternité. Rémarquez, je vous prie, le plan de Dieu. Au sortir| 


le. prémier établissement donné par un père à son fils, Le RE 1 pentes Besuesur "4 res 


tir d'une semaine jusqu’à l’âge de! nourritures que le lait de leur mère, 
quatre semaines. sont multiples et peuvent varier sc- 


Pour éviter la diarrhée des por-|jon es conditions de logement et les 
celets, il est bon de donner à la mè-! 


re une ration bien balancée et en! 


| approvisionnements d'un chacun. À 


Canada en | quement ou les faire nettoyer à sec. 
1939 établit que les principales con- | Ce nettoyage fait, on peut les met- 
serves de fruits étaient les suivan- Ître dans des caisses ou malles que 
tes: pomines 28,462,168 livres; pé- l'on rend aussi imperméabies que 
ches 22,578,531 livres; poires Keif-: possible aux mites et au gaz en bou- 
fer 19,278.067 livres: poires Bartlett ! ‘ chant toutes les fentes avec un ru- 


‘attaqués, il faut les brosser énergi- 

une bonne précaution que d'éparpil- 
ler de la naphthaline ou du paradi- 
chlorobenzène en abondance sur les 
tapis et les carpettes, que l’on roule 
ensuite bien serrés et que l’on en- 
veloppe dans du papier brun épais. 


D ‘Homins. au. milieu de son bonheur et comme condition. de a 

. L’ b ti 1 
bonheur. Si tout d'abord la fécondité de la terre était assurée | L À PRODUC Ï ION ue . du fer par es por 
FA ä' l'innocence dé l'homme, la même fécondité est continuée à 


méthodes. Ici nous faisons usage, 


_&es mains de son Créateur, avant même de recevoir la compagne| quantité pas trop forte, pour les | la ferme, on laisse courir les pore=- 
. qui devait être Son ‘aide, au milieu de son innocence et de son| premiers jours qui suivent la mise- 1lets dans les allées, où on met à 


bonheur, et comme condition du bonheur qui devait durer tou- | bas. Il faut surveiller la truie nour- |lcur disposition, dans des auges sé- 


jours, l’homme devait “travailler la terre et la garder”. Il n'était} ricière afin qu'elle ne fasse pas de! parés du lait écremé et un mélange 


. Pas. Seulement l'ouvrier mais il était encore le gardien de la-terre.| mauvais. Dion Dos qui pourrait 0€ | sebvi sec de moulée de blé ct d’a- 


“Le travail de la terre a été imposé tout d’abord au premier | 


| voine. 


I terre par lès sSueurs dont l’agriculteur arrose son travail. C'est 
én vain que nous.voudrions trouver qu'un autre travail de l’hom- | 
me à mérité ainsi’ HeUenUOn de Dieu et recu une si sublime con- 
sécration.  ‘:: 


avec succès, des trois méthodes sui- 
vantes: a) à. partir de l’âge d’une se- 
à chaque por- 


maine, nous donnons à 


Mérite d’être développée |celet, deux fois par semaine un sous- 
‘Cette institution: du travail de la terre par Dieu ne lui con-: j produit pharmaceutique de fer ven- 


fère- t-il ‘pas quelque dignité? Assurément, il n’est pas sans va. Le soja possède des caractères que, du sous le nom de “reduced iron” cet 
leur, puisque les oeuvres de Dieu ne sont pas vaines. Pouvons-|;'on ne trouve dans aucune autre | la quantité donnée est tout ce que | 
nous découvrir la ‘place qu pi occupe dans l'intention de Dieu? révaite. On peut le couper lorsqu’ il' peut contenir un petit cinq sous ca-! 
S'il ne-nous’est-pas possible ordinairement de pénétrer les des-:est encore vert et le faire sécher \nadien; b} nous mettons à la dispo- 
seins de Dieu; ici cependant nous pouvons apercevoir sa pensée, | pour en tirer un fourrage de haute! sition des porcelets des morceaux: 


s 


Ton 
8,925,806 livres; cerises 2,891,155 Ha pas gommé. Pour prévenir tous ris-| On pourra traiter les meubles rem- 
vres, et prunes 5,188,284 livres. l’ar- | ! ques d’infestation, on éparpillera à : bourrés de La même façon. 


mi Îles légumes 
: note les suivants: tomates SI ,9D2,- 
| 485 livres; jus de tomates 2$,399,- 
1128 «livres; pulpe de tomates 25,- 
238,559 livres; fèves 61,996,105 li- 
vres; pois 33,471,571 livres, ct sou- 
pes 78,616,611 livres. Ces chiffres ne 
comprennent pas la production des 
conserveurs domestiques, 


PETITES NOTES 


La couleur du jaune d'oeuf est 
1églée par la nourriture que reço:- 
vent les poules Les jaunes d'un 
jaune pâle ou d’un jaune dsré vif, 
se vaient en qualité et en Aie AT ai 


t'est-à-dire. la” raison. qe l'institution de. HéRNQuItUre Dieu Ja valeur. nutritive, . -ou,l'enfouir à la, de. tourbe ou de gazon ! arrosés, avé | iétitaire. . : 


LÀ 8 4 
L Loan à mere 


mis en conserve on | ‘ peu près une livre de paillettes frai- 


ches de naphthaline ou de pardichlo- 
lrobenzène dans chaque malle de vê- 
!tements, et l’on rabattra le couvercle 
ide façon à ce qu'il ferme herméti- 
| quement. Les gaz engendrés par ces 


sectes. Les vêtements que l'on met 
| dans des sacs à mites seront encore 
, mieux protégés si l’on y ajoute quel- 
Lies onces de l’une de ces substan- 
f 


ingrédients chimiques tuent Îles in- 


On entend beaucoup parler au- 
jourdh’ui des substances à l'épreu- 
ve des mites. Quelques-unes de ces 
substances sont très utiles mais au- 
cune ne fournit une protection com- 
plète et permanente dans toutes tes 
conditions. On peut'fairé soi-même 
une préparation simple et assez ef- 
 ficace en faisant dissoudre deux on- 
îces de fluosilicate de sodium dans un 
gallon d'eau chaude. On #e sert ce 


ces. Comme les vapeurs engendrées | cette solution pour traiter les carpet 
sont plus lourdes qüe l'air, ces in-ites et la couverture des meubles, à 
:grédients devraicnt être suspendus | condition qu'il ne soit pas à crain- 
dans du coton à fromage, dans la! dre que l’eau cndommage les tissus. 
| partie supérieure des sacs. Pour con- On applique cette solution quand 
server les vapeurs et empêcher l’en- | elle est refroidie, au moyen d’un va- 
‘trée des mites, les sacs devraient ê- | porisateur ou d'une éponge et on en 
jte faits d'une substance plus ou emploie suffisamment pour saturer 


moins. comme pit 


Séint-ESprit rh qu relie fût'en delque sorte. le prolongement, core: le laisser” mürii pour a pro" i 1e “Granular iron ‘selphats)s Gotte 
duction des graines. La. plante est} solution: se fait ‘en idisSolväht UE 

une. légumineuse, él, -comme , telle, : cuillcréc à.thé de sulfate de £er gra 

peut faire vivre certaines’ bactéries | nulé dans un pinté dant a lour- ieur de la coquille n'ést pas ir | peut aussi protéger lé feutre des 


4e 

À, 

Champs sont mieux cultivés, à mesure que ses récoltes sont plus qui fixent l'azote sur ses racines. La ! be. ou .jaion Aro de sulfaté de! en considération dans le classement. | pianos ‘en y suspendant environ une 
‘livre de. naphthaline. ou de paradi- 


imperméable, les matériaux. Lorsque les maté- 
riaux sont sces, on enlève avec une 
brosse le léger duvet qui peut pa- 
raître à la sarface, 11 est à noter que 
le fluosilicate de sodium est un poi- 
son et qu'il doit, par conséquent, 
être employé avec prudence. 


La marque de catégorie du gou- 
vernement est le guidé de l'achteur 
quant à la Valeur des oeufs. La cov 


exemple du gros papier brun, tour 
ja, fait: intact, sans . aucun trou. On 


où le sôution de son oeuvre. 
Re Dieu, ñous:le brocläthons; ‘est le créateur: le producteur ct 
rule cofiserväteut ‘déla vie. Et le cultivatéur; à" mesure que ses: 


Âre 


dans une catégorie 
sent les mêmes, quelque ‘ que soit, la 
couleur de Ja coquille. : 


MER AE SE FAN D 


sidéré comme ‘un bon chéf d'indus- 


‘trie. Il ne tire plus, comme il 


d’ébullition. ‘de la nourriture de la famille de la | renseignements sur l'exploitation de 


Dans l'Orient le soja ést surtout | que porcelct, une cuillerées de ce. . Quand l'eau est 


employé pour la nourriture de l'hom- 
me; sur le continent de l'Amérique 
du Nord, il sert surtout à l'alimen-! 


ces que ces champs contiennent cou- tation des bestiaux et à des fins in- ! fléau de notre élevage porcin dans: récente, que les éleveurs de mou- ! 


| mélange deux fois la semaine. Ce: 
dernier moyen semble plus efficace. 
! Même si l’anémic a été ic granu ! 


les oeufs sont cuits. 


arrivée à ce point. ‘ferme même; il produit aujourd’ hui |la ferme. ee 


: des denrées agricoles pour les D 1 
.vendre à d’autres et ävec l'argent Fr 


CNAUEC | qu’il reçoit il achète les produits quil LONDRES. — La “Press Asso- 


On estime, d’après une 


| dustrielles. L'huile ayant été extrai-.le passé, il y a lieu d'anticiper un 


tons de la seule province de l’On- 


sont nécessaires à son existence. | cjation” affirme que le commandant 


te, en partie ou entièrement, le tour-. état de chose normal dans lavenir 


#1 £bondantes, h'est-te pas'"lé vie qu'il produit?. n’ést-ce-pas la:vie| 8raine.môûre contient environ 40 p.c. | fer, doit être renouvelé deux Toi, ji ya des races de volailles qu: pon- | je d 
““du’ireohsetve?“EtMést-ce pas une créâtion ‘continuée? Quand|de protéine et-18 pour-cent d'huile. | par semaine, et ne doit pas être à la! Gent. des ocufs blanes, d'auties ges | ChIorobenzène dans des sacs de co- 
“vous: Voyez: un. champ couvert de verdure ou d'épis’ qui sont|La protéine est. assez semblable à | portéede la frise Dour cétte fin, oeufs bruns, mais la valeur et la! For 
‘mûrs, n'est-ce pas ‘la vie qui est là assurée non seulement à|l2 protéine de la viande ’et lui res-|jl faut en faire à l'auomne une pre-! qualité de l’oeuf L'INDUSTRIE AGRICOLE 
réenac Ja amie. AL. cultivateur-mais..encore..à tous ceux qui se’ nour: semble plus que toute autre protéine | vision: pour hiver; c)ñous ‘badi- à: À … 
-«Hiront-:d es.druits-desses-champs.et:de SES travaux? Voilà une! végétale. Laïhaute:tencur .en huile. geonngns les tétines de læ truie avée | | L RER 
manière < d'être la ressemblance de Dieu. que ‘séul lé cultivateur possede hIuSIEUTS - -CArACRÈrCS qui la, composition” en no donce “ . Le bon cultivateur peut être con- " cert aveë les Ministères provinciaux 
‘"péut.revendiquer et--qui lui prouve :bien haut, à lui et à tous,| Peuvent être utiles dans pue de sulfate de cuivre; 4 ones ous Gviter que les voufs se ren- d'agriculture ct les collèges d’agri- 
Fe dignité, la valeur et jusqu’à la hoôbiésse de Soir travail d'industries. Enfin, une très faible ankydrous iron persulphate”; une | dillent lorsqu'on les fait cuirs à j 1e; culture. Les donnécs obtenues dans 
:Deux champs. s'offrent à la culture et à l'amour de tous teneur en fécule rend le soja utile |chopine. d'eau ct une chopine de si- coque, il faut les mettre clans de | ‘ces recherches fournissent unc cx- 
1 b d P ] d pour certains régimes alimentaires rep de blé d'Inde. On peut suppléer l'eau froide que lon amène at point. faisait autrefois, la majeure partie | cellente base pour la diffusion de 
1es pts ie Die ee ne ue au où la fécule est interdite. là cette pratique en donnant à cha- | he 
produit et-qui conserve. la vie spirituelle, le second, c'est la ter- 
re qui alimente et qui conserve la vie corporelle. L'ouvrier du! 
«premier Champ, c'est le prêtre; l’ouvrier du second, c’est l'a- | 
.&riculteur. Les deux sour 
dent: à: travers le monde, elles s'épandent de tous côtés dans tous 
les. rangs.et dans toutes les classes, et tous réclament leur bien- 
| : “aits. On dirait qu’elles viennent se réunir et se confondre, plu- |teau de soja qui reste est un ali-| 
ue .… 4ô6, l'une est. absorbée: par l’autre quand le prêtre emprunte à | ment concentré, “riche en protéine, 
4, .4d’agriculteur le:pain,-fruit de son labeur, qui devient le corps comparable au tourteau de lin ou au 
: re, L'QUr ‘Christ, , pringipe + ROUE vie”. tourteau de cotoh. Dans l'Ontarv 
: CE : beaucoup de cultivateurs ajoutent 


à cause des moyens de contrôle con- | 
ee et de l’usage d’une bonne. dose : 
ide bonrie volonté de la part des a-' 
| deptes de cette production animale. : 
Ici plus qu'ailleurs il vaut mieux 


; tario, ont subi l’an dernier des dom- 


. Cette transformation de l’agricultu- | Ju sous-marin qui.a coulé le ‘“Stan- 
re, qui autrefois se suffisait à elle-! cjiffe” a déclaré que tous les Al- 
même, a fait que le cultivateur et! {lemands “couleront tous les navires 
sa famille peuvent jouir de la vic de: marchands à première vue ct'n'é- 


la ferme aujourd'hui beaucoup plus | pargneront per sonne. après le mois 
Raven Les progrès immenses ! de mai” - 


mages se montant à $100,000 par 
suite de la destruction des moutons 
par lés chiens. 


Le développement ‘des variétés de: 


| aujourd’hui du s0ja à leurs mélaN préventE que guérir. 
ges de grains avant de les mouüre.: : ; 


.iblé adaptées aux conditions de mi- 
lieu est l’une des causes principales ! 


des communications et des trans-| 
ports lui ont donné l'occasion dei 


Cette pratique est ‘spécialement utiie 


F 
| 


it ‘dans’ “L'Ocuvré” que Hitler dé- 
logera de son poste .M..Joachim von 
Ribbentrop, ministre des Affaires 
‘étrangères d’Alleniagne, à cause des 
‘tendances pro-soviétiques et anti- 
‘italiennes de cé dernier. Elle croit 
que M: “Hans von: : Mackensen, am- | 


von Ribbentrop. : ; 


: BRUXELLES. : _— Le. Prêmier ‘mi- 
nistre. Hübert Pierlot a déclaré*qu’u- 
ne. ‘agression contre la Belgique se- 


‘PARIS. —_ Geneviève ibobe. é 


ïs 8. BERLIN. — L'Allemagne. a | donné 
ordré aû ministre norvégien en AI-| 
lemagne, Aïrne Scheel, de quitter: 
| Berlin. 


.BRUXELLES. — Un avion mili- 
taire allemand, descendu par to 


vince belge du a 


LONDRES. — La nouvelle rap- 
portée par les journaux italiens que 


6,000 soldats anglais ont. été tués,; 


pour l’alimentation.-des vaches. lai- 
tières. Quant aux:porcs à bacon, on] 
doit se servir. de tourteau de soja: 
plutôt que de graines entières de! 
soja, car la forte teneur en huile! 


s 


de la graine de soja est nuisible à 


LE MARCHE 


PRÏX DU “WHEAT BOARD" - 


ie à 


rait une aventure très peu profitable 


blessés ou. fait prisonniers, dans un 
pour l'agrésseur, 


Fee 

“ 

i combat près de Narvik (Norvège) 

: ke L est qualifiée de “fantaisiste” dans 

: LONDRES. = On rapporte ee les” milieux autorisés. | 
| 


le. sous-marin anglais “Triton” 

coulé ou endommagé quatre ie 
ports de troupes allemands dans le’ contre-torpilleurs . de l’escadre asia- 
“Kattegat, en: route vers” ‘la Nonese tique des Etats-Unis se sont diri- 
D ‘ | és vers le nord pour enquêter sur 


MANILLE, Philippines. — Deux 


© WARDHA, ‘Inde. — Le coniité! 
d'action ‘du Congrès .national- pan- 
indien a adopté. une résolution qui | 
deémände à tous. les comités du par-; E nes. ne \ 
“ti, par tout le pays, de se Prépurer 
À une ‘déclaration de leatasnRR 
“de ‘désobéissance civile. . 


le prénques activités sn navire 


PARIS. — Le: Vicomte . Blin de 
non dernier. survivant de FAs- 


‘| 
: À 


Ÿ 


“élaré aux Cornnunes que la Grande- | 
Brélagne reluse d'accépter In de- pe 


[inande d'iidépendance pour les. In-[® 
| des forniulée par le congrès national | 


| pan-hindou que dirige le ” 1 abat | 


M. E Géndhi,: 


la qualité du bacon. . No 1 Dur. | 
No 1 Nord. … 5318: 
C'est dans le sud-ouest de l'Onta- | done nn 
rio que l'on obtient les plus gros No 3 Nord 46 
se répand de ne en plus à mesure No 4 Nord … : 394 
que l’on développe de nouvelles es- No 5 Nord … de 
pèces. Peu de récoltes canadiennes! No 6 Nord POUE CEE - 27 
peuvent soutenir la comparaison E No 1 C.W. Garnot 41% dé 
concentrée. ‘Dans les conditions exis- | No 2 C.W. ...… 22: 
tantes, la production des aliments Vo: 3 OC Wican htm 21 
cultivés sur la ferme pourrait fort! Fourrage No |... 20 
bien prendre une importance toute| Fourrage No 2 …. mis 17% : 
spéciale, et le soja mérite d'être con-; ORGE —. : 
sidéré dans un programme de pro-| No à CW. 32%: 
“duction d'aliments. Nos OM nee eue 324 | 
semblée nationale de 1871-ct ancien! Lot so | ; 
combattant de la guerre franco-! No 2.C.W. …. RAR ner en de 48, 
prussienne; est décédé à l'âge de, 102! No A RE 
ns. NO LC Wi une 38 | 
BETAIL, . 
MOSCOU. — L'agence soviétique Jouyillons de choix . 6.50 à 7. vo 
“Tass” annonçait qu'une délégation! ONINAÎTCS run. 5.75 à 6.50 
yougoslave arrivera bientôt à Mos- É Génisses de choix . 6.25 à 6.75 
‘cou pour conclure une entente de! Ordinaires 5.25 à 6.00 
commerce entre la Russie et la! Vaches de choix .….. 4.50 à 5.00 
Yougoslavie. :j  Ordinaires 3.50 à 4. 25| 
-_ {  Taureaux ….. … 8.50 à 5.00! 
LONDRES, — Leslie Burgin, mi- | Cochons pour Daéon : rie 7.50 | 
nistre de l'approvisionnement, dé-} BEURRE : . 
voile que, les. manufacturiers cana-! No À mn 26 
diens ont aidé à équiper les forcesi No 2 . 4 
alliées qui combattent en. Norvège. | No Diners . 21 
ue 
LONDRES. — Sir Hugh ONcil,| CREME. ‘a L 
|sous-secrétäire pour les Indes, a dé- Ne Le 


No ce a ; , i6 
ie . 15 B18. 

… dl à 12 
nan TO à TO 


“grain, 


ent du pollen jaune! 


i 
: prendre une part beaucoup plus ac-}. 


#:tive à la vie du groupement en gé-| 
s’est acquisé parmi les grands pro- hgra] | 


ducteurs de blé de printemps. Il est: | 
généralement admis que les travaux. On considère que le gérant géné-i 
des sélectionneurs scientifiques ont ral d’une industrie est un homme 
été pour une plus grande part dans : d’une grande habileté, ct il en est} 
la prospérité nationale du Canada de même, et peut être encore .plus, 
que dans celle de tout autre pays. de ceux qui dirigent avec succès l’in- 
ee : dustrie de la ferme. Dans l’indus- 
Les données recueillies au labo | trie urbaine au Canada il y a une 
ratoire de recherches sur les sols de’ moyenne d’un gérant général et de 
la station expérimentale de Swift : .27 ouvriers dans chaque établisse- 
Current, SaskAtchewan, établissent : ment. Dans l’agriculture canadienne, 
qu'entre 1924 ct 1939, le blé cultive! il y a un gérant par ferme. Le nom-; 
sur jachère d'été dans les régions: bre des ouvriers West pas considé- 
des Prairies a absorbé 1,437 iivres  rable mais une direction habile est; 
‘d’eau pour chaque livre de grain. nécessaire pour combiner heureuse-\ 
\ produite. Quelque TS pour cent de. ment le travail et le capital. Il est | 
! cette quantité a été transpiré par: évident qu'un homme sur Geux cn 
les plantes tandis que que 22 pour agriculture doit se charger de la ta | 
cent était perdu par évaporation. Un ;che de diriger. Le nombre de gé-! 
pouce de pluie tombant sur un acre.rants par rapport aux ouvriers est | 
de terre équivaut à 226,113 livres donc 10 fois plus élevé en agricultu- | 
‘d'eau, ce qui, sur la base de la quan : ‘re que dans l’industrie urbaine. 
‘tité d'ean nécessaire, ci-haut men- 
: tionnée, équivaut à 2.6 boisseaux de * 


ide la place enviable que le Canad 


‘J'ASSURERA 
À VOTRE | 
FAMILLE UN 
PAIN PLUS 


Une direction habile est tout aus-' 
. Si nécessaire en agriculture que dans | 
ï il industrie urbaine, et une formation ! 
: spéciale dans ce domaine, pour fai-! 
re face aux conditions constamment 
changeantes de la production ct de | 
.Ia vente, est spécialement impor-! 

ant, L'élude de plus de 800 fermes! 
‘laitières d'Ontario, en fournit ur! 
exemple frappant. Les résultats des | 
j différentes opérations de ferme en! 
. une année révèlent une différence ae i 
reveuu de’ plus de #$7,000 entre les; 
fermes lès mieux conduites et es : 
imaoins bien conduites. L'étude d' un! 
ipetit groupement de fermes snécia-!. 
| couverte, et de préférence le matin ! ‘lisées dans la production des pom- 
ou le soir, afin de réduire au mini- Eesrdine le Québec à douné deu ré-| 
mum Îles risques d'un vol immédiat, leultats somblobles, Entre los. reve}. 
; pendant lequel beaueeus d'abuilles nus Hiiximum eb minimum, à al, 
pourraient 6e perdre, ‘cette. enquêle, il y avail. une diffé 


* ” | 
CHUNGKINE, — Environ ga rente de H:000. 


personnes $e sont novées quand un! Le. Division. de fonte du Mi-: 
vapeur à chaviré dans la rivière | nisfère fédéral de, l'Agriculture : à: 
Chiäling,.à 12 milles de Chungkin. Ottawa conduit actuellement des re- 
GU versulines vut élé restapées. Îcherches daus ce dumaine, de cou- 


TE lés Liciée prenrercs SC 
maines de 1940, finissant Je 2$ mars, : 
le nombre de pores classés par calé 
gories au Canada a été de 1,L119,661 : 
contre 808,745 pendant les 13 £e- 
maines correspondantes de 1959, 

Le moment de sortir les abeilles 
de leurs quartiers d'hiver en cave 
est lorsque les fleurc des saules por-! 
Cette sortie: 
devrait être Faite par une journée 


NE, K La 


+ 


è * Dépuis naa dernier M. ‘Arthur merci aux tames et denioiselles or- 
le Gingras est de: retour” d'un long | ganisatrices ‘et'à nos RUES vi- |} 

., voyage dans. l'Est. ‘M: “Gingras a été |siteurs. : 

“retenu assez longuement à -l’hôpital ÉR | 
& Générat ‘d'Ottawa où il a ‘subi une |’. M. François Albinati un de nos|. 
Een opération:’ "M: Gingrasest ‘en eiéne” paroissiens est victime 

convalescence” et’semble se remettre | dure conflagration épouvantable. | 
% assez ‘tapiderhent Nôus lui souhai-| Dans l'espace de quelques minutes 

.toñs une température . idéalé pour touté sa maison a été totalement dé- 

; qu'il puisse se remettre des fatigues | vastée par un incendie. Gräce à 1a di le 20 avril-et tout semble annon- 
ÿ du: voyage: vaillance d'un. groupe d’amis, les é-, ter un prompt rétablissement. Par 
Dr Lots LR . cuïries ont pu être sauvées. Quelques Lecutce, | M. Walter Hébert, a du re- 
‘Dimanche rs le Père Vieaire généreux voisins sollicitent à tra-: tourner à l'Hôpital et on: a dû y con- 
baptisait . . Marie Alphonsine Ruby|vers la paroisse des secours pour | duire aussi M. Brulotte, père de-M. 
Pauline, fille--d‘Aplhonse Courches-|cette nombreuse famille, plongée si} 
“ ne.et'de Juliette Chailler. M: le Mai- | rapidement dans le malheur. Il n’est | Herménégilde et M. Willie Brulotte. 
% re‘Hormisdas Hamel et son épouse | pas question d’assuiïance, et rien n’a: ! Revenez-nous au plus vite respirer | 
ñ à TONDIRERIENTE pour ja ‘cirennstance| été Sauvé de la: lingerie des dix en-!le bon air. paroissial. 

À liés: -grand’pareñts de l'enfant, M. ét | fants. Tous ceux qui pourraient ve- 
à Mme. Moïse Courchesne de St-Al-|nir en aide d’une façon où d’une mu | Dimanche dernier, il y'eut veillée: 
À bert, r respectivement LE et mar-|tre "à ‘cette famille, sont priés d'a-!à la salle paroissiale. Assez bonne 
ÿ raine. : Are 2 dresser leur envoi à M. François Al-; assistance. Il y eut de l'entrain au 
Ë “Dimanthe dernier äu‘delà de cent binati, Falher, Albérta. :whist militaire. Les gagnants fu-| 

É personnes ont: assisté: à notre soirée + * + rent la table 8 de la série B où 
À pâroiéstale. Nousavions à cette veil- M. Léo Lavoie nous quittait mardi; jouaient Mme Mark Brulotte, M. 
Si lée de famille quelques amis des pa-| our l'Hôpital d'Edmonton où il ver-: Frank Brulotte, M. Aurèle Lambert 
j roisses “voisinés, M. ‘'Deslauriers et ra des spécialistes pour la vue. M.'et M. Dollard Martel. Les 4 per- 
Ê sa sdeur, Met Mme St-André, M'|j voie est très souffrant depuis:dants préfèrent ne pas être nom-| 
jet Mme. Airñé Anctil. Nous. disons | quélque temps et ses amis craignent imés. Il y eut ensuite tombola (üe 


Mme Maurice Lambert est reve“ 
nue de l'Hôpital de MecLennan same- 


tons un prompt rétablissement. | queurss) et le réveillon. Le tout se | 
M: ‘Thomas nous quittait mardi. termina par l'hymne national de “O : 

| dernier "pour Grande Prairie où il: : Canada.” 

excrcerà son “mélier de barbier. : 


É Avec té saison qui avarice- rapi- 


| A notre partie de cartes du. mois, 


qu’il peide la viüc. Nous lui souhai- | belles ‘récompenses pour les vaïn<: 


© MALLAIG 


: Le 22 avril a été béni.le mariage 
e M. Armand Amyotte ‘et dé Mliée 
Martin. À te jeune couple, nos meil- 

‘leurs voeux de bonheur et prospérité 
| + XX + 


chemins ‘étant ‘passables enfin. 
L'ambition et le plaisir ne se ra- 
lentit pas” de là ‘veillée. Les prix 
chaudement contestés' furent gagnés 
comme suit: der prix’ ° Mlle Irène 
 Viel; 2ème prix Mme P. Michaud: 
prix de consolation: Mme Jos. Char- 
trand. 


ler prix: ‘Henri Majeau; ‘2ème prix: 
Ernést Chartrand; "8ème prix: Ed- 
| mond Robert; Mme D. Lamoureux : 
* remporta le prix d'entrée. 
Les Danies organisätrices: ‘Mmés 
! P.'Michaud, W. Majeau, ‘Réné Ter- 
lcier, Mile A. Laplänte, ‘donnèrent lé 
‘ joli cabinet fait par M. P. Michaud, | 
pré et gagné par M. ‘Christian ‘dé 
| Therien. Un joli chaändaïl (sweater) | 
donné par Mme Corbière fut acheté 
jpar M. Ernest Chartrand. Mme vo-, 


‘seph Viel donna 5 gallons de crè- | 


me à la-glace qui rapporta certai- 
{nement une bonne recette, car après 
lavoir dégusté un cône, jéunes et 
! vicux retournaient en acheter d'au- 
tres, la ‘trouvant délicieuse. Un pro-| 


l'assistance ‘était nombreuse. Les: 


MERCREDI, -LE er MAI : 1940 


fois-ci ‘c'est chez M. Aimé. Hinse 
dont la maison a été détruite par 


quelques morceaux de ménage. Il 
louait.le terrain de sa mère, Mme 
Alex ‘Vaugeois ‘et le feu se déclara 


‘lalors qu’il était: à traire les vaches. 
Les Messieurs chanceux” furent: | Quand ils s'aperçurent du feu ils: 


‘!sauvèrent d’abord les 5 enfants, tous 
li bas âge. A Mme Vaugeois et à 
la famille Hinse nos sympathies les 
plus. ‘sincères; ‘nous espérons que 
tous feront quelque chose pour cct-: 
te famille éprouvée. 

| + + À 


M. Hubert Rivard est de retour 
| de l'hôpital où il passa 10 ou 15 
| jours; il se porte maintenant assez 
bien. 


%kX € % 3 
Félicitations à M. et Mme Arthur 
| Hérard. pour leur. premier-né, une 
[petite file. ss 

% + + 
| M. et Mme Lucien Blackburn sont. 


Le malheur dans sa course nel 
manque pas à notre paroisse. Cette 


un incendie. On ne put sauver que! 


SOIREE ORGANISEE, PAR hr 
JEUNESSE DE SAÏNT-PAUL 


ecrit 


Un nouvel cibIsé francais-à la Banque — M. et Mme 
sf Foisy achètent un magasin 


V 


Mme Paul Gouthier. Ë 

Le T7 ävril Joseph Adolphe Guy, 
fils de M.'et Mme‘Louis Arthur Pi- 
geon: Parrain et marranie: J.-M. 


‘Le beau mois dé niai tous ramène 
aux pieds ‘de Marie, notre Mère üu 
Ciel. Adressons-lui durant cés*jôurs 
consacrés ‘à Thonorer de’ ferventes 
prières. Qu'un membre au moins dé | Adolphe Pigeon et Henriette Pigeon. 
chacune de nos ‘familles assiste cha-!' Le 8 avril, Joseph Ernest Vincent, 
: que soir aux exercices qui se font en fils de M: et Mme Eusèbe Leroux. 
| son honneur dans notre sais pa- | Parrain et marraine: Ernest Leroux 
roissiale. et Lucienne Leroux. 

+ + . |: «Le 9 avril, Marie Germaine Lucil- 

‘Le magasin de nouveautés et sa- le, fille de M: et Mme Gérard Kus- 
lon de coiffure, propriétés "de Mme |sière. Parrain et marraine: M. ct 
Marie Young.et connus sous le non! Mme Antoine Desaulniers. 
de “Ladies Style. Shoppe” viennent RE 
d'être vendus à M. ct Mme Prosper | 
Foisy. L'ouverture du magasin a eu! 
| lieu lundi le 29 avril. 

| + = ® 

Mlle Mérilda Foisy est en charge 

du salon de coiffure. ; 
+ € *# 


Nous apprenons que M. Louis Roy 
d'Edmonton vient d'être engagé 
| comme commis à la Banque du Com- 
| merce ‘de St-Paul. Cette nomination 
réjouira sûrement la clientèle de 
langue française. ‘ 


|. ; ï . CRE 


Ont été fait enfants de Dieu par 
le saint baptême: | Lés jeunes gens'et Îles jeunes fil- 
Le 7 avril, Rose Marie Lacille,|les de St-Paul ont. préparé une soi- 
| fille de M. et Mme Omer ‘Belland. | rée dramatique et musicale pour di- 
Parrain, Jean-Baptiste Ayotte; mar-| manche prochain le 12 mat. 
| marraine: Emilia Ayotte. : Î Ils intefprétèrent tout d’abord un 
Le 7 avril Joseph Paul Anüré o-| drame en deux actes intitulé “Un 


& dément lei: fermiers commencent à 


surveiller: ‘tcur' terrain ‘afin d'y com-/| 
& mcncer- les: labours: qui seront ‘en| 


Aujourd'hui; jeudi, on est venuigramme d'amateurs et lè chant 0: j 

Nôus Soühäitons à M. PGA A en bon nombre, malgré un temps] Canada termina la soirée. “Mérci ee se 
sa" funillé, que”nôus voyons s'élois imenagçañit (il a plu vers 10 heures) | dévouement des Dames ‘organisatri- | 
guêr, a regret, AU AUESES dans | our Ja. .grand’messe des Rogations | ces ct à tous ceux qui nous encoura-! 
feur nouveñe entréprise. {à 9 heutés. Les paroissiens de Guy gent; l'union de tous fait la force. 


Æ + 


aussi les heureux parents d’une pe- 


Mile Marie Louise Pelletier a fait |. 
peindre sa maison à neuf. C’est M. 


: lard, fils de M. et Mme” Henri Ron-| Médecin de Campagne” , par Henry 
lécan. Parrain ct marraine: M. et; Bordeaux & Emmanuel Denarié. 
‘Puis une comédie sn un acte “Les 
Tuyaux de courses.” 


A La Corey 


e ‘cloche a annoné son pre- 
'Ce'fut” Marie Louise 


ÿ niarche. cette semaine. st nous n’ ä-. , | Arthur St- Picrre ui Hi fait l'ouvia- 
vons spas | de pluie: sr T4 a à us vieil se ont là foi et: nos célibataires sont La tâche ‘evante nous “est difficile | k 
% nôpitäal o à 
&. "lé ouses choisies ou.à. choisir: AE pvér notre but. : ÉeSE Fa 1e Roses. 
“Mie: Jeanne. Le . qui ‘servait prompt. rétablissement. . ont p à fine es 44 à : 
& de‘ ?médägere à Monsièeur le Cüré =] Nos chemins sont toujours pres 
à est” retournée ‘chez R. Salé” de. le Bon-| 
méliore un peu. 
in 5 Le EE 2 + CE . | + + + 
sa fee £ ee : 
n Héctor Verricr. est revenu d’une | À A M 0 R I N V I L L [ C'est avec plaisir que nous avons 
# semâine passée à à Edmonton. If s'est ‘ | 
ï maintenant en Angleterre. Tous é- 
: Ponoka pour voir é&on ‘frère Hector. Nous avons enterré lundi dern:er nee déiier et nous somines encore isolés | taient aux écoutes à la radio, lors- 
F . : ch L * ea é | jun autre pionnier de la DACOISSGE der la capitale. Heureusement Je che-'que ‘les canadiens commencèrent la 
à ‘3. B; “Vexrier,. fils ainé ‘de Mme} 
mes. 11 était arrivé dans l'Alberta en circulation lequel devrait accom-|neur pour le 22ème et pour nous- 
: Montréal ‘et compte passer quelques |’ ‘lil y a plus de 45 ans venant des ; mode le public. Ce train commence Nous sävons d’avance qu’ils seront 
Ps : mois par. ici. a. Etats-Unis et originairement du ,àä opérer lundi matin. . à la hauteur de leur .poste. 
M. Juchmes vivait au village cel 
Morinville depuis plusieurs années 
et Mme-As-St-l fard” voyage de Tétcrnite. fa ete | Des 
. prandparents de” Ténfant , .; un. bon vivant, charitable, pieux et[ Mme Hector Lamoureux - est de: de Cabont “curé dé Beaumont et: torida- 
| ë& grande générosité: Il a fait le Lretour d'ün voyage sur la côte du! teur de la paroissé de'Caïder: Voici | 
| quoi.c que. ce soit. 11 prétendait avoif{hois elle a visité “Victoria et ses-en-|le:R. P. Cadoüx vient de disparaître 
fait Sa part Apibas et maintenant. :virons puis ‘la,régioh de Vancouver.| à son tour. Aprè un séjour de. plu- 
tait heureux d'aller . retrouver | FIL va. sans dire qu’elle. est ‘enchan:| sieurs années. dans les: missions. de 
Les nee ont eu Fa lundi feux qui reviennent de .ces pays au! quelques mois.à Ædmonton i: pour 
| sifmiaüin au milieu fin gran CONCOUrS  elhnat tempéré, elle.est un peu dé. | prendre ün. peu «dé repos. et-soigner 
Sr Thibault, curé de LA do, de- parents et d’amis.":?. es de,retrouver ici le ie Santé.très éprouvée. A:-peine: ré- 


Rae Hést ae ge. Mlle Pelletier compte $’y instal- 
“ ue os lratoins. Nous lui souhaitons un 
1 | que impassables, malgré que cé 8 ’a- 
à myvill.  DECES D'UN PIONNIER 
entendu M. Ernest Côté qui est 
 égalément rendu à. Béaumont ‘et à 
‘nous voulons dire M. Girard Juch- min de fer a mis un nouveau train: garde de‘Buckingham. C’est un hon* 
‘ Vorrier est arrivé récemment de 
Luxembourg. 
lue préparait tranquillement au| NOUVELLES DE LAMOUREUX 
‘sacrifice de sa vie sans hésiter en :Pacifique. Durant son séjour d'un qu' un''autre ancien curé de Calder, 
les siens qui l'avaient précédé." {6e de son voyage, mais comme tous! St-Domingue, il était venu. passér 
Jet les mauvais. chemins: tabli il était reparti.dans .une mai- 


érons du’elle” pourra | avoir ve .BOs 4U9; 
jon ‘officiellé ‘du gouvernement. ‘1 | Fey annonce pour le 26 mai prochain, .. Nous: offrons à. la. Famille nos sin 


ee 


Soirée a SEP LEE 


| Cyr of aour en musique, et Mlle 
: DIMANCHE 12 MAI 


Claire Landreville nous promettent 
des entr’actes. intéressants. 
Toute la paroisse (et les amis) 
: Les jeunes de St-Paul présen- sont invités à cétte soirec. 


| tent 5 : , 
| UN MEDECIN DE CAMPAGNE || Le drame durera à peu près une 
(Dramë) Fheuÿe et quart. La Comédie unc 
LES TUYAUX DE COURSES || vingtaine de minutes. Il faut venr- 
(comédie) applaudir nos acteurs de la ville et 


‘de la campagne. Quelques uns ont 

déjà remporté de beaux succès szr 

la scène, d'autres s’y présentent 

- VENEZ LES ENCOURAGER! done la première fois mais ils sau- 
He De He ses ain : ront nous TAire honneur. 


\F FETE CHAMPETRE À BONNYVILLE 


: Succès ‘aux Caisses “Populaire” et “Scolaire” 


‘4 


Entr'actes intéressants, com- 
prenant musique, chant, etc. 


| 


| Le. Jocäl à Bonnyville ont décidé, venüs d’Elk:. Point, St-Paul, St-Jo- 
de tenir. une journée de fête cham- | seph, se-joignirent aux amis de Bon- 
pêtre;r l'élimination finale entre les! nÿvillé et: témoignèrent - de nouveau 
gagnants de':toutes les: écoles pérti- | leurs: -amitiés-à la famille de notre 
cipantes de la division de Bonnyville : | député fédéral qui nous quitte same- 
aura. lieu .à' l’école du village le 8! di prochain pour la session prochai- 
juin, le:-sämedi.. L'élimination dansine à ‘Ottäwa.' Les’ jeunes: amis de 
le sous-local de ja division No ‘8 de- Mlle Pauline Déchène eurent aussi 
vra se terminer le ler juin à Bonny-: l’heureuse: idée ‘de la fêter avant son 
| ville. 11 y aura concours de balle‘ départ. M. et. Mme Paquette recu- 
| molle, entre juniors et seniors, entre | rent beaucoup de compliments bien 


£. 

& 

Ÿ faudrait que.le district s’en mêle.|la bénédiction de la nouvelle cloche cères condoléances. 

À par Je voix - du’ journal un .cordial ‘de son église. Um ee nel M..Albert Trottier était en cnar- 


# En 


FUNE SUGGESTION INTERESSANTE 2 en nn mu 


+. « * | son de sa congrégation au Rhode | filles, : ou entre clubs mixtes pour: mérités pour la magnifique récep- 
land et c'est là que la mort est|les écoles non graduées ou à deux ! tion. Plusieurs di - 
Roland Gaumont qui avait été vic- jIsland et c'es : que le Fe è & à scours bien à pro 
time d'un fächoux accident, côte bri- venüe le ravir à l'affection des siens! chambres. Courses diverses, de re-! pôs et bien sentis exprimèrent les 
al sée. et épaule meurtrie ‘en tombant Nous offrons à sa nièce Mme Benoit | lais, sauts etc. demanderont beau-: voeux de succès. de part et d'autre. 
É 

Mor x autres membres sa' coup d'entraînement d'ici à quelque: Une partie de b 

com dés roues: d'un automobile: -estl 0 in et aux autres membres de P quelq P ridge bien animée 


+ LÉ: 
: ÆT PRATIQUE l eg og goes vx 15% nous à fait plaisir de le voir avec See nos vives et sincères condo 
Ka _ ni ‘#i esse est sa famille dimanche dernicr à l’é- Sancess Dot 
& he | : 
& g ise. | : # 
À Les Canadiens-francais et la etla Soupe aux pois (pea soup) So e 2 + 
8. amoureux éoMnh:e un peu par- 
LE ‘(Par M l'abbé JA. Normanieau, curé de Joussard) ‘le. Guré, Garnier, Tes. familles tout on se plaint des mauvais che- 
ë me | D nn r VE RE SP ON ENT EE EEE | snécn an et Bret à Votre. mins. Ce qui ‘inquiète cncore davan- 
FE a ï. RC NI e a . Tag { ‘d 
# : Le! temps des senienccs 185 . pour re, j ai nonimé le “pois”. Crorez-le " LOUE Réunion jaciste ville assister ie funérailles: dé M. | agc nos ue su Le ne pas 
& ainsi dire arrivé; - les. dernières .gi- |.OM. noû, le fait est que le Canada, | * savoir quand ils pourront commen- 


é boulées finiront avet le. mois pré ile. pays de Québéc, la patrie des !:. Le 21 avril les jacistes tiennen 
® sent -et alors ‘le mois. de mai. (c’est : “Pea -soup” ne suffit päs à là co- | leur réunion mensuelle qui a éttre- 
4 le. mois le plus: “béau) «mettra la tem” sommation. de ce produit . quasi-né-! mise à.ce jour à cause de la mau- 
 pérätüre d accord avec. les besoins | cessaire. On en importe de: grandes | vaise._ température. Cette réunion a. 
F du ‘sol pour la réception des graines ‘ quantités de la Pologne, de Belgique lieu sous forme de partie de cartes’ 
# de’ sémence-et leür germination. .+et.même d'Allemagne. Or depuis Ta\dans le but d'aider’ les jeux pour 

k ‘Dans’ Îes: journaux, et. à la radio, | guerre: ces. importations d'approvi- | l'été, Toute la paroisse a répondu 2 
= lés gouvernants, Tes hommes du imé- | sionnement sont devenues: iñacces-| l'invitation et il y a salle plerne. 

is tiér. et. les prophètes : ‘recommandent | sibles. 11 faudra done que nous su-i On joue au Whist ét Mme P. Ré- 

& ax ultivateurs de semer. moins de! venions aux besoins de nos propres | gnier fut l’heureuse gagnante du 
* blé 8 cause de la saison excessive- marchés. premier prix. L 


ment tardive,. mäis plus d'avoine, C'est pourquoi le ministère pro- ‘Après les cartes les jacistes pré- 
ÿ d'orge,.ctc.;.pour'ces dernières grä- vincial: de’ l'Agriculture. de Québec | sentent des déclaniations. Nos dé- 
#% minées, 14 demande en sera d'autañt |, Lrjs Jes mesures nécessaires pour) claniateurs’ sont: M. Philippe Richer, 
# plüs foite que. Je ays devra f ournir.| fuire-face à cette éventualité. Il fa-| Bernard Boulet, Jean-Baptiste Ré- 

plus de bacon, de’beurrc-et fromage | érige cette culture dans “quelques! gnier, Mlles Alice Forcicr, Madelci- 
; & aux: AlHéssà cause de la guerre dôns | joits de la province où le $o1 se! ne Pariseau’et Cécile Houde. M. Lu- 

les. pays’ ‘scandinaves, principaus prête à la ‘culture d'un: gros pois cien Maispnneuve chante ensuite: 
ë fournisseurs. de ces articles essen- blanc ‘et surtout bien euisant. On|“On est -Canayen, ou Ben -on- Pest | 
à tiels: de: en Tout cel est sait que cetto seule qualité” de ‘pois [ pas”. et M. Enée Forticr et Laurette 
a : très bien. à Fe ; i . Ltrouve vours ‘avantageusement ‘sur | Giroux nous font de la müsique. 

Mais... “où a: “oublié. dans ces re He--marché, “Une ‘bonne cuisson : est|” 

# à commandatono® pers a ue teen pratiquement impossible Alon se retire. 
patriotiques” en | 


sus obtenir: dans és vieilles Fee u- Cécile Houde, sec. 
: jnireuses ‘papilivnacées grimpantes | gricoles. : sie L 


dont: un cultive ‘un . grand: nombre i Donnelly ce 26 avril. He 
à d'espèces. pour.jeur. fruit. 'aimentai: | Les” res neuves à Es de  ——_— 
”. |présence de- cendre de bois :e 
Fuantite. suffisanté- pour satisfaire | A <a nu enbe d'une. 
les: exigences alimentaires de cette! | violence télle que les ‘embrayages 
lante ‘son celles:où la production | des voitures furent lancées hors de 
.{B \ leurs boîtes. d’acier x coûté la vie à 


se à "h FHVEAIE être intensifiee. ! ii. jeunes gens et jeunes filles, près ! 

M le Cüuré Connoir est aile Et pour nous de. l'Alberta; pour-! d'ici. 

3 Gbtons à ‘a. semaine” dernière, dans! quoi: irions-nous chercher au dehors; 
. l'été: de ke paroisse. Ïlest main-: . ce ‘quê ‘notre sol’ peut. et: doit pro, 


pe rere 


Le _…. !'auiténôh Seulement pour notre pro-! 
+ & ten ant de’retour parmi ous, :_. |pre 6 dimmiation, mais «pour l'ex- | finlandaise a révélé que 400 camions. 
se  onatruction POSE “dans” lés . provinces. limi- | destinés ‘à la Finlande; sont proba-. 


Eee ? 
eau témple ävancent LE ophes ? 


t, “ROUS: dit-on. Depuis da 
& notre église, -les offi 


{ 


‘ — ‘| de. l'invasion. allemande. en, Norvège.: 
H- “est reconnu par: lés° prié ‘obte-| 4 


a _—. 
pus-aux expositions mondiaies'‘que a — 


la salle. La nouvelle: depuis des annéès que l'Alberta, leï ct ‘ ‘en ‘retirent un‘ profit plus : toré. 


& césrse: font: 
Fe aura fau nioins <ent pieds de |-nôrd-de: l'Alberta en particulier pro- rot “plus assuré que d'aucune autre 


-« 


Fa où: quarante de’ lar-{ duit: un pois à soupe de qualité su- de grainée. : 
dèles 3: ee sûrement périeure. Nous pourrions citer: plu-}| 


à Edmonvoïi, das le district dé Dônneïy, Uitou—- l Croire, ‘ 
ré. 2 rendu vi. | ville, Grand, «Prairie, Eten. ai. gt à. ur, . Votre’ tout. dévoué, LE 
5 | ‘M "bbé Chartrand de Éiau- | fdit léür marqué: se’ sont pour ainsi . “J. J-A. ‘Normandeau, 
L 2 malade x. Vhôpital. dire . vs dans cette + : ;euré de TouSsarR 


Un. goûter’ est servi après luquet! 


“De ‘ceci,: nous'en: avons. ait J'ex-.| ; 
-sieurs‘noms de’ localités: et de per” périence ‘personnelle depuis le com. L 
-sonnies aux: environs d'Edmonton, | mencemérit du Siècle et veuillez en Je’ 


5 “. 

t' us Théroux ir arwiek | cet les travaux des champs. L’e 
4 + Vü La C3 

Je inhumé au cimetière de Végre-! ce retire: lentement, la terre com- {de RarHOue 


Tv ville le-27 avril, Nous” offrons nos! 
sincères sympathies à Mme Thé-! 
roux ct à tous les membres de a! 
famille. 


+. 


1] y à‘ quelques semaines nous à- 
vions à déplorer la: mort du K.P. 


au 


imence à sécher. Dans ces jours des 
| Rogations, l'Église )nous invite à 
prier pour les fruits. de la terre. 
Répondons à ‘son appel ct deman- 
dons à la Divine Providence le 
temps favoräble pour les semailles 
et -la..moisson. +: 4, 


M. THIBAUDEAU AU CONCERT 
HOFFMANN 


Mme N. Asselin, et son de “Lau: 
rent, s'amusent bien. Ils resteront 
jusqu’en juin pour certain. 


“KE %. 


Ce correspondant alla entendre lé 
pianiste Hoffmann On dit qu'il sue- 


+ cèdera à Paderéwski. Que ces Polo- 
«Fnaïs -joueñt; lorsqu’ ils en ont envi! 
car, comme tous, ils peuvent être 


capricieux. Æt dire - que les: Nazis 
in'en veulent’ pas dans le monde! 
J'allai entendre aussi l'Espagnol I- 
.. turbi quelques jours auparavant. 
Ces concerts’ des grands artistes 
coûtent chers pour ceux qui n'en- 
tendent pas. parfaitement. Fat pe 


| du peut-être une-petite ligne d’én-. 
WASHINGTON. =— "La légätion . tendement. Il me. faut me..rappio- 


| cher. ‘Me voici” rendu aux ‘premiers 
| TANgS des ‘sièges. Si ôn dit que Je 


{blement ‘perdus maintenant à cause | VEUX. faire le beu; ne le croyez pus. 


Jn- le : faut. D'abord: les premiers 
lrangs ne sont pas 12. meilleure pla- 
Jce pour bien entendre si on ‘peut 
faire aütrément.‘ Bientôt il faudra 
me “planter sur: la ‘balustrade. Et 
qui. dit que: ve S Ja fin de es joure 


Pants. pu: des. entendre chez mol 


ÊTR 


| Hoffi mann peut piocler, denieE mèê- |: 


me à coûps de poings, on dirait, sur- 
tout’ dans les octäves de la basse; 
mais les notes douces, voilà! Et ce 
E celles-ci que’ je veux salstr. 


Les’ concerts des grands artistes 


se suivent et $e touchent ici. Pour. 


ment en Listz. Oh; les bélles ‘cadén- |: 


ces et octaves de Listz!: Tel ‘qu'un 


je Hoffmann” excélle tout spéciale- 
de mes instituteurs, Hoffmann con- 


nut, Listz. Toùs céux qui éonnurent 


Listz ne l'oublièrent jamais. Hoff- | 
marn est sur la scène de concert 


depuis 53 ans. En a-t-il ‘assez? Il 
nous dit qu'il ne fait-que commencer 


seniblent beaucoup, il aime lés lon- 


gués hiärches, les tournées d'auto et: 


de canot. Ils espèrent s'installer ici, 
à Balboa, pour ‘leurs Vacances. 
CRE 


Les Canadiens auront souper pot 


paroissiale de l'église ‘St-Thonias, le 
19 ‘mai, ‘et ‘dàänseront "à la”magnifi- 


Luck””’et partie ‘de cartes à là salle 
Colon le 2 mai, ie 


(us que’ ses’ trois fils, qui lui res 


‘que sälle du lib ‘des RONDE de 


“R. Thibaudeau 1 


maintenant complètement guéri. Il! ! famille de l’Alberta et de la Saskat- temps. Il serait bon d'éliminer au-; termina la soirée. 


tant que possible tous les clubs un! 
peu éloignés avant le ler juin afin: 
de n'avoir que les meilleurs de la di-! 


+ + * 


L'état des routes est maintenant 
“satisfaisant entre St-Paul et Lac 
vision le ler juin. Le programme | PBRÉ Les travaux des champs com- 
promet d'être très intéressant, et: i mencent quelque peu, mais il y a 
| comme c'est nouveau ici il faudra ! ‘encore trop dé fraîcheur. Les cul- 
voir cela. M. Galarneau, de l’école. :tivateurs attendent avec impatience. 
du village est l'instigateur et char-: . 
gé du mouvement. Plusieurs dis- : F # LS 
{tricts ont. déjà manifesté leur désir! Notre caisse populaire à fait un 
“autre pas, de lavant cette semaine. 
| Une application préliminaire à été 


; lg 
aite auprès du département pour 
Dimanche dernier un certain nom-! bt Ê ] 
Ho d'ant de da nbilles Décte ; ob enir une charte. La caisse porte- 
ans Ge FAnnIe DeCReNEi a le nom de Caisse St-Louis. Qua- 


organisèrent une soirée qui prit la + 
à t re comités : ont étudié intensément 
Wrili ee en tenu chez Fe lc rouage de la caisse surtout depuis 
e nue e usieurs invités | qüélque temps. L'élection officielle 


lde l'Exécutif aura lieu un peu plus 
[tard Dans le moment les dix mem- 
-bres requis .sux la formule d'appli- 
| cation ‘ont signifié eur désir de de- 
venii iüembres. D’autres s’ajoute- 
ront dès que la charte sera obtenue. 
La caisse scolaire, sous la direction 
_— de M. Roméo Lamothe fonctionne 
La semaine deïnière, nous rece- très bien ct rencontre beaucoup 
vions la visite du R.P. Fortier, S.J., d'approbation de la part des parents 
inspecteur pour’lé français dans 1es | comme de celle des enfants. 
écoles bilingues de la provinec. Ven- e ee 
dredi;' il fit subir, ‘un examen aux M. et. Mme Faul Corbière üe Mal- 
élèves de l'école Saint-Aubin et Iun- | laig étaient en visite à Bonnyvine 
di c'ét. ait le tour des enfants de l'é- | chez MM. Wilfrid Ouimet et Joseph 
çcole Killarney. C'est toujours une} Baril. LR 
fête pour la gent écolière de revoir | A 
ce bon Père. 


Rx. 


TROIS PISTOLES. — M. Charles 
Moréency, gardien de la société Pro- 
vencher, aux Trois-Pistoles, a eu 
peur de $a vie, lorsqu'il s’est fait 
poursuivré, la semaine dernière, par 
un: énormë poisson. : . 

+ M. Moréncy se:rendait, dans un 
canot d‘une dizaine de pieds de lon- 
| gueur, à Ple-au-Basques, porter de 
Îla ‘viaride empoisonnée aux renarœ 


x +, 


°Nôtre Cüré; M: l'abbé N.'Char-! 
trand, État malade depuis‘un mois, 
dût être remplacé pour le ministèré 
paroissial. Ont successivement rem- 
pli cet office: le R:P. Lachapeite, 
O.M.I.,, du Juiorat Saint-eJan, le x. 
P Alexis, O.F.M. du collège des 
Franciscains, ‘le R.P. Fortier, S.3, 


‘et le: R.P. Auclair, OM, tous, qua qui habitent l'île. ' A un mille du 


tre: ‘d'Edmonton. : ‘lrivage, un énorme poisson d'une 

M. le Curé: est rendu à PHépitar” ac douzaine: dé: pieds de long, fit plu- 
la Miséfcorde, : à‘ Edmonton depuis | sieurs ‘säuts'le long du canot et 
près d'urie Semaine, Nous lui Souhai- ‘poursuivit M. Morency sur une ‘dis- 
tons ‘prompt rétablissement. : ‘tance de 5 arpents environ. 
u L re : oO pe TR SE % \,.: é te # 3 


LU 


de is LE . _ MAT 1940 


ALONDÉE + SOCIAL” e--but--dulculatiôn -normäle.sous. le controle 


| r-Tébin/esb .pôintel 
COOPER ATION. ET ( € APIT ALISME se coopératif. Il admet, que | des gens dans les deux barils (les 
Je. ‘système’ ä “di bon; mais il Les lire Es ct es. ;eonsommaLeurs) 
: ; arrivé E un Je ‘ 


ent” où a ne _Beùt| 


Par M. A ]. Boudres 


10.—Les abus du système capitaliste nous avons une crise, iti é FA ; Ë 
Nous pouvons constater par l'ex: les ouvertures ‘däns. e. tuÿau qui. ù- “rentes organisations s'en iront dé- 
périence que les périodes de on LUE les deux barils Non pas à udai- | poser “eliserñblé ‘leur. petit grain de 
suivent uri cycle déterminé Depuis: mement,. par. des révo lutions; mais Siment dans les Güvértures äu tuyau 
1911 nous avons eu une rise Éd Rraiélenene, ; | l'eau | ou l'argent cessera de couler | 
ë ipients lncés, ar les in 
noiique tous Je dix ans. (Ca prend: D n 


Tout le monde sait et admet que! 
notre système “économique actuel 
comporte des abus et même des in- 
justices criantes. Qu'il suffise de ce1- | 
ter un petit. fait pour nous faire ei 
entrevoir toute la vérité de cette av 
firmation. Voici ce que les 
ques démontrent: Dans l'Amérique 
du Nord, 80%. des richesses du pays 
sont contrôlées par 2% de la po- 
pulation. ‘Et ces gens qui se. sôn 
empuré des: richesses ont réussi FE 
organiser tout le système économi- 
que à base de profit personnel. C’est 
bien d'eux que le Pape Pie.XI parte 
dans son .encyc'ique Quadragesimo 
Anno. lorsqu'il. dit: “Sans leur bon 
vouloir nul ne peut respirer.” 


«Nous savons ce > qui est artivé de fins lés ré if x ; 
8! termnédinirés. Et cet argent alors, 


ldeux pes Ft plis 6 sa ë va, pire ça abus. d'un Satèmé par . Re lieu 1 con aller. dans 18 grand 


ae nements 
| éränd tonneau et remettent dans : Coopératives. 
les barils: Pour cela ils se servent: Pays. le 

\ée différentes méthodes: Pensions, | compte 8 millions de membres etj1l faut de la patience du courage et. 


em res 


Re dans ce à Sol CES 
mouvement coopératif; € s'opère pas du jour au le : 


du travail. Et c’est pourquoi, tout. 


511400 magasins coopératifs. L'an 
isécours directs, etc. Maïs sur ce: g P mouvement coopératif pour qu'il ré- 


| ; lérnier, 500 milli de doll £ 
ER, . su payer. de l'intérêt, rs Se dede ture ‘ ussisse, doit être basé sur l'éduca- 
20—Les causes qui ont amené _ E dorsqu on pense qu’une somme distribué en ristourne, aux cultiva- tion di | Fee 
Ru : prêtée à 3% se double en 30 ans, | teurs. Lé Danemark, qui il y a 75|tion du peup 
É É il est facile de comprendre pourquoi ans passés était presque réduit à la 
Comment expliquer qu'une si pe-|les temps deviennent plus difficiles, ! famine, n‘a aucunement souffert dl ca A CAISSE POPUL AIRE 
tite partie de la population a pu ré-!à mesure que les crises se multi- | la dernière crise, Brâce aux oi : DE ST-PAUL 
ussir au cours des 75 dernières an-|plient. PR ee | 
nées à accaparer tant de richesses ? ' a COOpE est donc une évo- Paul 
Une comparaison assez origirinte | 30.—C —Ce que le mouvement coopéra-|lution graduelle. et pacifique, qui ne! a . Me 
peut nous faire comprendre la struc-| tif pent faire pour remédier au: dérange rien. Son. but est d'enlever | big de 50: Hembres- one prof. 
ture du système économique actuel. ! système actuel le contrôle de l'argent aux. gens “du | | € j L 9 a d $ in 
Mettons côte à côte deux barils. : grand tonneau” non pas par des ré- té ee Re po sf E 
remplis d'eaux; un tuyau les. relie| Tout le monde: amet qu’il faut | volutions, non pas par des persions, QUELQUES CHIFFRES 
; 


ensemble, de telle sorte que. l’eau | 40€ le système actuel change. Mais des secours directs qui, comme nous Membres …… Three 5 
passe Ficilement d'un baril à jau- | Comment opérer ce changement ? | l'avons vu ne font que. rendre 3 a Dés payées ne SE re 
: : es | Brûler le gros tonneau et les deux choses pires. Pour ramener une cir- pots 1" PAvEU 
tre. Le premier baril (A) représen- FE Caisses Scolaires LL #77 
te les producteurs primaires; le se-= __— nn |Gisse de réserve …….. #42.701 
cond baril (B}), les consommateurs. Date de era ee nas. $2044,50' 
L'eau représente la monnaie, cest. “LE CERCLE DETUDE QUELQUES FAITS è 


Un membre voulait acheter dù 


Thoïnas Frigon, | 


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les producteurs et les consomma- 
| Inots à .35 sous: $113.75. 
tuyau qui réunit les deux barils et} 
un troisième et plusieurs font la | Madame Pierre LeBlanc, pour dieu) 1 
but est de faire de l’argent. A me-'sin coopératif sera vendu au prix!ça m'ittiré bédutoub; | carfion. peut l 

bats” dans ürniéttianisaction : “si bayéé 
dans un gros-:tonneau à côté; ce ton-| là .où naît le besoin de tant d'aiti-| Henri: Voilà: justement #e que | puläire il gagna ce ‘810.00 pour | 
donc.cecis A. mesure .que l'eau-baisse! femme entre. dans n'importe - quelle: tes-au- rabais”, -ear'si l’on gagne en|” “QUELQUES REFÉEXIONS “À 
puisque les moyens d'échange (Par | et que, par conséquent; il faut -ache= | achats plus ” considérables. Ce que | mémbre qui voit son: cotiple d'épai- 
porn les deux barils sont FA mière fois que os à une réu-| jamais: une’ voix: dans la direction | yes” l'aütéé dit ui mémibre" “qui pos: 
quoi défendre vos droits économr- 
: vé récémment à Sydney, N.-E. Pour | coopératif} a: échoué. Profitant di | 
- actuelle-est. dans un état . vie de là masse. En résumé, la sieurs y ont acheté 26 articles di-| au prix courant et tout en mettant 
me économique a conduit aux pires | sociale entre les hommes. genre dans un magasin coopératif. ee profits de leur entreprise entré. 
profit sans égard au facteur. hu-! dés droits et des devoirs entré les | le dividende de 6 pour cent, la som- | ont connu tant de succès RBAHOU 
crise; . la ‘concurrence sans borne “Aimez-vous les uns lès autres” celle versée à la “vente au rabais”. peu des prix qu'il faut payer dans 
vailler leurs ouvriers à des salaires | | loi de la charité chrétiénne. té supérieure à celle offerte par sor | lès profits à 
médiaires qui reçoivent pour leurs | cepte : de la charité. Que les hommes dans le magasin coopératif, ils con- aussi avantageux). Au lieu d’enri-- 
qui font päÿbr au. consommateur vez faire ‘seul, faites-le à ‘deux; ce|qu’ils achetaient, pour ainsi dire, | nous päyerons le salairé du gérant 
| | 24 éffort collectif, rien | me coopératif a fait ses débuts en} us Servir. e 
si bâti que l’homme le plus honnête 
Le libéralisme économique a re-| magasins qui l'avaient adopté, bais- 
survivre à la concurrence effrénée 
La ‘copoération, avec _. autres | Oeil pour oeil, dent pour dent: La väient qué la somme qu'il fallait bles un fermier est souvent obligé 
miliales;, les caisses de: compensation | correspond à la formule chrétienne: des divers magasins n'ayant pas de | fait le magäsin coopératif pour sup- 
la société; En d'autres termes, la coopération | les magasins qui avaient adopté ce dans les provinces maritimes insis- 
coopération . n’est -paë l’enrichisse- par: HemQus pour la vie” d'ailleurs, aurait pu donner au con- 
om a point d'intermédiaire, : ‘ils sont sou-.! 
Ji À. THIVIERGE: en augmenter le prix que payera KE! 5 
: gouvernement il leur devient plus fäcile de garan- 
el: 21131-31792 

—= bératives. Maïs je vois au il est déjà 


ne ns j grain. ‘Le rix demandé était 3 
teurs. Maintenant, supposons que! Le atbiemie D noibe de Rochdalé: Tout article sera'Ë F 
D nr É | . Pour argent comptant il ne paya]| 
place au-dessous de l'ouverture uni Chef: Nous voici réunis ce soie nion du cercle d'étude et j'ai grande 
mêmé chose. Nous avons ici le petit ter le quatrième principe Rochdaïe,: D 
* Cest tout ‘dé mê “profitable! f 
sure que;les:xécipients,se remplis. -courant.--N’ est-ce. pas très: à. propos toujeurs- Faîre” des ‘ééonômies- “orthi- : 
comptant. Financé par ‘la Caisse Po-:| 
neau:. représente les “banques, les cles ? | nous . “allons  diseuter.' Moi, je. Sen [a de #1. ct) d'intérêt. “Et c'est 
dans.les. deux barils, -les temps: el pièce de la :maison, elle constaté | achetant quelques petits aiticles; on "Là -Cäiste : Popüläire autait aü| 
gent) entre.les. producteurs et les:| ter. : l’on vous ‘offre le samedi, c’est.-de ee auÿmenter ‘châque ‘séniaire. 
de ce magasin-là, et, si Vous y allez sède déjà un joli motant la Cais’| 
L'ESPRIT I DE JUSTICE ET DE 
ques, politiques et sociaux. 

Quelqu'un a dit — Hécticet pas.le procurer à tout le mondé un peu|examiner de près les dits avantages | cette leçon, les pionniers de Roch-: 
de péché mortel:” La loi de la libre! coopération, c’est le ‘chémin le plus|vers (choisis au hasard.) Ensuite | de côté des réserves (pour éduta: 
excès. Toute l’activité économique. Cette justice sociale, qui tend à| Après avoir fait. des calculs, . voici leuts._clients. C’est là une des ra‘sonis: 
main. Le patron jette ‘ses ouvriers! hommes ne peut être atteinte sans |.me totale payée au magasin coopé- dans le monde. 
force les patrons, même s'ils sontine, cessait de, redire l'apôtre bien | Ajoutons que la société coopérative notre magasin coopératif, pourvu 

à la fin de. l’année ou 
. de famine. Le. liberté, sans restrte-| 
services souvent plus cher que ne re- -jeessent ‘de se. déchirer comme des tribuaient au développement de Ia! ei des capitalistes—qui se mon- 
des prix exägérés. | que vous ne pouvez pas faire à deux, i dans. leur. propre magasin. ‘|de notre propre magasin; lui, à son’ 
ne vous résistera, vous. viendyez a | Angleterre, un autre système se. ae Mémbre: Voulez-vous bien répon-| mi: 
est forcé malgré lui de faire. des ac- . 
“mis en. vigueur la loi du talion qui |saient le prix des articles qu'ils ven- | faut-il que ce même magasin actètéi 
qui lui est faite. . 
mesures nécessaires. comme les Ti | coopération a pour. devise: . chacun | pour payer les frais d’achat et les 4, sendre . produits. à des pri 
pour. lés accidents de travail, etc. ‘Faites aux autres ce que vous vou- | prix, fixes, en voulaient les uns aux; primer les abus de ce génre ? 

Il fäut donc qué nos cooperateurs | cherche à remplacer dans: les rela-| système ont fini par faire faillite. |{5t fortement Sur ce point- “à; ils à 
ment individuel. elle tend: pere GT ILION. | sommateur les- bénéfices ‘du système | jment pour le producteur; mais aussi ! À | 

vent capables d'offrir au fermier de! 
Seul technicien” én: Raëio de langue ‘Fran- |'eonsommateur. À mesüre que les 

[tir un prix juste, puisqu ‘ls se = 

l'heure de partir, : | : 


à-dire les moyens d'échange entre | 
! sous le minot, à crédit, soit 325 mi- |! 
quelqu'un .perce un trou dans le! HERCE au prix courant 
: que 25 sous, soit: _. 25. Done, éco- | 
récipient; et puis qu’un deuxieme, dans la cuisine de notre bonne dat de savoir de quoi il s’agit. 
jeu des intermédiaires, dont le seul! à éavoir: tout article daïis un maga- grand magasin ‘lä-bas. J' Mouse 
l-5 08 aulré récey t' .#10%06 ; ide ra- 
sent, les intermédiaires les versent | de discuter les prix dans la cuisine, | dables en achetant à bon marché. 
grosses compagnies, etc. Îl arrive! Pierre: Hélas!” Chaque fois que ma | dis qu'il fâut se méfiér de ces “‘ven- ainsi... - ÉTRE 
viennent nécessairement. moins bons! qw’il y 4. quelque chose qui manque | y perd par la suite lorsqu'on fait des fonictionnér ‘voilà 10 ans, _pénse- un | 
consommateurs se font plus. rares. Madame LeBlanc: C'est la pre: l'appât, rien de plus. Vous n'aurez | ‘Taurais gaspillé tout ‘cet argent 
7" |toujours, vous n'aurez jamais de A Populaire. 
| Secrétaire-Trésoriei: 
' Madame de ia Roche: Permettez- do mar un: 
moi de vous ‘signaler Ce Qui est arri- | ne | 
regretté. Pie XI — que “la société | plus de bien-être, à releyér le nivau de la “vente au rabais” deux mes- dale vendaïent leurs marchandises | 
-concurrence .pronée parle libéralis-! direct vers la pratique de la justice | ils ont acheté 26 articles du même | tion, facilités, ete.) ils partageaient. 
est organisée uniquement en vue d1 uné répartition équitable des biens, Ce qu ‘ils ont constaté: En comptant. pour lesquelles les sociétés Rochdalé: 
sur le pavé aux premiers signes dé pratique de la charité chrétienne. | ratif était de 11 cents de moins que] ‘Pierre: Pour ma part je me soucie 
parfaitement: honnêtes, à faire tra-l'aimé, saint Jean. C’est la grande|leur fournit les ‘articles d’une quali- l'qu'il'soit bien dirigé. Ori noùs rendra 
La coopération, c’est l'application rival. Ces messieurs. auraient pu re- bien on s’en servira“pour élaÿgir 
tion a fait naître une nuée. -dintec-| dans.le domairie économique du pré- marquer d’ailleurs, qu’en achetant l lYentreprise (ce qui nous sera tout: 
tire de son produit le cultivateur et! loups affamés. Ce que vous ne pou- jpropriété du consommateur,. puis- | {ent peu indulgents à notre égard— 
‘ : | faites-le à è trois. En appliquant cette| (Chef: Vers l'époque où le systè-| {our consacrera tous ses efforts à 
Notre régime économique est ain-ÿ 
i {bout des plus durs travaux. . |pandait partout dans le pays. Les! qe à à cette question? Si un res 
crocs à la justice sociale s'il veut 
servait de règle de vie aux païens: |daient à tel point qu’ils n’en réce- | au prix du marché? Voici un exem” 
du juste salaire, les allocations fa-. pour. {ous, tous pour chacun, quiifrais de direction. Les propriétaires ; qui lui sont très désavantageux. Que à 
contribue. à rétablir la: justice dañi | driez qu’on’ vous fit à vous-mêmes.” | autres, et, n’ayant pas: de réserves, | Chef: Nos magasins coopératifs | 
. comprennent que:le but ultime dé la:| tions humaines le lutte pour la vic 
| ” _ Rod rs _Ipour le conisorimaäteur. "Puiéqu'il Fi e. 
prix, au-déssus de l'ordinäire, sans, “1 
_çaise, à. Edmonton, autorisé par le A magasins coopératifs granüissent, 
lavee les sociétés dé production coo- 
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10328 venue: Fisher 


ous à 


CAPITAL. SH6 ÔË RE ss. 


225. 


NOUVELLES DE L'ASSOCIATION 
Le vendredi, 19 avril, le RP. For- Do + CE. A 


tier, S.J., se rendait à Chauvin pour 
‘des questions suolaires. , 

Dimanche dernier, 28 avril, avait 
lieu une assemblée de lExéeutif &e 
PAssociation. Jtaient présents: A1. 
le Dr 1.-0. Boauchemin, président | 
général, MM: PR. Poirier, J.-0.1 
Pilon, R. Pouchard, J.-W. Pigeon, À. 
Gallant, L. Belhumeur, J, Vettorcl, 
M. le Curé R. Ketchen, es RR. PP. 
Routhier, O.M.I, Breton, O.M.I, 
Nadeau, O.MI. Fortier, S.J. 

Après le rapport du secrétaire e 
celui du irésoricr, M. Pilon, le Co- 
mité des Journées ae l'Association 
donna un compte-rendu des Jour- 
néés de l’Association de St-Joacmr:i, 
de  l’Immaculée-Conception, de Le- 
gal, de St-Albert, de Pincher Creek 
et de Végreville. Trois autres Jour- 
nées de l'Association seront bientôt 
organisées avec l'aide de délégues 
de l'Exécutif. 

Le Comité de la Radio formé lors | 
de la dernière assemblée, a présen- 
té un rapport. Après échange «2 
nombreuses communications entre 
les provinces du Manitoba, de la 
Saskatchewan et de l’Alberia, on en 
est venu à une entente sur un plan 


écis. L’A jatior r son prési- . — 
précis. L'Association, par Son p renseigner sur les positions que les 
dent M. le Dr Beauchemin, a accep- 
Canadiens français occupent dans le 
té de collaborer étroitement avec les 
: service civil en Alberta et sur celles 
deux autres provinces de l'Ouest 
dans la revendication des droits du 


R. ?. Joscrh Œertier, s.j, chef du 
Secrétariat de VA.C.F.A. qui à pré-! 
senté un intéressant rapport lors de! 
là réunion de l'exévutif. 


1 qu’ils devraient avoir. 
L'Exécutif a nommé un Comité: 


français à la radio. Notre part del 
français à la radio, nous la voulons! ide Réteption pour les Voyageurs de 


et nous l'aurons. 
Au sujet de la campagne por 

l'Achat chez Nous, le programme | : 

d'action particulier à l'Alberta va se Bouchard, président du Cercle d’'Ed 

préciser bientôt. 

L'Association va également 


en Alberta en juin prochain. Ce Co- 


: monton. 


S€ | bulaires et les cercles d'études 2°. 


développent en nombre et en quali- | 
té 


Quant à l'augmentation de l’en-; 
i seignement du français dans les ©- 


_— 
î 


2 CANONISA- 


mité sera présidé par M. Roméo | 


TIONS LE 2 MAI 


Les bienheureuses Marie, 


. Pelletier et Gemma Gai- 
_gani 


"CITE DU. VATICAN.— : Plusi eurs 
groupes. de pélerins des principaur 
Pays, d'Amérique et d'Europe, parti- 
éülièrement ‘Vitalie, la Frénte, la 
Hongrie, l'Espagne, arriveront & 1a 
fin. du. mois pour, assister à la dou-! 
ble. canonisation des bienheureux 


Marie Pelletier et Gemma Galgani, |, 


qui. aura lieu le 2 mai, jour de V'As- 
cension. Les bèlerins les plus im- 
portants ‘éeront”* reçus en ‘audience’ 
spéciale par le FER Les Pour 
vement poussés, Pie XII nt 
que la cérémonie soit célébrée avec 
le plus grand éclat. L'architecte et 
les décorateurs pontificeaux sont & 
l'oeuvre. Des centaines de lustres ce 
cristal illumineront la grante nef, Ie 


chocur et la coupole, les tapisseries : 
de prix et des fieurs naturelles, des. 


tentures de soie reuge brodées or: 
éciaireront les pilastres. La basili- 


que sera éclairée par des projecteurs . 
‘mvisibles. perfectionn16s, ia grande. 


colonnade du. Bernin et la coupoïe, 
au moyen de torches et de marmites 
de-poix, conformément à la tradition 
‘romaine. 


Lips à 
men ares 


| Dégage 


les RENVOIS 


. BOUCHÉS 


A Lessive Gillett décrasse 
-avec une telle efficacité 
qu’elle est une véritable béné- 
diction pour toute méragère. 
Gardez-eni toujours à la maison 
pour dégager vos renvois 
d’éviers, pour nettoyer vos 
| ustensiles et pour toutes sortes 
d’ autres usages. 


Ne faites Jamais dissoudre la lessive 


‘désirs, mais celle tient à 


‘s’en occupe activement. 


M. Jérome Lambert, de Picarc- | 


ville, ayant offert sa démission com-: 
lme membre de l'Exécutif pour cause‘ 
de santé, l’Association se rend à ses” 

le remer- 
lcier pour son dévouement ‘constant 


‘me membre honoraire de l'Exécutif. 


, LE haine anremmtmmesrimn$ 


CARNET SOCIAI 


LE dmonton . 


Ta partie de çartes donné par. M.: 


"et Mme J.-P. Barbeau à leur spa- | 


; cieuse demeure, a rapporté un beau : 
succès au profit de l’église. Tout le: 
mende s'est bien amusé et régalé: 
au délicieux goûté servi par les de- 
-moiselles Barbeau. Les prix cnt été 
gagnés par Mme L.-E. Beauchamp, : 


à la cause nationale et elle le nom-. 


CO NC 0 URS 
DE FRANÇAIS! 


L2 contribution de 10 sous 
des élèves 


Le Comité dù Concours est très 
reconnaissant des contributions en- 
voyées jusqu'à date par les éleves 
qui prendront part an prochain Con- 
cours de franenis, le 91 mai. I es 
entendu que cette contribution esi 
volontaire, lle n'est donc pas obli- 
gatoire comme on à pu Île croire, en 
certains milieux. Té L-d'avañcz, nous 
rernercions tous - élèves qui nor; 
i feront parvenir leur minime éfrran- 
ide à titre 
‘cours de français 


| 
| 
| 
| 


L'Action Catholique de Québec 
apporte d’encourageantes nouvelles 
au sujet du voyage de Liaison Fr an- 


la Liaison Française qui arriveront çaise qui doit s'effectuer en juin! les. On estime que les premiers 


\ prochain. 
On y lit les détails suivants: 
É 


en de Missoula, au Montana, une ai- 


_de Liaison Française. Cette invita- 
FHON vient d‘une religieuse canadien- ! 
 ne-française de l'hôpital Saint-Pa-; 


Firice, qui en compte dix-nuit. 


d'elle qu'il s’agit. 


‘tion Catholique”, écrit-elle votre; 
voyage de “liaison française”. Com- 
me. je faisais part à Soeur Supérieu-i 
re de votre. projet, elle me dit: 
. “Pourquoi ne pas les inviter?” 
“Aussitôt dit, aussitôt fait! 
j'iens done, 
‘mes .compagnes, vous offrir pied- à- 
|terre. Vous serez peut-être tous fa- 


Er i la distance étant de 214: 
milles. Et nous serions. si ‘heureu- 
ses ici de revoir des gens de 
nous”; nous sommes ici 18 réligieu- | 
ses canadiennes.” 

Soeur ‘Anna-Maria ajoute qu'el'e, 
a un frère à Québec, M. Louis- Phi-" 
i lippe Pelletier, domicilié à: 7i, rue 
Saint-Vallier et qu'elle serait hneu- 
reuse d'avoir sa visite. Ki ele ter- 
mine: “Dites-nous, bien vite, bon 
: Père, que vous acceptez de nous ren- 


l 

le contribution au Con-:i 
_ à | Les joueurs du cub de hockey Stampeders de: Calgary MAÉ fait sen- 
! 


ne | safion à Toronto en se promenant duns les rues de la ville, coiffés 
Le Comité du Concours. 


À 


LA 
Î 


dc sombreros. 


| . Li Survivancs our 


0 


LA CARAVANE MOTORISEE DE LE 
LIAISON FRANÇAISE 


IL'Abbé Saint-Pierre a recu de religieuses canadiennes- 
i . françaises de Missoula, au Montana, 
invitation pour les excursionnistes de liaison fran-! 

caises. — Soeur Anna-Maria. 


SUGGESTION DE LA “SURVIV ANCE” 


| complet, tandis que les cultivateurs 
qui iront s'établir à la Rivière-la- 
‘Paix parcourront quelque 3,000 mil- ; 


ses 
Lv 


j ront à dépenser une centaine de dol-' 
Jlars tandis qu’il en coûtera environ 


L'abbé Camille Saint-Pierre a re-| trente-cinq dollars aux autres. Kap-! Etats-Unis, pour 


pelons que le nombre des excursion-. 


Les coopératives, les caisses po-|mable invitation pour Îles voyageurs : nistés dépassera probablement 300.: 


Le voyage organisé par l’abbé St-; 
Pierre, continue l'Action Catholi- 
que, suscite beaucoup d'intérêt chez 
nos frères de l'Alberta, si nous &« 


Sans plus tarder voyons ce quti {jugeons par les réflexions de “La 
Icoles, notre Comité de l'Educatto:: dit Soeur Anna-Maria, puisque c'est! i Survivance”, vaillant hebdomadaire 
Edmonton et organe de 
“J'ai lu avec bonheur sur l“Ac- ' l'Association feanadienne-française 


| publié à 


de l'Alberta. 


Et après avoir rappelé les sugges- !au préalable les gouvernements pro- 


itions que nous avons faites pour 
| réception de nos visiteurs, notr 
\ confrère du Québec conclut: “U'es: 


Je dire que les Voyageurs de lFabbë Si- | mettra le ee Sirois aux autori- 
mon Père, au nom de ! Pierre seront reçus à bras. ouvérts. : ltés provinciales, i 


Les’personnes qui désireront ! 


ger dañs les hôtels pourront le rai- rence fédérale-provirciale et il jeux | 
“nai du long trajet de Spokane à re, mais, ainsi que nous l'avons dé 


jà dit, 
sous là 


les. autres pourront log 
4 tente et-être très confort 


“enez : bles. bien qw'il doive leur en cofiter ances, 


très peu. 

- ‘On obtient tous les renseign 
ments ‘de l'abbé Camille St-Pier 
au présbytère Saint- Sauveur, Qu 
bec. 


memes 


RAPPORT 
| SIROIS EST 


_ TERMINE 


ure cordiale|G; ne sait. pas à quelle da- 


| Une conférence avec les 
| provinces 


| OTTAWA. — Le rapport de la 
| Commission Sirois, qui a fait en- 
quête sur les relations entre le gou- 
vernement central et les gouverne- 
| ments provinciaux, est maintenant; 
| terminé. On attend le retour de M. 
i Mackenzie King de son voyage aux 
remettre le volu- 
mineux document entre ïes mains 
: des autorités. M. Mackenzie King 
s’est tout particulièrement intéressé 
aux travaux de la Commission. 

On ne sait pas encore à quelle! 
date précise le rapport sera renau 


|: NOUVELLES 


D'ALBERTA 


Colinton. Mme Joseph Beauary, 
l'âge de 


de Mcanook, est décédée à 
87 ans. Elle avait passé presque tou- 
te sa vie dans vette réglon. 


Edmonton. On x commencé à dis-| 
tribuer les rales-routières. 
20,000 ont été hnprimées par 
soins du ministère de lravaux Pu- 
| blics. 


Calgary. Plusieurs vols ont até 


icomis dans les automobiles restees 
en panne dans les routes impossa- 


bles, les voleur enlevant les parties 


: détachables, 


Edmonton. On à commencé le pro- 


ns . L) 
‘lcès de 35 firmes ou personnes äCtu- 


sées de “combine” 
du tabac. 


dans l'industrie 


Lethbridge. M. J.-H. Blackmore, 


député fédéral vient d’être chois: 
comme chef de la Nouvelle Démo- 
cratie, remplaçant de l'on. Iier- 
ridge, le fondateur du mouvement, 
qui a été défait aux élections. Il est 
entendu qu’il n’y a que Ie nom.œ 


te il sera rendu public — changé, la doctrine reste celle du 


| parti Crédit Social. Certains se de- 
! mandent pourquoi les créditistes ont 
changé de nom. 

Goldfields. On estime qu'enviro- 
100,000 caribous ont émigre vers ic 
Nord au cours du mois. Cette se- 
maine on a vu un troupeau, sur un 
mille de largeur, et comprenant en- 
viron 10,000 bêtes, traverser le lac! 
Athabasca. 

Red Deer. On a commencé les tra- 
vaux de construction de la nouvelle! 
aile de l'hôpital municipal. Cette are! 
| coûtera environ $55,000. 

Lethbridge. Les semences sont comm- 
mencées depuis lundi dans te sud Ge 
| l'Alberta, à à Ja suite d’un “chinook” 


Plus del dns 
les 


MERCREDI, 


LE 


ler MAY 1940 


CS 


SOUMISSIONS POUR CHARBON 


. Des soumissions cachetées, 
au soussigné el portant sur Ièur enve- 
loppe. en sus de l'adresse, les mots: 
“Soumission pour £harbon pour les pro- 
-vinces de’ l'Ouest.” scront reçues jus. 
au'à midi (heure nvancée) le lundi 1: 
mgi 1940, pour la fourniture de charbor: 
pour les édifices fédéraux ainsi que pou: 
‘les fermes et stations expérimentiue: 
les provinces du Menitobu, de is 
i Snskutchewun, de l'Alberin et dela Co. 
lémble britannique. 
Or peut se procurer des formules de 
| scumiseion sinsi que les spécificitions 


adressées 


avec les conditions en s'adressant à l'A- 
cheteur. du ministère des Travau: pu- 
blies, à Ottawa, et aussi aux bureaux 


des grchitectes résidents 
Winnipeg’ Mun. de Saskatoon, Sask, 
Calgary, Alta. et de Victoria, C.B. 

Les soumissions doivent étre faites 
les formules fournies par le inini: 
ct en conformité des spécifications 
conditions ministérielles qui y 

ir tes. 

Si le montant d'une offre quelconque 
dépasse £5,000.00, que l'offre soit pour 
un ou plusieurs édifices ou endroits, le 
scumissionnaire doit y joindre soit un 
chèque visé par une banque à charte 
canadienne, fait à l'ordre de l'honora- 
bie ministre des Travaux publics, et égal 
à 10 p. 100 du montant de sa soumis. 
sion, soit des bons au porteur du Do- 
ruinion du Canada ou de 1n compagnie 
de chemin de fer Canadien-National et 
de ses compagnies constituantes, para: 
tis sans condition par le Dominion du 
Cunada, quant au capital et à l'intérét, 
soit encore les bons- susdits pour une 
paitie du cautionnement et un chèque 
visé pour la balance. 

Le ministère se réserve aussi le droit 
d'exiger de tout soumissionnaire à qui 
un contrat sera adjugé un dépôt de ga- 
rantie sous forme d'un chèque visé où 
de bons: tel que susdit, égal à 10 p. 100 
du montant de la soumission, afin de 
ce la parfaite exécution du con- 
rat. 

Par ordre, 
: J. M. SOMERVILLE, secrétaire | 


Ministère des Travaux publics, 
Ottawn, le 18 avril 1940. 


régionnux 


de 
… 


sont 


|Institutéur ou institurice 
demandé 


On demande un instituteur ou ins- 
ltitutrice bilingue catholique pour fi- 
nir le terme de juin à l’école White 
Land No 4506. S'adresser à Gilberte 
‘ Lambert, sec., ï'crest View, Alberta. 


LES COMMUNISTES AMERICAINS 


PEAUX, FOURRURE 


Le mois dethièrs nous avons payé une 


} 
public. C’est là une question que 1|et d'une température ensoleiltee. 
‘| moyenne de $1.70 par peaux de rats 


| 
2" 1RV 
conseil des ministres devra décider! Drumheller. Pour la première fois 


prochainement. On semble d'avis ici | musquis. Expédiez immédiatement 
Le “avant de publier le rapport M. en six semaines des automobiies ont | {castor, marte. 1ynx, écureuil, Joup, 
: l pu atteindre Drumheller, par la rou- renard). Etabli depuis 1913. 


3. H. Munro Ltd., Vancouver 
(ARGENY PAR POSTE AERIENNE) 


: Mackenzie King préférera consulter ! te Saskatoon-Calgary, samedi der- 


nier. 
us a on aura remis | 


EE MORT DUN ANCIEN CURE 
DE ST- EDMOND DE CALDER 


Le: BR. P. A. Cadoux, S. ci. — - Bazar dimanche prochain 


il: les interroger: 
=, sur l'opportunité de tenir une one ; 


= demandera à quelle date une telle : 
er conférence pourrait avoir mneu. 
a- | Compte tenu de toutes les circons- 
on ne croit pas qu’une telle | I ya ste temps la riouvelle tement véned nous est parvenue. 
| conférence puisse avoir lieu avant | de la mort du fondateur de cette pa- Les funérailles auront lieu .mercre- 
e- | quelques. mois. Le gouvernement fé-! roisse, le R.P. _Gaborit, . était -Venue. di,/le ler maï à à Beauport, PQ: Une 
re . déral donnera aux provinces tour re : nous-.attrister. - Et, dvoici que. toux grand'messe. pour Je repos de son 
é- | temps voulu pour bien étudier le! juste un ;mois après ‘le ‘Bon Dieu: a | âme ‘sera chantée mercredi à sept 
rapport. | appelé à Lui un de ses frères ins- | heures dans l’églisé de St-Edmond. 
 sionnuairés ‘et successeur comme cu-: 
: ré de cette paroisse le RP. 
tin Cadoux, S.C.J., décédé 
ment vendredi le 25 avril à 


Augus- | Outre sa nièce, Mme Benoît Mo- 
rin, de cette paroisse, le R.P. Ca- 


subite- 
Nati ck, | i-doux laisse unie soeur et deux frères 


M. Gérard Baril, M. J. Hurtubise et dre une visite québecquoise.” 
Dr P. Moussegu. . Nul doute que les membres du 
Æ % % . voyage de Liaison Française seront 
‘’heüreux de faire cette “sie à jeurs 
compatriotes. | 
À cause de nombreuses cemanc2s5 


VISENT AU CONTROLE 
DE LA RADIO 


—_ M. Fred.-M..et, dans l'éventualité d'une guerre, 


M. Françuis Lacon, de Lac La 
Biche a passé quelques jours chez, 
t 
son ami M. Jacques Paril. i 
4 ! 


WASHINGTON. 


; ; = 5 

CORRE RC: venues de professeurs et d’instilu-: Howe, qui dit avoir été “expulsé”: de les arrêter pour aider au parti 
Mme L-E. Beauchamp, et son sus iteurs du Québec, M. l'abbé St- -Pierre : d'une ünion de radio marine, a dé-,à s'emparer des industries amert- 

Louis, éiudiant en mé'ecine, parti- 1 retardé le départ de la caravax-: claré au comité Dies que les “hauts caines et y établir un système sovié- 


: au 17 juin,-à la sortie des cla’ses. ; personnages” de l'American Com- tique.” 
| Le trajet se fait en automobie,' munications Association, affiliée au: ; 

environ 7,000 milles pour ie voyage , C-I-O., sont des communistes qui ont ! 
‘ En, projeté d'établir un système soviéti-, :sans-filistes sur plusieurs des pius, 
î ue aux Etats-Unis dans l'éventua-. beaux vaisseaux de la marine mar-; 
‘en charge de Mme G. Minard et q ; 

lité d’une guerre. |chande américaine et que sur lés! 

Mme D. Caron a été un Fee) dé ; 

succès Leur seul but, dit-il, et d’ob'e-! vaisseaux de moindres dimensions, 

' nir le. contrôle des communications ils sont les seuls sans-filiste à bord. 


AU VIEUX QUEBEC 


iaux religieuses “dé Phôpital Ste, 
i Croix pour leur générosité. Aussi. à! 
MONTREAL. — Joseuhs -Marcel- Travaux publics, M. Bouchard ayant 
‘ André-Jacques Lefebvre est le pre-|annulé le contrat passé par le gou- 


rot à la fin de la semaine pour à 
: Californie, où iis rejoindront Æ.ic, 
à l'Université de Southern Califor- 
_nia. : 

: : + À 

i Mme Petrin de Westlock a été: 
‘ quelques jours en viile, chez Mme L.' 
. Normandeau. 

| M. et Mme Louis es 
vont passer quelques semaines ce; 
vacances à Girouxville. Nous som- 
imes heureux d'apprendre que leur ! 
| fille, Mme Bernard Lamoureux, est! 
sortie de l’hôpital en bonne voie de; 
| 

| 


‘ Mme F. Stelle pour son gâteau ce, 
: anges où elle excelle. toujours. Le, 

i gâteau a été gagné par Mme G. Mé- 
‘ nard. Les dames de la paroisse tien- 


guérison, après une longue et grave 


maladie. nent à remercier toutes les person- mjer bébé qui soit né aux 106 jeu- | vernement de l’Union Nationale 
, + + # Mn Rte sont dévouées à. cet égarc., nes couples jocistes qui-ont été ma- pour la. construction des serres du 
* Nos félicitations et meileurs|."° Caron était en charge ou ;jés en même temps à Montréal en | Jardin botanique, les employés de la; 


tirage d'une jolie couverture de lit juillet l'an dernier. 
qui a été tirée le soir après le thé et: 
gagnée par M. J. Levan. Les. äames ! 


CNE | 

tiennent aussi à remercier Mme L.. SHERBROOKE. — L'élection ne 
Îm 

| 


0 À 
i Vickers sont allés enlever les ‘char- 
ie de ces serres. 


voeux: accompagnent M. Louis Roy, 
fils de M.:et Mme Léger Rey, pür- 
tant ces jours-ci pour St-Paul où il! 
‘entre aux services de la Banque de 
Commerce. Un grand nombre de ses 
l'amis se sont rendus chez lui mardi 
soir én parti-surprise Toujours in- | 
lassablement dévoué aux oeuvres de 
la paroisse on le manquera beaucoup 
surtout parmi les scouts et les Iou- 
veteaux dont il était: qe Bonne 


L. Piotkins pour avoir si gentiment M. Joseph Labrecque, élu maire de 
prêté sa demeure pour l'occasion. Sherbrooké . le 26 mars, est contes- 
k + * itée en Cour supérieure par son ad- 


. M. le Comte de Beaudrap est . versaite,. M. Déopold Chevalier. 


tour de l'hôpital S "oix. 
FCO AE RO TIR SE GEnR MONTREAL. — Vingtreing fa- [ie 


+ + ; 
M le Docteur’ L:0. h briques. de vêtements ont été forcées ; $ 
- le Docteur cauchemin | de. suspendre leur exploitation a! ors |: : 


TROIS- RIVIERES. — La com- 


seil de ville qu’elle est prête à com- 
mencer la ‘distribution des secours 
directs dans la. ville des Trois-Riviè- 


| 


si | 


mission du chômage a avisé le con-| 


chance, Louis. 

M. J. d'Auteuil Noel . Coal Vai- 
ley était en vacances chez ses pa- 
rents, M. et Mme J.-D. Noel. Son 


dans l'eau chaude. L'action de la 
lessive elle-même. réchaufle l'eau. 


a passé la fin de semaine à la mai- 
son. paternelle. 


CALGARY 


Le thé: organisé par les armes ce 
la paroisse Ste Famille eut lieu à:la 


p.l'reçut,: asstétée de Mme RM: Spence 
qui sérvit le thé”à 
“avait: une: : johie: table délicatemen: 
© |'dressée. Parmi les dames qui ser 


a quait : Mesdames .C.-P.. Schmidt, A. 


gardeles cabinets 
“| dame Beauchemin, Miles T. Beau 


‘copie gratuité 
Fraser Ave. & Liberty St. Toronto, Oa 


se 


Î|frère G. Lucien de Calgary aussi. 


Bprès. 


demeure de Mme L.-L. Plotkins, et{ 
Ja.été un grand succès. Mme Plotkins |: 


la salles; là il y. 


vaient- le thé et:le café, l'on remiue- | j 


était de passage à Edmonton, én 
. de semaine. : 
CH 7% 


Les Guides de la paroisse de Ja 
Ste Famille donneront une petite Se- 
ance vendredi 8 mai, à la salle dé 
| Péglise à .8 heures. Il. y aura.la re: 
union des Dames de. la Ste Fam: lie 


LRU Æ 


lici dernièrement. * 
+ + 
Mile Anne-Marie: Rostaing est. re- 
tourné ” à l'Hôpital à Golden, B.C. 
. CR . sue eo : 


Belisle, T.; Demers, assistées de Ma-| 


Déspins, : A::Plotkins: et |'au: 
; k. Boissonneault et M.-A. 
Ja, .Hoad, La vente. de: PARAITRE, ‘soi 


que 5,000. mémbres de lPInternatio- 
nal Ladies’ Garment Workers. Union. 
se sont mis en. grève afin d'obtenir | 
Le sälaires plus élevés. 


E QUEBEC. — On. Devil. que le: 
discours sur le budget ne. sera pas |. 
prononcé cette semaine ni même. la 
semaine. prochaine. . Les. ‘coupures 
que Y'hon. J J.-A Mathewson, trésorier 


‘dépenses des: différents. ministères. 
ne vont pas sans récriminations, pa° 
raît- il. : _. 


: QUEBEC. —:4,500 à 5,000 famil- 
se préparent à déménager le ler 
mai. Cette ‘année l’Ascension, qui 
on le 2 mai, compliquera sensi- 
. lément la tâche des: déménagours. 


jus 44 


MONTREAL. | L'Ausociation ie 
| propriétaires ‘de: taxis, . l'union. des 


| propriétaires :de taxis, l'association i. 
Le RP. Moreau était ca passage | ! provincial est forcé de faire dans les: ‘du oies auteriobile &e, Mont- L 


‘réal. (Montreal, Automobile. Trades 
! Astbciation}, : protéstent contre. Je 
projet de: monopole du. taxi à “Mont- 


IR. I, Etats-Unis. 


Le R.P. Cadoux, bien connu ‘dans 
| toute l'Alberta, où il a semé la Bon- 
ine Nouvelle en maints endroits, é-! 
tait né à St Cassin en Savoie il y a! 
| soixante et deux ars. Venu au Ca- 
nada en 1911 comme missionnaire 
. du Sacré-Coeur de Jésus il fut un 
! des fondateurs de la paroisse de Me- 
| dicine-Hat où il construisit l’église. 


ï dre son régiment pour iservin la 
‘ France, durant la grande guerre. 
! Lorsque l'armée américaine arriva 
jen France il y fut attaché comme 
inisrpreise 


Revenu au Canada en 1919 il fut 
{nommé curé de Killam et desservant 
des missions de Strome, Lougheed | 
et Hardisty. De 1921 à 1924 il fut 
curé de Plamondon et de 1924 à 
| 1927 curé de la paroisse de St-Ed-! 
|mond de Calder. En 1927 il retour- 
na chez les Pères du Sacré-Coeur à 


Beauport, P.Q. En 1928 il fut nom- | 


!mé supérieur de leur maison à Qué-; 
[RS 
| Quatre ans plus tard il “dut ré- 
pondre encore une fois à l’appel mis- 
| sionnaire et s’en aller dans les An- 
itilles, République Dominicaine, y 
fonder la mission de St-Domingue, 
mission qu'il ne quittait que lau- | 
tomné dernier, sa santé gravement 
atteinte. . 


Il arriva ici en convalescence en 
octobre dernier et passa quatre mois 
chez sa nièce, Mme Benoît Morin, 
‘à sé ‘reposer. Il semblait s’être com- 
plètement remis lorsqu'il partit le 
12 février pour Natick, KR. I: d'où la 
nouvelle de sa mort, survenue subi- 


en France, une’ autre soeur, Mme 
: Twyman et deux nièces ez un ne- 
veu à Ædmonton-Sud, un neveu à 
| Bow-Iéland, Aïberta, trois neveux, 
| Pères Missionnaires du Sacré-Coeu- 
let plusieurs autres neveux et niè- 
ces en France. Il était l’auteur de 
l’Apôtre des Papous, une vie de Mgr 
| Vergris et. La Petite Soeur des An- 
ges. ï 


Prêtre missionnaire ou prêtre de 


I! dit que des communistes sont, De là, en. -août 1914, il alla rejoin- ! paroisse, écrivain ou soldat, le Père 


Cadoux a passé sur cette terre en 
| servant. son Dieu et sa.patrie et y 
ja laissé un souvenir des plus bien- 
\ veillant. 


À ses parents nous offrons no05 
plus Rorondes: et sincères sympa- 
thies. 


Bazar. Nous espérons que vous 

r’oublierez pas notre baza. diman- 
cts prochain; nous espérons que La 
itempérature. sera. favorable, nous 
espérons que la salle paroissiale se- 
lra. remplie durant ces deux jours el 
nous espérons que vous serez con- 
itents d’être venu. L'ouverture est à 
{trois ‘heures dimanche eprès-midi, 
l'un thé organisé par Mme J.-A. 
Dostaler. Les dames suivantes ont 
gräcieusement consenti à servir le 
thé: Mrs. J.-J, Duggan, Mme la 
| Bissonnière, Mrs. Steinberg, Mme 
| Dow, Mrs: McDonald, Mme Bonin, 
Mrs. Dearing, Mme Montpetit, Mrs. 
Marriott, Mrs. Hague. Il y aura un 
ji programme musical sous la direc- 
tion de Mrs. J. Me Neil, y prendront 
part: Mesdemoiselles , Louise Me 
Guïre, Connie Piska, Lois Hancock, 
Theresa, Me : Neil, Marie Dupuis, 


Florire: Northcote et Messieurs Ar- 
thur Me Dougal, Jos. Boisvert er 
Kevin Me Ginley.